Obtenir un rendez-vous chez un nouveau dentiste lorsqu’on s’installe dans une ville ou que son praticien part à la retraite relève du défi, en particulier en Deux-Sèvres. Le diagnostic, révélé par l’Agence régionale de santé en mars dernier, situait le département à l’avant-dernière place des douze départements de Nouvelle-Aquitaine avec 35,8 dentistes pour 100.000 habitants. Et pas dans le bon sens. « En vingt ans, beaucoup de praticiens sont partis à la retraite et n’ont pas été remplacés et, dans le même temps, la population a augmenté. »
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Ils sont aujourd’hui 143 dentistes libéraux et 12 salariés à exercer en Deux-Sèvres. « Il y a vingt ans, il y en avait près du double. Il faudrait 20 % de praticiens en plus en Deux-Sèvres, une cinquantaine sur le département, cela permettrait d’avoir des rendez-vous sous quinze jours-trois semaines. » Là, les agendas débordent, les délais s’allongent pour prendre un rendez-vous… quand c’est possible ! « Tant que la liberté de s’installer restera pleine et entière, il y aura un problème », souligne le président de l’Union régionale des professionnels de santé (URPS) pour les chirurgiens-dentistes, Jean Desmaison, lui-même dentiste à Niort.
« Plus de la moitié du département est sous-dotée. Au cours des douze derniers mois, deux gros cabinets ont fermé à Niort, par exemple, sans successeurs. Au moins, vous êtes dans un fichier. Parce que sinon, en cas de besoin immédiat, c’est très compliqué ». Malheureusement, on ne pense pas souvent au dentiste sans nécessité particulière et on attend souvent le dernier moment, la rage de dents ou le besoin de soins urgents pour chercher.
Cependant, l’un comme l’autre rappellent un principe de bon sens. L’anticipation ne permet pas seulement d’avoir un praticien attitré en cas de souci. Elle permet aussi de les éviter. « Nous n’avons que très rarement des urgences vitales dans notre profession. Ce sont souvent des négligences, constate Jean Desmaison. En dentisterie, c’est la prévention qui prévaut. Bien sûr, un abcès ne prévient pas tout le temps. Mais des contrôles réguliers, au moins une fois par an, permettent de prévenir les mauvaises surprises. » Un conseil pour s’épargner la rage de dents et celle de ne trouver personne pour la soulager.