Le S60 est donc moins un appareil de mesure qu'un appareil de visualisation, et cela convient déjà pour de nombreux usages. Nous ne ferons pas demain nos mesures de chauffe avec le téléphone de Caterpillar, mais un plombier ou un architecte y trouveront probablement leur bonheur.
La Ultimate Ears Roll est une enceinte très compacte en forme de galet qui affiche une résistance à toute épreuve : chocs, chutes, poussières et même immersion dans l'eau (IPX7). Cette enceinte Bluetooth dispose d'une petite sangle pour faciliter son transport et l'accrocher un peu partout. La partie avant est recouverte d'un tissu très rigide, tandis que la partie arrière en caoutchouc dissimule un port USB pour la recharge ainsi qu'un connecteur mini-jack. Seul le câble USB est fourni et elle ne propose ni kit mains libres ni puce NFC. En revanche, elle est compatible avec l'application UE (Android et iOS) qui lui permet de proposer d'autres fonctionnalités intéressantes. L'autonomie de la Roll est d'environ 8h30.
Ses performances sonores sont très bonnes pour une enceinte de cette taille. Même si les voix ont tendance à être un peu trop mises en avant, l'ensemble est plutôt bien équilibré et riche, ce qui est loin d'être acquis sur une enceinte aussi compacte. La puissance n'est pas en reste et la distorsion est contenue.
Avec son châssis entièrement en plastique, le GX-H2 ne cherche pas à en mettre plein les yeux. Même s'il ne fait pas dans la finesse, il n'a pas l'air ultra-robuste et sonne très creux. Les marques d'assemblage sont bien visibles. L'arceau repose principalement sur des plaques de plastique souple. Vous l'aurez compris, il faut donc veiller à lui porter une attention toute particulière, d'autant plus qu'il n'est pas très souple. Le seul véritable avantage est qu'il est léger, avec ses 200 g sur la balance.
En termes de confort, ce n'est pas trop la joie non plus. L'arceau et les oreillettes sont recouverts d'un similicuir au toucher très plastique, peu agréable et surtout avec très peu de mousse. Les points de pression sont mal répartis et se focalisent trop au niveau de la mâchoire ; on a donc l'impression que le GX-H2 s'appuie directement sur la tête au lieu de l'épouser et de se reposer doucement dessus. Le faible déploiement de l'arceau cranté n'arrange pas les choses pour les grandes têtes. La partie inférieure de l'arceau s'appuie plus intensément sur le dessus la tête et cette zone devient douloureuse au bout de quelques dizaines de minutes. Il ne convient qu'à des tailles de têtes comprises entre 33 et 40 cm (mesurées d'oreille à oreille en passant par le haut du crâne).
Le câble (2,5 m) est un peu plus rassurant avec son cordage tressé assez robuste. En revanche, la commande qui y est attachée est du même acabit que le casque et le câble n'est pas amovible. La commande propose les habituels contrôles de volume via une molette (qui agit comme un potentiomètre continu) et un interrupteur de microphone. Le câble du GX-H2 se termine par un double-mini-jack 3,5 mm (entrée micro + sortie casque). Aucun raccord n'est proposé pour l'entrée/sortie combo des manettes de consoles ou des PC portables. Le GX-H2 ne s'accompagne d'aucun logiciel de configuration.
Nous avons mesuré la consommation de ce moniteur à 23 watts avec un blanc réglé à 150 cd/m². La consommation relative tombe à seulement 87 W/m². Une valeur excellente puisqu'elle est largement inférieure à la consommation moyenne des écrans testés, qui s'établit à 150 W/m². Au minimum, l'écran consomme 17 watts pour une luminosité de 70 cd/m² et 38 watts avec la luminosité réglée au maximum (306 cd/m²).
Dès la sortie du carton, les couleurs sont fidèles, avec pour preuve un delta E inférieur à 3 (seuil en dessous duquel l'œil humain ne perçoit plus la différence). La température moyenne n'est quant à elle pas loin des 6500 K attendus. Malheureusement, la courbe de gamma manque de stabilité et la moyenne à 2,2 ne traduit pas du tout le rendu à l'image : les noirs sont bouchés alors qu'à l'inverse les blancs sont surexposés.
Nous avons essayé de corriger le défaut de gamma avec les réglages du moniteur. Nous avons tout d'abord réglé la luminosité à 24 pour obtenir un blanc proche des 150 cd/m² et la température à 6500 K, puis nous avons choisi le réglage gamma off [sic]. La température est alors parfaite, avec une moyenne de 6500 K et une courbe parfaitement stable. Le delta E reste inférieur à 3, mais ces réglages n'améliorent pas le gamma. Sa courbe n'est pas plus stable, les gris foncés restent bouchés et les gris clairs sont cette fois trop sombres. La moyenne du gamma s'établit à 2,3.La calibration à la sonde pour générer un profil colorimétrique est salvatrice. La courbe de gamma est enfin parfaitement stabilisée sur une ligne idéale de 2,2. La température est toujours aussi bonne (moyenne à 6540 K) et les couleurs encore améliorées (delta E moyen à 1,4). Ce profil colorimétrique ICC est téléchargeable sur le site de Focus Numérique.
Le contraste de 1190:1 est plutôt bon pour une dalle de type IPS, ses meilleurs représentants, notamment certains modèles en PLS, atteignant au mieux 1300:1. Pourtant, dans l'absolu, ce contraste reste faible et les noirs manquent de profondeur. Cela ne se voit pas en plein jour, mais les bandes noires des films semblent grises quand on les regarde dans le noir. Ce contraste reste très loin de celui mesuré sur les meilleures dalles VA, dont certains modèles dépassent un taux de 3000:1 (Eizo Fortis FG2421 et BenQ BL2410PT).Nous avons mesuré l'écart moyen d'homogénéité de luminosité à seulement 8 % sur l'ensemble de la dalle de 27 pouces ; une très bonne valeur qui permet de profiter d'une certaine uniformité sur tout l'écran. Le modèle que nous avons testé n'était pas touché par un phénomène de clouding.
Le LG 27UD88 n'utilise pas la modulation de largeur d'impulsion (PWM, Pulse Width Modulation) pour ajuster la luminosité. Il ne scintille donc pas et ne provoque pas de maux de tête à ceux qui y sont sensibles. Cette fonctionnalité est baptisée Flicker Safe chez LG.Cet écran est compatible avec la technologie FreeSync qui permet de caler de manière dynamique la fréquence de rafraîchissement de l'écran sur le nombre d'images par seconde produites par la carte graphique, ceci afin d'éviter deux choses : le phénomène de déchirement de l'image (tearing) et les micro-ralentissements (micro-stuttering). Dans la pratique, le FreeSync ne fonctionne qu'entre 56 et 61 Hz sur ce moniteur, ce qui limite son intérêt.
Nous avons mesuré la rémanence de la dalle à 10 ms, que ce soit sur fond clair ou sur fond noir. Si cette valeur est encore loin de celle relevée sur les moniteurs TN (5 à 6 ms), elle est très bonne pour une dalle IPS. L'overdrive (baptisé simplement Temps de Réponse) est réglé sur moyen par défaut. Comme souvent, le réglage sur Haut entraîne un effet de reverse ghosting marqué, tandis que le réglage Bas laisse apparaître une traînée derrière les objets en mouvement. Le retard à l'affiche (input lag) est mesuré à seulement 9,7 ms. Il n'y a ainsi aucun décalage entre l'action au clavier et sa répercussion à l'écran.
Le LG 27UB88 dispose d'un port USB-C qui permet de véhiculer le signal vidéo DisplayPort (Alternate Mode), de recharger un ordinateur portable jusqu'à 60 watts et même d'exploiter les ports USB présents à l'arrière du moniteur. Testé avec un MacBook, le connecteur USB-C tient ses promesses et recharge le MacBook, affiche son bureau sur l'écran Ultra HD (limité à 30 Hz) et gère les périphériques branchés à l'écran. L'écran devient ainsi une véritable station d'accueil avec clavier et souris. L'utilisation d'une souris et d'un clavier sans fil peut libérer les ports USB pour d'autres périphériques, comme un disque dur externe, un iPhone, un iPad, etc. Le seul défaut est le rafraîchissement limité à 30 Hz, ce qui n'est pas une faute de LG, mais d'Apple dont le processeur du MacBook dépourvu de ventilateur bride la sortie à 30 Hz en Ultra HD. On note par ailleurs que l'alimentation externe est surdimensionnée par rapport à la consommation du moniteur. Elle délivre en effet 140 W pour alimenter l'ordinateur portable et les différents périphériques USB en plus du moniteur dont la consommation n'excède pas 40 watts.
C'est un fait : les antennes 3G d'Orange n'ont jamais été les meilleures amies des abonnés Free. Cependant, elles devraient, à l'avenir, se révéler encore plus frustrantes. En effet, à en croire la nouvelle brochure tarifaire publiée par Free Mobile, le débit maximal théorique autorisé en situation d'itinérance va désormais être régulièrement revu à la baisse.
À compter du 1er septembre, les antennes 3G d'Orange n'offriront rien de mieux aux freenautes qu'un débit de 5 Mb/s en download (et 448 kb/s en upload). Puis, dès le 1er janvier 2017, la vitesse de téléchargement tombera à 1 Mb/s. En 2019, les débits reculeront encore, à 768 kb/s en download et 384 kb/s en upload. Enfin, en 2020 — année d'extinction du dispositif d'itinérance — Orange ne fournira plus que du 384 kb/s, quel que soit le sens de transmission des données.En pratique, ces mesures de réduction ne devraient pas empêcher le surf basique, mais il est clair qu'elles devraient rapidement dissuader les gros consommateurs de données de dégainer le portable en dehors des zones couvertes par les antennes Free. Rappelons que celles-ci, en 3G, offrent un débit maximal théorique de 21 Mb/s, tandis que l'opérateur évoque 260 Mb/s sous couverture 4G (grâce à l'agrégation de plusieurs fréquences, ou 4G+). Aux dernières nouvelles, son infrastructure de troisième génération touchait 84,5 % de la population. Quant à son réseau très haut débit mobile, il couvrait — en théorie — 68,3 % de cette même population.