En début de soirée, je trouvais que mon bébé émettais un drôle de bruit en respirant, il sifflait. La sage femme m'ayant rassurée je ne me suis pas plus inquiétée que cela.
Mais plus tard dans la soirée Armand s'est mis à avoir beaucoup de difficultés pour respirer, il étouffait.
La puéricultrice est venu pour lui faire une aspiration, ce qui l'a soulagé dans l'immédiat. Mais 10 minutes plus tard, c'était reparti, il étouffait, il n'arrivait pas à respirer. Je me suis mise à paniquer. Les puéricultrice l'ont emmené afin que le pédiatre l'examine.
Il est 22h, je suis seule, j'ai peur, j'attend, je pleure, je panique.
22h15 le verdict tombe, mon bebe va être transféré dans un autre hôpital en néonatalogie car ils ne sont malheureusement pas équipés ici pour gérer son cas. On m'annonce dans la foulée que je ne pourrai le rejoindre que le lendemain.
Ce fut l'annonce de trop. La fatigue, la chute d'hormone, la peur, peu importe la raison, ont eu raison de moi. Je me suis effondrée. J'ai pleuré, encore et encore, j'entendai mon tout petit étouffer et je ne pouvais rien faire pour le soulager, et pire encore on voulait me l'enlever à même pas un jour de vie.
C'était inconcevable pour moi.
Je me suis mise dans un tel état qu'ils ont eu pitié de moi, et ont finalement cédé. Je vais pouvoir être transféré en même temps que mon fils. Nous serons séparés pour la nuit, lui en néonatalogie moi à l'étage au dessus Mais dans le même établissement. Cette nouvelle m'apaise un peu.
Le transfert a eu lieu à minuit.
Mon bébé hurlait. Et moi impuissante je pleurais.
Nous avons été rapidement pris en charge à notre arrivée.
La pédiatre de garde à examiné armand et on a pu poser un premier diagnostic.
L'accouchement ayant été très rapide, du liquide à du rester dans les voies respiratoires de mon tout petit. L'aspiration a du être mal faite et ce serai donc le problème principal.
Pour être certaine de ne pas passer à côté d'un autre Souci, elle me dit qu'Armand va passer la nuit en couveuse et faire qq examens tout au long de la nuit et rester sous surveillance.
Elle me conseille d'aller dormir un peu en me promettant de venir m'informer de chaque événement et de me réveiller pour chaque tétée. (C'était en effet une de mes angoisses, Comment gérer l'allaitement en couveuse).
Je me suis exécutée n'ayant pas trop le choix, pour allaiter il faut se reposer et cela faisait bientôt 48h que je n'avais pas fermé les yeux.
Je me suis écroulée en pleurant seule dans cette nouvelle chambre, loin de ma maison, de ma fille, de mon mari, et de mon bebe.
