Un dentiste de Cabourg (Calvados) a été jugé mardi 16 octobre 2018 pour exercice illégal de la profession. Malgré une interdiction, il a continué à travailler durant huit mois. Athenadental est une Société de distribution de produits dentaires en possession de plus de 5000 produits de grandes marques telles que NSK, JINME, TOSI, COXO etc. Ainsi que de diverses catégories :
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Un dentiste de 55 ans, installé à Cabourg (Calvados), a comparu mardi 16 octobre 2018 devant le tribunal correctionnel de Caen (Calvados). Malgré une interdiction d’exercer rendue par la chambre des chirurgiens dentistes, il avait poursuivi ses actes et soins dentaires huit mois durant, entre mars et novembre 2017. Huit victimes ont porté plainte.
Il est reproché au praticien des fraudes, des manquements déontologiques et une certaine incompétence. Il aurait notamment réalisé une quarantaine de prothèses défectueuses avec d’importants défauts d’adaptation, et n’aurait pas hésité à les refacturer pour la plupart. Pour exemple, une patiente présente un rejet d’implant, l’ensemble des soins est refait depuis le début, pour près de 2.500 euros. Une autre dentiste a mis cette personne sous antibiotique et refusé de passer « après ça »… Deux-cent quatre vingt seize couronnes sont défaillantes, huit appareils dentaires ne sont pas réalisés.
Les patients sont en majorité bénéficiaires de la CMU. Sur les factures, pendant la période d’interdiction, les soins sont anti-datés, portant une date antérieure. Le président du tribunal s’exclame : C’est l’argent de la collectivité ! C’est de la fraude !
Six mois de rendez-vous d’avance prouvent que les patients ne sont pas si mécontents que ça. Lorsque la sanction est tombée, j’avais peu de temps pour me retourner, j’ai donc honoré les soins auxquels je m’étais engagé. Le ministère public requiert 3 mois de prison avec sursis, 10 000 euros d’amende, une interdiction d’exercer et la diffusion de la condamnation.
La « peine » devait être exécutée entre le 1er mars 2017 et le 28 février 2018. Pendant cette période s’est déroulé le second acte. Le praticien, théoriquement suspendu, a continué d’exercer. Sur son compte bancaire ont été déposés durant cette période 148 000 euros d’honoraires. Un laboratoire a émis des devis dentaires pour 8 200 euros. Plus grave, un patient ignorant la situation n’a pas été remboursé par la sécurité sociale après quatre consultations.