Les composites utilisés en dentisterie évoluent et les photo-initiateurs entrant dans leur composition ont des spectres de réaction différents. En effet, les composites clairs, voire transparents, sont de plus en plus utilisés pour des raisons esthétiques et possèdent moins de camphoroquinone, ce qui leur donne une teinte jaune. Donc, pour répondre aux besoins cliniques, les lampes doivent émettre un large spectre lumineux apte à polymériser des matériaux contenant des photo-initiateurs, comme la camphoroquinone (CQ), mais aussi les photo-initiateurs comme la phenylpropanedione (PPD) ou la lucirine, utilisées dans la composition de matériaux clairs ou transparents. Athenadental est une Société de distribution de produits dentaires en possession de plus de 5000 produits de grandes marques telles que NSK, JINME, TOSI, COXO etc. Ainsi que de diverses catégories :
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Par ailleurs, pour les praticiens mais aussi les universitaires, il est très difficile, voire impossible, de connaître exactement les photo-amorceurs ou les photo-initiateurs contenus dans les matériaux que nous utilisons pour restaurer les dents.
Actuellement, certaines lampes à polymériser comportent une ou plusieurs diodes auxiliaires permettant d'obtenir une large bande spectrale, et de couvrir l'ensemble des spectres d'absorption correspondant aux photo-initiateurs présents dans les matériaux utilisés. Ceci est très important en clinique pour la pérennité de nos futures restaurations.
Pour assurer la pérennité de nos restaurations directes ou indirectes, une polymérisation adéquate est indispensable. Les praticiens prennent conscience de l'importance de la source lumineuse appropriée, de la puissance lumineuse convenable et du temps d'exposition nécessaire afin d'accomplir une polymérisation d'une épaisseur raisonnable. Pour une bonne polymérisation, l'énergie adéquate délivrée au matériau est essentielle : elle est exprimée en milliwatts (mW). Elle correspond à l'irradiation du matériau avec une lumière de longueur d'onde spécifique. Les caractéristiques des lampes à polymériser varient en fonction de leur puissance de sortie, du diamètre des embouts, et de la quantité de chaleur émise.
La puissance de sortie est caractérisée par l'intensité lumineuse, le plus souvent mesurée en mW / cm2. L'intensité sortante est donc le facteur clé qui dictera la vitesse et l'étendue de la réaction de polymérisation. Quasiment toutes les lampes possèdent actuellement une intensité minimale susceptible de provoquer une polymérisation adéquate d'une épaisseur de 2 mm de matériau. Selon le temps de polymérisation recommandé par les fabricants et selon de nombreuses études, une intensité lumineuse minimale égale ou supérieure à 400 mW / cm2 est nécessaire pour accomplir une polymérisation complète des matériaux atteignant une épaisseur de 2 mm. L'un des problèmes associés à la photopolymérisation est la quantité de lumière disponible (pour exciter l'initiateur) qui diminue rapidement de la surface vers le fond de la restauration par l'absorption et la dispersion de la lumière. Il semble donc préférable de parler de la quantité totale d'énergie délivrée au matériau à une longueur d'onde appropriée.
On peut démontrer qu'en utilisant le même niveau énergétique (intensité × temps), une lampe à polymériser de faible intensité peut donner le même degré de conversion qu'une lampe à haute intensité, jusqu'à une certaine épaisseur de matériau. Par exemple, pour un composite qui nécessite une exposition de 20 secondes avec une intensité de 800 mW / cm2 pour une profondeur de 2 mm, la quantité totale d'énergie impartie au matériau sera le produit de ces deux facteurs : 20 s × 800 mW / cm2 soit 16 000 mJ / cm2 (16 J / cm2). Alors, toute combinaison de temps et d'intensité qui donnerait 16 J / cm2 donnerait une polymérisation complète du matériau. Étant donné la complexité de la polymérisation, une simple extrapolation de la réciprocité entre intensité et temps ne peut pourtant être déduite simplement pour des valeurs d'intensité très fortes et pour des temps d'exposition très courts.
Actuellement, des temps de 10 à 20 secondes sont préconisés et la quantité d'énergie de 16 J / cm2 est validée par la profession dans de nombreuses études. Il faut donc retenir ce qui importe : la quantité de photons émis à la longueur d'onde adéquate.