1er rdv avec la psy du CMP Lundi 14 après-midi j'ai eu mon premier rdv avec le Dr V*, la psy du CMP.
Je l'ai trouvé de suite agréable : souriante, cool, décontractée. Elle m'a mise à l'aise.
Après un bref récapitulatif des raisons qui m'ont amené à consulter, je lui ai parlé des 2 choses importantes sur lesquelles je veux travailler : ma mère, et mes filles.
En ce qui concerne ma mère qui m'a rabaissé et violenté physiquement et psychologiquement pendant une dizaine d'années, elle a tout de suite cerné son caractère. Elle l'a bien décrite comme manipulatrice, aimant les situations théâtrales, grossière. Elle a su presque sans rien dire, deviner qu'avec elle rien n'est gratuit, qu'elle me demande toujours des services et qu'elle me critique dans tous les domaines.
Si je n'arrive pas à m'imposer et la remettre en place c'est parce que j'ai toujours eu peur d'elle et que je devais faire ses quatre volontés, sous peine de représailles.
Elle m'a dit qu'il va falloir que je "détricote" tout ce que j'ai pris pour argent comptant depuis mon enfance. Que j'apprenne à dire non, à mettre de la distance, physiquement parlant, entre nous deux. Que je ne réponde plus de suite à ses sms, que je la vois moins.
Et je sais que je vais réussir car je me sens prête. J'en ai marre d'être considérée comme une gamine dans mes choix de vie et comme une serpillière juste bonne à dire "amen" à chaque fois.
Par rapport à Noélie, elle pense que j'ai fais une dépression du post partum car je n'ai pas pu faire le deuil de mon père pendant ma grossesse.
Etant "rigide" à cette époque, du point de vue émotionnel et psychologique, je n'étais pas "malléable" et n'ai pas pu offrir à Noélie la place qu'elle méritait dans notre famille. Pourtant elle était voulue et désirée. Se sentant abandonnée, pour attirer mon attention, elle hurlait donc toute la journée.
Elle m'a dit également que ma mère ne m'a jamais passé le "relais de la maternité", ce qui est vrai. Elle m'a aussi parlé du fait que je dois casser le schéma "auxiliaire de vie, avec deux filles", pour m'éloigner d'elle. Je ne demande pas mieux !
La psy m'a demandé si je prenais un traitement et si j'en voulais un. J'ai répondu non, n'ayant aucune idée noire, le moral étant plutôt bon, et ayant besoin de toutes mes facultés pour m'occuper de mes enfants.
Je la revois donc fin janvier. Je continue la sophro, j'y vais d'ailleurs mardi. Et je revois l'infirmière mi-décembre. Message déposé le 18.11.2016 à 17:36 - Commentaires (0)
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