Mardi 14 juin 2016 (2ème partie) Avant l'arrivée des pompiers, j'appelle l'école pour les prévenir que ce sera la grand mère de Selene qui va la récupérer. 15 minutes après, les pompiers arrivent. Ils me demandent de m'asseoir, de leur donner des renseignements sur ma grossesse, la fréquence des contractions et leur intensité. Ils amènent le brancard et m'installe. A ce moment là, je me dis que j'ai abusé, que j'ai n'ai pas mal plus que ça et que je n'aurai peut être pas du les appeler. On me monte dans l'ambulance, tête vers les portes pour que le médecin puisse m'examiner et m'accoucher sur le trajet si besoin. L'équipe est extra, je suis détendue et je fais totalement confiance. Le docteur m'examine donc avant de partir puisqu'elle se demande s'il vaut mieux partir ou m'accoucher sur place... Il est 15h45, je suis dilatée à 3... A chaque contraction, je perds toujours du liquide... En 1/2 heure, le col a bien bougé... Effectivement ça va aller vite. Le docteur prend la décision de partir, quitte à s'arrêter sur la route. Elle m'explique qu'il fait bon et qu'il n'y a pas de risque en cette saison à accueillir bébé dans l'ambulance. Elle me précise aussi que vu que c'est un petit prépa, c'est mieux de se rapprocher le plus de la mat et qu'ils sont équipés pour réanimer le bébé également.
Allez, c'est partit, on prend la route : je crains les secousses sur nos petites routes de campagne mais en étant allongée, je suis bien mieux que si j'avais été en voiture. Pendant, le trajet, l'ambiance est au beau fixe : je suis toujours détendue, je leur précise dès que j'ai une contraction. On parle du prénom. Je leur dis que si j'accouche sur la route et que c'est une fille, je lui donnerai leur prénom...lol. Elles me répondent "il vaut mieux pas !". On arrive sur la Nationale, je sens la poche des eaux se vider à chaque contraction. Je suis trempée... Les médecins jettent un œil par la fenêtre: on est dans la foret de Montargis, on approche. Ca y est on arrive, on descend le brancard. J'ai le temps de dire aux chauffeurs qu'ils ont bien roulé et que je n'ai pas eu trop mal... lol. Les médecins me disent : "allez, dernière étape, vous n'accouchez pas dans l'ascenseur !!". Les contractions sont plus rapprochées et plus fortes mais la douleur reste gérable.
La sage femme de la mat qui m'accueille me reconnaît direct ( pour la petite histoire, elle habite le même village que moi et sa nièce et sa fille sont dans la même classe que Selene). Souvenir à jamais gravé pour elle comme pour moi : on s'est d'ailleurs revue à la kermesse de l'école 2 semaines après l'accouchement et aux sorties des classes 😄.
Elle m'ausculte avant de descendre du brancard : je suis presque à 4. Il est un peu plus de 16 heures. Elle me passe en salle de travail. On m'installe et on me laisse mon legging trempé sur moi : pas terrible la sensation 😒. On me met un monito, vérifie ma perf (posée par les pompiers)... On me laisse dans la chambre, il est 16h15 : une heure que j'ai perdu les eaux.
Quelques temps après, la sage femme revient et me demande si je veux la péridurale. J'hésite... J'ai plus mal que pour Selene, le travail étant tellement rapide et les contractions rapprochées que je n'ai pas bcp de répit. Mais le coté naturel me tente de nouveau aussi, alors je dis oui mais pas tout de suite. Elle va donc préparer mon dossier et prévenir l'anesthésiste. 1/4 l'heure plus tard, elle revient et me dit qu'il manque un résultat de pds suite à mon rendez vous avec l'anesthésiste. Je ne comprends pas, vu le nombre de fois où j'ai été hospitalisée qu'on ne l'ait pas vu avant... Les contractions s'enchaînent ...et je dois attendre les résultats du labo pour qu'on me pose la péri. La sage femme m'avouera après qu'elle savait déjà que ça serait trop tard pour moi. Mais elle m'a épargnée cette nouvelle pour éviter que je panique !! Message déposé le 10.07.2016 à 14:14 - Commentaires (0)
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