En revanche, le HP Elite x2 est un deux-en-un très compact et donc très transportable, d'autant plus que son chargeur est discret.La sortie casque du HP Elite x2 est d'assez bonne qualité. La distorsion est faible (0,02 %), tandis que le niveau de sortie est très élevé (250 mV rms). L'ensemble du spectre sonore est correctement restitué.
Les haut-parleurs sont en revanche tout à fait médiocres (graphiques ci-dessus). Les médiums sont relativement présents, tandis que les basses et les aigus brillent par leur absence. De plus, le volume maximal est faible. Bref, on vous conseille évidemment d'opter pour un casque.
Si vous avez encore 229 € à dépenser une fois le Elite x2 acheté, vous pourriez bien craquer pour l'USB-C Dock. Cette station d'accueil compacte — on pourrait croire à une grosse batterie externe pour smartphone — s'avère pourtant très complète. On y trouve en effet un port USB type-C et un port USB 2 à l'avant, deux ports USB 2, un port USB 3, un port Ethernet, un port HDMI et un DisplayPort à l'arrière. Le tout se relie via le port USB type C du Elite x2 et s'avère d'une très grande simplicité d'utilisation.
Si Microsoft a toujours été, historiquement, un éditeur de logiciel, l'entreprise est aussi devenue depuis une dizaine d'années un constructeur de produits comme la Xbox ou la Surface. Sa première tablette sous Windows date de 2013 et, depuis, elle n'a cessé d'affiner et d'améliorer son concept. Le Surface Book, sur le papier, semble être l'aboutissement de tous ces efforts, et Microsoft le présente comme le laptop ultime, celui qui ne fait aucune concession. Une absence de compromis qui se paie, puisque cet hybride est vendu entre 1649 et 2919 € (prix public sur le site de Microsoft), selon la configuration embarquée.
Nous étions impatients de tester l'autonomie du Surface Pro, mais également un peu inquiets étant donné que c'est un talon d'Achille de la Surface Pro 4. La surprise n'en a été que meilleure, puisque notre test de lecture sous Netflix (luminosité à 200 cd/m², écouteurs branchés, sous Chrome) a tourné pendant 8 heures. Un excellent résultat, qui place cet hybride pile entre un HP Spectre x360 (7 heures) et un MacBook Pro 13'' de 2015 (9h45).
En jouant sur la luminosité et l'économie d'énergie, on peut ainsi atteindre les 11h d'utilisation. Une recharge complète se fait par ailleurs en 2h15. La présence de deux batteries (une de 18 Wh dans l'écran, l'autre de 51 Wh dans le clavier) est une très bonne chose, même si, en contrepartie, l'autonomie en mode tablette reste faible (2 heures de lecture vidéo sous Netflix, pas plus).
Pas de miracle, la partie audio du Surface Book reste très moyenne et ne fait pas nécessairement mieux que celle des autres laptops du marché. La sortie casque délivre un son correct, avec très peu de distorsion, assez de puissance et une bonne reproduction du spectre sonore.
Côté haut-parleurs (graphique ci-dessus), c'est en revanche beaucoup plus mitigé. La puissance est très faible et la distorsion malgré tout très présente. Difficile de distinguer les basses, tandis que les aigus sont un peu trop présents.
La Go est une petite enceinte très simple qui tient dans la main. Elle est recouverte d'un revêtement en caoutchouc bien fini. Elle se décline en 8 coloris, dont la version noire de notre test. Même si elle n'est pas annoncée comme supportant des normes IP (projections d'eau, immersion...), elle peut encaisser quelques chocs et quelques chutes sans problèmes. Sa grille métallique frontale protège un minimum le haut-parleur. Malheureusement, aucune pochette de transport ou dragonne n'est fournie — alors qu'un emplacement est prévu pour cette dernière.
Sa taille (82 x 30 x 68 mm) et son poids plume (140 g) lui permettent de se glisser un peu partout, en toute discrétion. Le revêtement choisi offre en outre une bonne préhension, même s'il est vrai que des bords anguleux ne sont pas toujours des plus agréables. Son design et l'absence de radiateur passif de basses lui permettent d'être utilisée debout ou à plat sur le dos. Même si elle n'embarque pas de puce NFC, la Go est très facile à prendre en main et à connecter. L'ensemble du processus d'appairage est indiqué par des signaux lumineux et sonores. Les contrôles disposés sur le dessus de l'enceinte se résument au volume, à l'appairage et à un dernier bouton combo de gestion des appels/commande vocale/pause/play/morceau suivant. Ce dernier ne permet malheureusement pas de revenir au morceau précédent. En plus du Bluetooth, l'enceinte peut également être connectée en filaire via le connecteur mini-jack 3,5 mm situé à côté du port micro-USB pour la recharge. Là encore, le strict minimum est fourni, à savoir un petit câble USB.
En ce qui concerne l'autonomie, JBL promet une durée d'utilisation de 5 heures en connexion sans-fil. Sur le terrain, la Go nous a tout bonnement stupéfaits en tenant exactement 10h40 en lecture à 75 % du volume ; un niveau d'écoute largement suffisant en intérieur et très correct en extérieur. Nous avons quand même refait une série de tests avec une autre JBL Go, cette fois au volume maximal : l'enceinte n'a alors tenu que 5 heures, mais il faut avouer qu'on poussera rarement le volume à ce niveau, surtout parce que la distorsion dans les basses s'envole. Notre seul regret est que l'enceinte n'indique pas précisément le niveau de la batterie.Comme bien souvent sur des enceintes de ce gabarit, le microphone n'est pas vraiment efficace. La captation paraît lointaine et il faut vraiment s'approcher (30 cm au minimum) pour être clairement entendu par son interlocuteur.
La JBL Go offre une expérience sonore relativement précise et musicale compte tenu de sa taille. Elle pousse quand même les basses et les aigus en avant en dessinant une légère signature en V. Il est clair que son gabarit ne laissait pas présager des prouesses acoustiques dans les graves. La Go fait assez correctement le job en développant des basses audibles à partir de 130 Hz. Cette zone n'est toutefois pas bien gérée : les basses sont un peu boomy et tendent à envahir les médiums jusqu'à 800 Hz environ. Les basses/bas-médiums ont du mal à s'exprimer, un peu comme s'ils étaient comprimés dans l'enceinte. Cet effet est particulièrement présent lorsque certaines sources jouent un Ré 3. Lorsque l'on pousse l'enceinte dans ses derniers retranchements, au-delà de 80 %, l'effet est clairement accentué et la distorsion pointe son nez. On peut quand même profiter d'un volume tout à fait correct en dessous de ce seuil, que ce soit pour de l'écoute d'appoint en intérieur ou en extérieur.
1_testjblgofq.jpgLe Ré 3 se situe vers 294 Hz, ce qui correspond clairement à ce que l'on peut constater sur la mesure de réponse en fréquence.
Malgré ce petit désagrément, les voix se font clairement entendre et de façon relativement précises. Leur timbre est bien respecté et les sifflantes restent clames, ce qui est très agréable lorsque l'on écoute des morceaux avec des voix très en avant, des petites formations ou tout simplement des émissions/podcasts. Les aigus sont en revanche bien plus colorés, surtout dans les extrêmes aigus. Cela exacerbe le côté scintillant des cymbales, par exemple, et rend l'ensemble un peu plus acide. Heureusement, cela n'est vraiment le cas que lorsque l'on se situe pile dans l'axe du haut-parleur ; une situation heureusement assez rare en raison de la taille et de la conception de l'enceinte.
La Go n'est pas des plus puissantes, mais n'a rien à envier par rapport à ses concurrents directs. La distorsion reste très calme sauf dans les graves lorsque l'on commence à atteindre le volume maximal. On note également que les morceaux gagnent beaucoup en clarté lorsque la scène est peu chargée en sources ou quand le mastering n'est pas compressé à outrance.
Nous avons toujours affaire à un PC portable convertible doté d'une charnière permettant la bascule de l'écran sur 360 degrés. Avec son écran de 13,3 pouces, un poids de 1,3 kg et son processeur Intel Core i7 de 6e génération, ce portable se positionne clairement sur le segment de l'ultraportable premium. Les prix débutent d'ailleurs à partir de 1300 €.
Lenovo se vante de proposer le laptop le plus fin équipé d'un processeur Intel Skylake. Difficile de vérifier l'affirmation, mais il faut avouer que les 14,9 mm d'épaisseur du Yoga 900 impressionnent. Et il n'y a pas que ça : le constructeur a particulièrement soigné son produit, qui bénéficie d'une excellente finition et d'un design premium. Exactement ce que l'on attend d'un laptop à ce tarif, en somme. Le châssis gris tout en magnésium est agréable sous les doigts, tout comme le revêtement soft-touch autour du clavier, qui parvient étonnamment bien à imiter le toucher du cuir.
Yoga oblige, cette version peut se retourner dans tous les sens : mode tablette, mode tente, mode laptop... Quelle que soit votre position, la machine s'adapte. La charnière occupe toute la longueur de l'appareil et nous a paru extrêmement bien conçue. Son look est assez particulier et rappelle une pièce d'horlogerie. À la rédaction des Numériques, ce choix esthétique divise : certains trouvent ça tout simplement moche, pendant que d'autres saluent l'aspect luxueux de l'ensemble. Nous vous laissons juger, mais impossible de nier la solidité du système.
Comme souvent avec ce type de laptop hybride, l'usage purement tablette n'est pas très convaincant, la dalle de 13,3 pouces étant clairement trop grande pour une préhension agréable. En revanche, le mode tente trouve toute son utilité dans le visionnage d'une vidéo.
Une fois remis en mode laptop, le Yoga 900 offre une expérience très satisfaisante. Le trackpad glisse bien — mais a tendance à retenir les traces de doigts — et le clavier chiclet est agréable. Ce dernier dispose de touches arrondies sur la partie basse : la frappe est précise, les touches s'enfoncent correctement et taper du texte pendant plusieurs heures ne sera pas un problème. L'ensemble bénéficie de deux niveaux de rétroéclairage.
Côté connectique, le Yoga 900 s'en sort bien : deux port USB 3, un port USB 2, un port USB Type C avec sortie vidéo, un lecteur de cartes multiformat, une entrée/sortie jack. À noter que Lenovo a eu l'astucieuse idée d'utiliser le port USB 2 comme support de recharge pour la batterie, ce qui permet de gagner de la place sur le châssis.
Côté gestion de la chaleur, c'est encore une fois un sans-faute : on relève un point chaud de 40,8°C à l'avant, sous l'écran à droite et à gauche, et de 39,6°C à l'arrière. Ces bons chiffres s'accompagnent d'une ventilation maitrisée, dont le volume sonore ne dépasse pas 34 dB(A). Vous n'entendrez donc quasiment jamais la machine, si ce n'est lors d'un usage poussé, où un léger souffle est perceptible.