Poux ! Eh oui je n'y ai pas échappé.....J'ai attrapé les petits copains les poux et je peux vous dire que je les DETESTE !!!! Ils m'embêtent parce que maman est obligée de passer beaucoup de temps à me coiffer et mes cheveux ce n'est pas une mince affaire. J'en ai beaucoup ! Après de longues semaines à mener un combat sans failles, nous avons réussi à nous en débarrasser. Jusqu'à quand ?

Je ne tombe pas forcément beaucoup malade mais lorsque je le suis, j'ai souvent une otite doublée d'une rhino-pharyngite. Dernièrement j'ai ajouté un mot en -ine à ma liste : l'angine. Le mois de décembre aura été compliqué à ce niveau. Heureusement, j'ai été épargnée à Noel....

Autant de jours et de mois qui m'ont vue m'épanouir dans bien des domaines : les relations aux autres, la motricité fine, l'autonomie lors des repas....bref, autant de temps durant lequel je me suis imposée comme étant une petite fille à caractère.
Et c'est aussi le temps qu'il m'a fallu pour lâcher prise, pour me lancer, pour gagner en confiance. Il a suffi d'un soir, soir de fête où la musique battait son plein. Mon parrain venu de Toulouse était là, et comme pour lui prouver à lui ce dont j'étais capable et honorer sa venue, je me suis lancée ! 3 pas une fois puis 15 le lendemain droit devant. Puis plus rien pendant des jours.
Nous avions vu une psychomotricienne afin d'avoir un bilan de mes acquisitions. Le bilan dura 3 quarts d'heure et il en était ressorti que je n'avais pas réellement de problèmes si ce n'est que j'avais une appréhension assez forte de l'espace et que je n'avais pas pris conscience de mon corps et de ses facultés. Tout un travail en perspective donc.
Mes parents s'étaient mis d'accord pour un deuxième rdv où des exercices pratiques devaient m'être proposés. C'est ce jour-là, jour du 2ème rdv que je me suis décidée à marcher....comme pour faire mentir mes parents.
Nous n'avons pas encore revu la psychomotricienne. Nous préférons voir mon évolution. Mais pour l'instant, bien que très prudente, j'avance doucement mais sûrement ! Et j'aime ça !

Mon amie la varicelle a débarqué par surprise alors que nous nous étions octroyé deux jours de vacances à Annecy....quelle ne fut pas la surprise de mes parents de voir mon dos rempli de boutons au moment de me donner le bain. J'avais effectivement montré des signes de fatigue et d'agacement mais loin d'eux l'idée de me voir contracter la varicelle...Et pourtant, maman avait eu l'occasion de voir plusieurs enfants de la crèche avec des restes de boutons sur le visage. Elle aurait dû se méfier !! Au final,nous avons eu une bonne semaine de boutons. Nous avons opté pour de l'homéopathie et pour une lotion lavante, sachant que la varicelle ne se traite pas réellement. Les boutons ont bien séché, et je n'en garderai que peu de souvenirs. Maman, elle, se souviendra de la toute première nuit où les démangeaisons se faisaient plus vives....Nous avions très peu dormi !

Alors depuis la dernière fois un peu de changement niveau motricité. Je marche à 4 pattes après avoir longtemps préféré le marcher "en lotus". Je me déplace bien et vite. Je ne suis en revanche pas prête pour la marche. Je rechigne à me mettre debout et quand je le fais c'est pour peu de temps. Mes parents n'insistent pas, je finirai bien par m'y mettre.
Niveau alimentation, j'ai moins d'appétit pour pas mal de choses hormis pour le riz que je ne refuse jamais. Or j'ai des problèmes de transit donc mes parents doivent jongler pour me faire manger autre chose que du riz. Sinon vous l'aurez compris, j'adooooore le chocolat (je tiens cela de mes deux parents !).
Je commence à balbutier certains mots et je chantonne beaucoup. La musique reste une de mes activités préférées puisque je me dandine dès que j'entends un morceau qui me plaît. J'ai une nouvelle chorégraphie qui consiste à faire tourner mes bras devant moi.
J'aime beaucoup rire et même si je peux piquer des colères quand on me contrarie, je n'en reste pas moins une petite fille gracieuse et joueuse.

J'ai des dents !! Pour encore mieux mâcher. Faut dire que même sans dents, j'avais très bien compris comment il fallait faire. Je me suis très tôt attaquée aux boudoirs, au pain et j'en passe. Sur la photo, on peut en voir une ! Sa petite copine est apparue peu après, ce qui m'en fait deux belles !

Donc voilà, il restait deux semaines à mes parents pour trouver une solution...Eux-même étaient épuisés...Les nuits étaient parfois aussi compliquées que les journées. Rdv a été pris chez le médecin traitant pour essayer de comprendre. Après avoir écouté maman attentivement, le docteur a fini par lui dire de manière assez catégorique : "votre enfant est épuisée". La claque ! L'ordre avait été donné à maman de me faire dormir le plus possible. Le docteur a mis le doigt sur le fait que je n'avais jamais su faire une sieste de plus d'une heure. Elle nous a rappelé qu'un enfant devait dormir au moins 3 heures d'affilée une fois par jour. On était très loin du compte. Je multipliais les courtes siestes et généralement dans les bras. Donc changement de tactique ! Elle a demandé à mes parents de me priver des bras et de me faire dormir le plus possible dans mon lit (que j'avais toujours plus ou moins refusé). Maman lui a expliqué que je pleurais beaucoup si on me laissait dans mon berceau. Qu'elle m'avait déjà laissée pleurer 3 quarts d'heure mais qu'elle ne s'était jamais résolue à aller au delà. Le docteur leur a alors dit que rien ne les interdisait de me laisser pleurer plus longtemps. Ils pouvaient aller jusqu'à deux heures voire plus...que j'aurais eu les yeux gonflés mais rien de bien méchant. Maman ne savait plus quoi penser....c'était une décision difficile à accepter.
Après le passage chez le docteur, le soir même mes parents ont appliqué les nouvelles règles....et m'ont laissé pleurer 1h30 entrecoupée d'une tétée. Ca a été la soirée la plus longue qu'ils aient connue. J'étais dans tous mes états. Je me suis finalement endormie d'épuisement....et j'ai dormi 2h30 d'affilée...

Je suis une petite fille agréable, souriante à souhait et bavarde...mais voilà, j'ai eu une période très compliquée qui a fait de moi un bébé difficile à gérer, autant pour mes parents que pour Sonia, ma nounou. Les problèmes de poids résolus, ont suivi des problèmes de pleurs, de siestes très courtes, de colères, de tension et d'anxiété palpables. Même chez la nounou chez qui tout allait bien au début, les choses se sont détériorées. Je pleurais beaucoup et longtemps au moment de la sieste, au moment du biberon...bref, des moments difficiles à gérer. Même à la maison, mes parents ne comprenaient plus. Lors de mes premiers mois, le médecin nous avait conseillé de favoriser le plus possible les bras et l'écharpe. J'étais une enfant angoissée pour des raisons qui n'étaient pas forcément faciles à expliquer donc il fallait me rassurer. Mes parents l'ont fait et ma nounou aussi !
Mais voilà, à un moment donné, même les bras ne m'allaient plus....et la nounou a fini par craquer devant son impuissance à me calmer. Elle a présenté sa démission le coeur meurtri parce qu'elle était face à un échec...et parce que pour nous la situation se compliquait sérieusement. Maman devait reprendre le travail une semaine après la démission...pas de grands-parents ni même d'amis pouvant prendre le relais....
Finalement devant notre situation et nous expliquant de manière plus approfondie ses difficultés liées aussi à des problèmes de santé de son côté, Sonia a bien voulu réessayer jusqu'aux vacances d'avril pour laisser du temps à mes parents. C'était LA semaine décisive...

Nous avons revu le docteur lors de ma visite du 4ème mois et quelle surprise lorsque la balance a affiché 6 kgs tout ronds ! Il faut savoir que j'ai peiné à prendre du poids durant les premiers mois. Pas plus de 100 g par semaine voire 80 g. Depuis que maman a inclus le lait infantile en plus de son lait à elle, j'ai explosé ! Me voilà avec 1 kg 300 de plus en un mois. Mes parents sont donc très soulagés de ce côté. Je grandis normalement et mon tour de tête est dans la haute moyenne. Donc tout va bien. Là où les choses se compliquent c'est au niveau de mon sommeil....Le docteur n'a pas eu trop le choix. Mesures radicales. Je vous raconte cela dans un autre post !

Alors comme maman l'annonçait pour le deuxième mois, mon poids a causé quelques interrogations. Et ce troisième mois aura été le mois de toutes les frayeurs !
D'abord, les quinze premiers jours je ne prenais quasiment pas de poids.
Je suis passée de 4 kgs tout ronds lors de ma visite du 2ème mois à 4kgs et pas un gramme de plus 10 jours après, lors d'une pesée à la PMI. Panique pour maman qui s'est tout de suite remise en question. Pour elle son lait ne devait pas être bon pour moi. Le médecin a essayé de la rassurer en lui disant que je n'avais certes pas pris, mais que je n'avais pas perdu....maigre consolation pour maman qui faisait des pieds et des mains pour favoriser l'allaitement ! Sur le conseil du médecin l'allaitement a été maintenu.
Une semaine après j'avais grossi de 80 kgs. Encore trop juste...Maman désespérait.
Une pesée a été instaurée tous les lundis à la PMI. J'ai aussi eu l'occasion de mettre mes premiers vaccins que j'ai très bien supportés.
Le lundi d'après, la balance annonçait 4kgs185, donc + 105 g. Un peu mieux mais pas flamboyant !!
Puis maman, fatiguée de toutes ces pesées, s'est dit qu'il valait mieux arrêter de stresser et de me laisser évoluer à mon rythme. Le médecin lui avait dit que j'étais d'un gabarit mince et que de prendre peu faisait partie du jeu.
Après tous ces petits soucis de poids, un autre problème est survenu. Le médecin a détecté un petit souffle au coeur. N'étant pas certaine de son diagnostic, elle nous a tout de même dirigés vers un cardiologue de l'hôpital où je suis née. Nous avons eu un rdv 15 jours après. Ce fut 15 jours de stress pour maman qui avait du mal à digérer la nouvelle.
Nous y sommes allées hier et tout va bien. Aucune anomalie détectée ! Ouf !
En plus, j'ai repris du poids : 400 g en 15 jours. Un record. Je fais donc actuellement 4kgs700. Pas exceptionnel mais mieux !

Mes parents semblent rassurés. Ils espèrent que je me maintiendrai ainsi longtemps.

Le bilan n'est pas mauvais mais encore une fois, il faut se rendre à l'évidence, nos puces sont des crevettes. Je visais les 4 kgs, estimant que c'etait un minimum. Et bien du haut de ses 55 cms, notre puce fait 4kgs tout ronds. Une prise de poids timide mais une prise de poids quand même et qui semble satisfaire le docteur, qui du coup, souhaite que je continue l'allaitement (pour mon plus grand plaisir !).
Pas de reprise me concernant avant fin février ce qui me laisse un peu de temps pour l'allaitement et l'eventuel sevrage avant la reprise du boulot !! Les nuits sont encore difficiles mais je savoure les têtes à têtes avec ma puce. Ils me sont indispensables pour profiter au mieux de ma deuxième merveille.

Hé oui, il a fallu nous rendre à l'évidence, l'allaitement ne donnait pas entière satisfaction : Adèle grossissait peu, les selles étaient de plus en plus vertes et les pleurs de plus en plus fréquents surtout la nuit. Une mise au point avec notre nouveau médecin spécialiste de l'allaitement nous a remis sur le droit chemin.
Alors que l'hôpital où j'ai accouché m'avait demandé de réguler au mieux les tétées d'Adèle jugées trop nombreuses (environ 15 par 24h), ce qui m'avait amenée à la faire téter toutes les 3 ou 4 heures une fois de retour à la maison ( ce qui semblait lui convenir), voilà que le médecin me demande de revenir au schéma du début. Soit une tétée toutes les 2 heures voire toutes les heures notamment en fin de journée. Le même rythme que pour Louise...Je savais donc ce qui m'attendait. Un minimum de 12 tétées par 24 heures.
Un rendez-vous a été pris pour vérifier le poids dans 15 jours et voir si les pleurs ont diminué.
J'ai entre temps vu la sage-femme et la prise de poids se fait doucement mais sûrement depuis le changement de rythme : + 100 g en 5 jours et des selles qui ont viré au jaune ! Merci docteur et bonjour la fatigue ! ;-)
Pour ce qui est des pleurs, ne vous fiez pas à son beau sourire... Adèle aime définitivement beaucoup les bras...et se fâche si elle n'en profite pas !

Adèle a eu un mois hier ! Autant vous dire que je n'ai pas vu le temps passer...
Passage chez le docteur, un nouveau. Elle a procédé aux examens habituels. Petit bilan pour notre puce : 3,500 kilos, 52 cms. Une prise de poids relativement mince, ce qui m'a un peu inquiétée même si le médecin m'a affirmé que Adèle était en forme. Mon lait est-il assez nourrissant ? Je suis toutes les recommandations qui m'avaient été faites comme pour Louise. Donner le sein jusqu'à ce que l'enfant prenne le gras. Revenir systématiquement sur le dernier sein lors des tétées suivantes...Bref, je suis au taquet mais pour l'instant cela fonctionne à moitié, surtout que les selles de Adèle passent du jaune au vert très souvent....ce qui n'est pas bon signe.
J'ai refait appel à la sage-femme pour un suivi du poids ! je suis confiante tout de même.
Pour ce qui est des nuits, elle a fait une très bonne nuit pour son premier mois : 23h30 - 4h00 puis 5h00-8h00. Pas mal !!

Voilà à J-8, je commence sérieusement à entrer dans une phase mêlée de nostalgie et d'impatience. Celle qui vous fait dejà regretter votre ventre tout rond, les mouvements de bébé, les derniers jours en tête à tête avec celle qui sera l'un des amours de votre vie.
Dans mon cas, c'est aussi redescendre de mon petit nuage, celui qui pendant neuf mois m'aura épargnée. Aucune douleur de l'utérus liée à l'endométriose. La grossesse est LE remède contre cette maladie. Une fois que la grossesse est passée, elle revient. Une fois le retour des règles, elle reprend son activité. J'angoisse un peu. Bébé me protégeait jusque là de son avancée. Comme il me protégeait de l'asthme et de mes allergies. Chose incroyable, pas une crise d'asthme pendant 9 mois, pas d' allergie. Au revoir ventoline et cortisone.
L'allergologue m'a même dit, il vous faudrait être enceinte toute votre vie pour être tranquille.
Le retour de tous ces "désagréments" ne viendront pas gâcher le bonheur qu'est le mien d'accueillir notre surprise. Mais il est dur de ne pas y penser. Et qui sait ? Peut-être que cette deuxième grossesse aura éradiqué tous ces maux ! Les miracles existent. J'en ai eu deux ! ❤️

J'avais opté pour des petites chaussures fermées ce jour-là et il avait fait assez chaud...Quelle mauvaise idée. Je suis ressortie de là avec de grosses difficultés à marcher et des petits pains à la place des pieds. Du coup j'ai dû investir dans des sandales afin de me soulager. J'en abuse encore un peu jusqu'à mon congé. Etre prof veut aussi dire passer de salles en salles et être souvent debout. Pas facile tous les jours à ce stade de la grossesse !

Fin du sixième mois et décidément cette grossesse n'est pas des plus simples. C'est en allant chez la sage-femme que je me suis rendue compte des petits bobos dont je souffrais.
Entre la sciatique, les mycoses, les contractions (fausses mais tout de même...), les insomnies et les chutes de tension, les jours peuvent sembler longs !
Je dors peu et très mal. J'ai eu un traitement homéopathique...J'attends d'en voir les effets. Je dors souvent sur le canapé en milieu de nuit pour ne pas embêter mon chéri. Et dire que je reprends dans 15 jours avec mes chers collégiens et lycéens....Vais-je tenir le coup ? La sage-femme avait l'air sceptique. Affaire à suivre !

Je profite d'un article que j'ai lu d'une copinaute sur l'accueil qu'elle a reçu lors d'un passage aux urgences pour mettre par écrit également les différentes réactions que j'ai pu avoir de nos grands médecins français, nos têtes pensantes, nos sauveurs de l'humanité...
Je respecte leur métier et leur savoir, mais parfois certains ne savent pas faire ! Ou peut-être ne veulent plus bien faire.

Je m'étais rendue aux urgences un dimanche soir en tout début de grossesse. Je devais être à 6 ou 7 SG. Une douleur lancinante du côté droit m'avait fait souffrir toute la journée. J'avais pris mon mal en patience et m'étais finalement décidée à consulter en urgences. Pas de sang mais des craintes quand même. Le médecin m'a accueillie très froidement en me demandant ce que j'avais. Je lui explique et là elle soupire ouvertement en me disant qu'elle en a assez de "ces patientes qui viennent pour rien". Elle me fait quand même une échographie de vérification et me dit"oui il y a bien une grossesse (comme si je ne le savais pas !!!!) et votre douleur ne vient pas de là. Je ne peux rien faire pour vous."
La scène vue comme ça n'a rien de choquant mais c'est le ton employé tout au long de l'examen qui m'a déplu. Comme si nous n'avions pas le droit de nous inquiéter.....Ils sont censés nous rassurer. Je suis repartie de là presque honteuse de m'être inquiétée, alors que c'est humain.
Autre entretien. Cette fois avec un gynécologue en maternité pour une consultation de routine. Il complète mon dossier de grossesse. Me pose tout un tas de questions (utiles pour le coup) et à la question "souffrez -vous d'une maladie en particulier ? ", je lui réponds "oui je fais de l'asthme et de l'endomètriose". Il relève la tête de son dossier, me regarde et me dit "si vous souffriez d'endomètriose, vous ne seriez pas enceinte devant moi"....j'ai cru que j'allais exploser....
Il continue en me demandant si j'ai déjà subi des opérations. Je lui réponds "oui... deux coup sur coup en 2008...pour mon endométriose". Il relève la tête et me dit "ah" et finit par le noter sur mon dossier en me demandant plus de précisions.
Comment peut-on mettre la parole des patientes en doute à ce point ?? Il m'a blessée ce jour-là, sans même s'en rendre compte.
Heureusement, nos médecins ne sont pas tous comme cela. Je viens de rencontrer une sage-femme très à l'écoute. Et ça fait du bien !!!