Cette année encore, j'ai pu m'illustrer lors des cadeaux de fêtes des papas et des mamans. Une manière de montrer que je savais faire des choses. Mes cadeaux étaient colorés et parsemés de petites écritures fébriles mais charmantes. Mes parents ont adoré !

J'ai perdu ma mamie, la maman de mon papa. Elle est morte des suites d'une longue maladie. D'ailleurs j'utilise le mot "morte" parce que c'est un mot que je n'ai eu de cesse d'employer lorsque je parlais d'elle aux autres, pour leur raconter ce qui m'était arrivé. Je n'ai pas voulu la voir (hormis en photo) mais j'ai pu poser de vrais mots sur l'événement. Ma maman a pu me rassurer sur le fait que par exemple, il n'y avait pas de sang, chose que je craignais.
J'ai pu revoir les membres de la famille qui ne m'avaient pas vue depuis longtemps. Ils m'ont trouvée bien grande.
Ma mamie je ne l'oublierai pas parce qu'il semblerait que je lui ressemble beaucoup...

C'est au détour d'un échange de photos avec la famille de la Réunion que nous nous sommes rendus compte d'un élément évident me concernant. Je ressemble beaucoup à ma mamie maternelle. mamie Coq.....Sur les photos, trois générations sont réunies. Et la ressemblance est troublante. ce même regard, cette même moue....Bref, j'ai de qui tenir...pour la plus grande fierté de maman !

Qui ? Mes parents bien sûr ! Bien qu'ayant fait les efforts nécessaires et attendus pour me sociabiliser avant ma rentrée en crèche en septembre, j'avoue que j'ai quand même eu beaucoup de mal à me séparer de mes parents et notamment de ma maman que j'ai beaucoup, beaucoup réclamée. La perte de mes repères était telle que j'ai souvent souffert de ses rares absences. Dès que je la voyais, je ne pouvais m'empêcher de la réclamer, bras ouverts et yeux humides. Maman ne m'en a pas voulu mais a regretté que je ne profite pas plus des personnes que je ne vois pas souvent.

Il restera celui qui aura réellement eu toutes mes faveurs, du début à la fin. C'est le mari de ma Tatie Sandrine, la soeur de maman. Je m'extasiais en le voyant, en agitant les bras et arborant mon plus beau sourire....je suis entière, chez moi pas de faux semblant, j'aime ou je n'aime pas ! ;-)

Sur la photo, je me laisse aller dans les bras de mon grand cousin, Jérémy. Eh oui certains ont eu des privilèges et certaines marques d'attention....pendant que d'autres se faisaient royalement "jeter"....j'ai mon caractère et je sais ce que je veux...ou pas !

On le sait, je ne suis pas une petite-fille facile. Je m'explique : j'ai beaucoup de mal à me laisser prendre ou à me laisser approcher, hormis par mes parents ou par ma nourrice.
Avant l'entrée en crèche, le retour sur l'île me permet de m'habituer à voir du monde et à être sollicitée.
Ce n'est pas simple, mais je me soigne !
La preuve en images avec mon grand oncle Clovis, que je n'avais jamais vu et avec qui j'ai bien (beaucoup) accroché. Il faut savoir que j'ai une préférence pour les "papas" :))
Moins de facilités avec ma mamie et ma Tatie Sandrine (vous l'aurez compris, j'ai plus de mal avec les femmes...)

Eh oui, malgré la jalousie non dissimulée de Louise, qui parfois fait quelques petits caprices à papa et à maman et essaie d'attirer l'attention comme elle peut, j'adore ma grande soeur !! C'est simple dès que je la vois, je souris, voire je ris ! Mes parents adorent nous voir si complices. C'est un privilège énorme...

Ils sont restés cinq jours avec nous. L'occasion pour eux de me trouver changée depuis la dernière fois et de relayer mes parents de temps en temps pour ce qui est de me porter. Je suis une enfant qui réclame beaucoup les bras et sur les conseils de mon médecin, il faut me rassurer et favoriser les moments où je suis emmaillotée ou dans un cocon. D'ailleurs, je ne dors jamais mieux qu'en écharpe ou dans mon cosy !

Bon assez de laisser la parole à maman, maintenant c'est Adèle qui du haut de ces trois mois va raconter ses petites aventures....surtout qu'elle a beaucoup de choses à dire. Elle vous parlera par exemple de cette complicité grandissante avec sa grande soeur. Un plaisir pour nos yeux de parents en admiration totale devant leurs progénitures.

Adèle a encore été gâtée par sa marraine et par l'entourage. De beaux petits vêtements avec une place toute particulière faite à la salopette en jean offertes par marraine et une amie de la famille. Elles ont eu la même idée ! Un protège-carnet et une cape de bain offerts par Raphaëlle, belle-soeur de Claire et amie de la famille. Je n'en vais pas donc ces cadeaux sont plus qu'tiles !!! Marraine et Julien, son mari ont aussi pensé à une petite chaîne avec un pendentif en forme de fleur. L'ensemble est magnifique et je le prendrai en photo lorsque Adèle le portera. Et puis des doudous aussi.....va falloir que Adèle fasse son choix ;-)

Nous avons eu l'immense honneur de recevoir nos chers amis Claire et Julien et leur fille Chloé venus de Seine et Marne. Claire a enfin pu faire connaissance avec sa filleule et en a bien profité ! Adèle n'a montré aucune résistance. Les bras de marraine étaient bien trop confortables !!!
En plus marraine nous a reservé une superbe surprise....elle est dans l'attente de son deuxième enfant et ce sera un petit copain qui devrait arriver en juin !!! Youhouuu !!

Des ressemblances ? ;-)

A toi aussi Tatie Sandrine, je t'adresse un énooorme Je t'aime et un Graaand merci...pour avoir parcouru 10 000 kms afin de me seconder à la maison. Tu as été parfaite....Merci, merci, merci !

Je voudrais juste adresser un GRAND merci et un ENORME Je t'aime à David qui a fait preuve de beaucoup de patience pendant ces longues heures. Les papas ont souvent l'impression d'être inutiles. David m'a confié qu'il aurait aimé pouvoir en faire plus pour me soulager lorsque je tentais de dompter mes contractions. Je voudrais lui dire que sa simple présence, ses yeux remplis d'amour mêlé de fierté et de compassion ont suffi à me faire tenir.
Merci à lui d'être resté avec moi deux longues nuits à l'hôpital à m'assister comme jamais il n'a dû le faire. D'avoir fait nombre d'aller-retours entre l'hôpital et la maison....Merci d'être le papa qu'il est.

Pour le moment nous hésitons entre deux prénoms, tous deux atemporels comme Louise.
Nous vous révélerons le prénom une fois adopté, quelques indices :

-le premier : je suis le prénom d'une Héroïne française qui vient d'Orléans

- le deuxième : j'ai été particulièrement exposé en 2011 lorsque la carrière d'une chanteuse à grande voix a explosé.

A vos méninges ! ( c'est fastoche ;-))