Comme je le disais dans mon précédent post, en un mois de temps, les choses ont bien évolué pour ma Poupougne.
Elle boit enfin son eau seule (au bibi ou dans sa tasse d'apprentissage), elle boit son lait seule (au bibi) et depuis presque une semaine, on la laisse manger seule.
Comme vous pouvez le constater sur les photos, parfois ça se passe impeccablement bien et parfois c'est le carnage lol.
Le principal c'est qu'elle soit fière de faire des choses seule, et que l'on puisse faire autre chose pendant ce temps.
J'avoue que j'avais du mal à la laisser faire, je suis toujours dans la précipitation (malgré ma grande organisation, il y a souvent un imprévu). Je me disais que si je le faisais moi-même, ça irait plus vite.
Noélie met aussi ses biberons à laver dans l'évier, en plus de mettre sa couche sale à la poubelle. Bon par contre elle a du jeter deux bibs sans qu'on s'en rende compte, donc on a du en racheter^^.
Elle a goûté un morceau de Kinder (merci à sa grand' tante) et un cornichon. Elle a recraché le morceau de poire venant du gâteau que sa mamie avait fait.
Elle dit "accord" pour "d'accord", "acole" pour "école". Elle imite le cochon et dit "à dada" pour le cheval.
Elle est moins réservée : hier en fin de séance de Babygym, elle a été faire d'elle-même un bisou à Nicolas l'animateur, alors qu'elle n'osait pas passer à côté de lui. Elle a laissé Christine, la dame de la mairie, lui faire un bisou; ainsi que ma psy.
Je l'ai laissé 3 fois ailleurs pour mes rdv (médicaux, entretien d'embauche - sans suite- et pour aller au ciné avec mon homme et notre aînée) : elle a crié au début, chez ses mamies et chez sa grand' tante, mais ensuite ça a été.
Avec sa soeur, c'est toujours "je t'aime...moi non plus" : soit elles font la queuleuleu en chantant "ahhh tut tut tut", soit elles se disputent une couverture ou un jouet.
Je pense qu'on progresse dans le bon sens. Mais comme je dis, il y a des jours avec et des jours sans, comme pour tout le monde.
Hier j'ai eu mon 2ème rdv avec la psychiatre (20mn d'attente pour 20mn de rdv!). Comme je n'ai pas de problème psychiatrique, sa collègue psychologue prendra bientôt le relais, pour que je puisse travailler avec elle sur mon (énorme) manque de confiance en moi, et toutes mes craintes.
Elle a vu aussi que la sophro me fait du bien.
Je continue mes efforts, essaie de positiver et de casser la routine du quotidien.
Je me pense sur la bonne voie. Je n'ai en tout cas, jamais fait tant d'efforts auparavant, tant pris sur moi pour y parvenir.