Nous attendions beaucoup de l'écran de ce Yoga 900, et il faut bien reconnaître que nous sommes un peu déçus. Si la machine profite d'une dalle IPS brillante en QHD (3200 x 1800 px), les résultats de notre sonde sont en demi-teinte. On relève ainsi une luminosité de 342 cd/m², ce qui est correct pour ce type de produit, mais surtout un faible taux de contraste de seulement 392:1.
Le bilan est également mitigé côté delta E, courbe gamma et température des couleurs : le delta E moyen est calé à 4,8, la température à 6799 K tandis que la courbe de gamma témoigne d'un manque d'éclat dans les blancs. Si le rendu général reste homogène, on en attendait clairement plus sur certains points, notamment la lisibilité de l'écran en environnement lumineux.
Ce nouveau convertible de Lenovo profite d'un processeur Intel Skylake Core i7 6500U. Il s'agit d'un CPU double-cœur gravé en 14 nm, profitant de fréquences allant de 2,5 GHz à 3,1 GHz en mode Turbo. À titre de comparaison, c'est le même processeur que l'on trouve sur la dernière itération du Dell XPS 13.Sans surprise, donc, la rapidité est au rendez-vous. Notre indice de performance est bon, et cet hybride est d'une grande vélocité, quel que soit l'usage. On peut donc travailler et se divertir dans d'excellentes conditions. Il est également très rapide à démarrer et à s'éteindre (arrêt complet en 12 secondes, démarrage en 11 secondes).Comme l'immense majorité des machines de ce type, le Lenovo Yoga 900 n'est pas fait pour le jeu. Son iGPU — ici un Intel HD Graphics 520 — est uniquement à l'aise dans les jeux anciens ou les titres en 2D ou en pixel-art.Avec 1,4 kg et des dimensions réduites pour un 13 pouces (324 x 225 x 14,9 mm), le Yoga 900 est clairement une machine ultra mobile, d'autant plus avec sa possible transformation en mode tablette ou tente. On apprécie également la petite taille de son chargeur, qui n'ajoute que très peu de poids dans le sac de transport.
Côté autonomie, c'est un peu plus mitigé. Il est clair que nous n'arrivons pas au niveau des meilleurs produits du marché sur ce point. Notre test de lecture sous Netflix (sous Chrome, luminosité à 200 cd/m², casque branché) a ainsi atteint 4h58, ce qui reste bien peu par rapport au HP Spectre x360 (plus de 7 heures) ou au Lenovo Yoga 3 (6 heures). Il est donc difficile d'utiliser le Yoga 900 durant toute une journée sans devoir le brancher sur le secteur.
Comme beaucoup de ses concurrents en 2016, Acer continue plus que jamais de développer sa gamme de PC portables convertibles. Ce nouvel Aspire R14 opte ainsi pour un concept à la Lenovo Yoga, avec une charnière capable de pivoter à 180 degrés. On peut donc l'utiliser dans plusieurs positions : laptop classique, tablette ou encore mode tente, toujours pratique pour s'improviser une petite vidéo. Le prix de vente se situe entre 700 et 800 € selon les vendeurs.
Acer a fourni beaucoup d'efforts pour donner un aspect premium à son portable, et il faut avouer que le résultat est assez concluant. L'Aspire R14 profite d'une très bonne finition et opte pour un mélange d'aluminium brossé et de gomme, avec une touche argentée autour du châssis et du touchpad. Ces matériaux confèrent un look très agréable, qui respire à la fois la sobriété et la solidité.
La charnière semble également solide et permet à l'écran de pivoter très facilement. Le mode tablette reste tout de même peu utile, étant donné la diagonale de 14 pouces de la dalle, mais l'utilisation en mode tente s'avère très pratique.
Le clavier, de type chiclet, propose 2 niveaux de rétroéclairage. La frappe est agréable, mais manque de précision, en partie à cause du faible retour des touches. Les fautes de frappe peuvent donc être relativement fréquentes. Le touchpad est quant à lui impeccable, à la fois suffisamment large et offrant une très bonne sensation de glisse.
Côté connectique, il ne manque rien : deux ports USB 3, un port USB 2, un port USB Type-C, une sortie HDMI, un lecteur de carte SD, une prise jack. L'ensemble est réparti de façon classique et accessible, sur les côtés. Deux boutons sont également proposés : l'un pour mettre la machine sous tension, l'autre pour régler le volume.
La température est quant à elle très bien maitrisée. On relève ainsi un point chaud à 32,5°C à l'avant et 38,3°C à l'arrière. Cette bonne gestion de la chaleur s'accompagne d'un niveau de bruit très bas : les ventilateurs sont très discrets et l'on ne dépasse pas les 35 dB(A). Autant dire qu'à l'usage, on n'entend quasiment pas les ventilateurs souffler.
Difficile de trouver de gros défauts de conception à cet Aspire R14, donc. Tout juste peut-on lui reprocher des contours d'écran assez larges, surtout en dessous et au-dessus de la dalle.Forcément, dans un si bel écrin, on s'attendait à trouver un écran irréprochable. Ce n'est malheureusement pas le cas, même si nous sommes loin de la catastrophe. C'est en fait principalement la luminosité (218 cd/m²) et le contraste (686:1) qui pèchent. Des résultats décevants pour un produit de ce type, surtout sur deux aspects pourtant importants pour un laptop qui se veut très nomade et donc appelé à être utilisé dans des environnements parfois très lumineux. La lisibilité sera en conséquence assez mauvaise sous la lumière naturelle, notamment à cause de reflets intempestifs.
Le bilan est en revanche plus positif côté colorimétrie. Le delta E (écart entre les couleurs idéales et les couleurs affichées) est assez moyen (6,4, alors que l'on cherche à descendre en dessous de 3), mais la température des couleurs se cale à 6581 K, soit un chiffre très proche de la norme de 6500 K. Les couleurs ne souffrent donc d'aucune dérive.
Sans grande surprise, l'Aspire R15 opte pour un processeur Intel Core i5 de génération Skylake cadencé à 2,3 GHz (2,8 GHz en fréquence turbo). Comme vous pouvez le constater sur le graphique ci-dessous, il propose des performances très honorables. Il se situe très légèrement au-dessus d'une Surface Pro 4, mais un peu en dessous d'un HP Spectre x360, doté d'un processeur de génération précédente.Les écarts sont cependant très faibles et, concrètement, la machine se montre extrêmement véloce et idéale pour un usage bureautique et multimédia (lecture de vidéo, musique, web). Elle peut même être utilisée pour des usages plus gourmands (retouche photo, montage vidéo), à condition d'être un peu plus patient et d'opter pour un espace de stockage plus important. Le PC démarre par ailleurs en 8 secondes, et se coupe en 6 secondes. Des chiffres excellents, qui traduisent bien l'intérêt d'utiliser un SSD pour héberger le système d'exploitation.
Il ne faut évidemment pas espérer jouer à des jeux en 3D récents sur l'Aspire R14, ce type de portable hybride n'étant, de toute façon, pas fait pour la cela. À l'image d'une Surface Pro 4 ou d'un HP Spectre x360, on peut tout de même lancer des titres peu exigeants ou anciens. Si vous aimez le pixel-art ou le retrogaming, vous devriez y trouver votre compte.L'Aspire R14 opte pour un format de moins en moins courant sur les portables hybrides, qui sont de plus en plus souvent équipés d'une dalle de 12 ou 13 pouces. En conséquence, il est relativement encombrant, même s'il peut tout à fait se glisser dans un grand sac. On regrette toutefois un poids assez élevé (1,85 kg).Côté autonomie, nous sommes dans une bonne moyenne : notre test de lecture de vidéo sous Netflix (navigateur Chrome, casque branché, luminosité à 200 cd/m²) atteint ainsi 5h13. On peut compter sur 6 heures en utilisation polyvalente (bureautique, web, vidéo, etc.).
La sortie casque de l'Aspire R14 est de bonne qualité. La distorsion est de 0,01 % à plein volume, la puissance sonore est au rendez-vous et l'ensemble du spectre audio est bien restitué. Difficile, par contre, d'en dire autant des haut-parleurs. Assez médiocres (graphique ci-dessus), ils délivrent un son qui a tendance à vite saturer. Seule la voix passe réellement de manière convaincante. C'est malheureusement une constante sur la plupart des portables.
MSI nous avait déjà habitués à des PC portables très haut de gamme vendus à prix d'or. On se souvient, l'année dernière, du fameux GT80 Titan, de son clavier mécanique, sa dalle de 18 pouces et son SLI de GTX 980M. En ce début 2016, c'est le GT72S 6QF-036FR Dominator Pro G Dragon Edition — que l'on appellera ici GT72S Dragon Edition — qui attire notre attention. Une machine vendue tout de même 3799 €, mais qui est une des rares à s'équiper d'une carte graphique Nvidia GeForce GTX 980, que l'on trouve habituellement dans les PC fixes. Accompagné d'un processeur Core i7 de dernière génération et de 32 Go de RAM, ce laptop devrait donc, en toute logique, délivrer une puissance de feu phénoménale.