4) A titre personnel, il est recommandé lors de la navigation sur internet de ne pas utiliser sa carte bancaire sur des sites qui ne sont pas HTTPS et de privilégier les sites domiciliés en France pour avoir accès à des recours juridiques.
5) A la réception de chaînes que l’on pense humanistes (demande d’aide ou de transfert d’argent provenant de pays africains par exemple), il ne faut surtout pas répondre aux sollicitations et détruire le message. Qui plus est, ces chaînes peuvent contenir un virus qui se propagerait en les partageants.
6) Enfin, de manière générale, moins vous en dîtes sur le web mieux c’est. Il existe en effet aujourd’hui une multitude d’outils pour se prémunir des attaques mais ces outils sont inefficaces si l’humain n’est pas sensibilisé et conscient des risques.
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ÉTUDE INFOGRAPHIE Equipés à 87% d'un ordinateur et à 60% d'un smartphone, les patrons de TPE mettent lentement en œuvre leur transformation digitale. Ils sont 6 sur 10 à posséder un site internet, mais seulement 3 sur 10 à vendre en ligne, révèlent une enquête Opinion Way pour American Express.
Timidement, les TPE françaises mettent en oeuvre leur transformation digitale. Selon une étude menée par American Express, les patrons de TPE sont équipés à 87% d’ordinateurs et 60% a disposer d'un smartphone et autant à avoir leur site internet. Mais seuls 3 sur 10 disposent d’un outil de vente en ligne. Voici plusieurs années que l’on entend parler de la révolution digitale dans les entreprises. Ce phénomène s’avère beaucoup complexe que l’on se l’imagine quand il s’agit de lui donner une existence concrète. Cela est particulièrement vrai dans les petites entreprises dans lesquelles, la mutation digitale est quasi entièrement portée par le patron, observe Pierre-François Brézès, vice-président et directeur général de l’activité Global Commercial Payments chez American Express France.
Peu présents sur les réseaux sociaux professionnels, tel que Linkedin (28%) et Viadeo (12%), les patrons de TPE exploitent essentiellement Facebook. Ils sont 37% sur le réseau social de Mark Zuckerberg. Ils utilisent avant tout les réseaux sociaux pour leurs campagnes publicitaires (55%), la veille concurrentielle (29%), la prospection commerciale (25%) et l’obtention de recommandation (23%).
Alors qu’Apple Pay fait son entrée en France, les TPE sont les mauvais élèves quant à l’utilisation de moyen de paiement dématérialisé. Ils utilisent encore principalement le chèque, à 89% et le virement (74%).
VIDÉO Les précommandes sont enfin ouvertes pour HoloLens ! Enfin, pour les développeurs qui s'étaient inscrit auprès de Microsoft. L'occasion pour la firme de Redmond de dévoiler un nouvel accessoire et plusieurs applications déjà fonctionnelles pour son casque de réalité mixte.
Un peu plus d'un an après avoir révélé l'existence d'HoloLens, Microsoft a ouvert ce lundi 29 février les précommandes pour les kits à destination des développeurs. Commercialisés pour 3000 dollars, les casques de réalité mixte seront expédiés aux développeurs basés en Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada) à partir du 30 mars. Comme annoncé par le passé, HoloLens est un ordinateur à part entière, autonome (3 heures sur batterie environ), qui combine un HPU (Holographic Processing Unit) développé en interne par Microsoft et un processeur Intel traditionnel.
Ce premier pas vers une commercialisation grand public a été l'occasion de découvrir l'existence d'un nouveau périphérique, un cliqueur bluetooth destiné à faciliter les clics aériens que requiert HoloLens. Il s'est aussi accompagné de plusieurs tutoriels vidéo sur la nature des hologrammes et de la réalité mixte. Enfin, on en sait désormais un peu plus sur les applications déjà disponibles pour l'appareil.
Outre les déjà connus HoloStudio et Skype, Microsoft a révélé l'existence de HoloTour, une application de tourisme virtuel à 360°, qui donné la possibilité d'explorer un site (Rome, le Machu Picchu) en marchant dans une pièce. L'entreprise a également mis en avant plusieurs jeux : le titre de tir à la première personne RoboRaid, dans lequel on combat des robots qui sortent des murs. Le jeu de plate-forme Young Conker, basé sur le personnage créé par Rare Studios dans les années 1990. Et Fragments, qui place le joueur au centre d'une mystérieuse enquête policière.
Et pour le développement ? Vous pensez vraiment que votre éditeur VR, qui permet au développeur d’être dans l’univers qu’il crée, sera adopté à grande échelle ?
Je pense qu’une grande partie du contenu sera créé de cette manière. Peut-être la moitié. Je ne pourrais pas vous dire quand ou comment, mais je sais que le clavier et la souris ne sont pas l’avenir, ils ne sont pas idéal. Je ne sais pas quand cela se produira, et ce ne sera pas l’année prochaine, mais ça arrivera tôt ou tard.
J’ai vu la technologie Wi-Fi en 1998, quand Intel travaillait dessus, et ils pensaient que ça ne servirait que dans les aéroports. Ça semble stupide aujourd’hui, mais à l’époque les ordinateurs portables étaient tellement lourds ! Le monde change. L’email était seulement utilisé par les professionnels de l’informatique au départ. A l’époque, ça semblait logique. Tout ça pour dire qu'il me paraît évident aujourd'hui de créer de la 3D en 3D. Vous savez, les gens se sont moqués de Bill Gates quand il a dit que tout le monde aurait un ordinateur. Moi, je pense qu’un jour tout le monde aura un système de réalité virtuelle ou augmentée.
De façon assez surprenante, la compétition dans le domaine des moteurs 3D semble s’intensifier. Valve a sorti Source 2 l’année dernière, puis il y a eu Autodesk avec Stingray, et cette année Amazon a sorti Lumberyard… Pourquoi cette ruée soudaine ?
Je pense tout simplement qu’ils voient notre énorme marché et en convoitent un morceau. Ça ne me dérange pas, il faut de la compétition.
L’une de vos grandes réussites chez Electronic Arts a été la transformation digitale d’un vieil éditeur. Comment résumeriez-vous les changements accomplis chez Unity depuis votre arrivée à sa tête il y a un an et demi ?
Je pense que nous sommes devenus plus ambitieux. Nous redoublons d’efforts, nous investissons plus. Mais nous gardons la même trajectoire, en mettant toujours nos développeurs en avant. Et quand nous faisons des erreurs, nous écoutons les retours et nous ajustons rapidement. C’est la clé de notre succès.
Qu'avez-vous prévu dans les années à venir ?
Nous continuons à travailler d'arrache-pied pour améliorer notre plateforme. Nous avons déjà apporté des tonnes de changements, mais il en reste bien d'autres à venir, comme la gestion de la photogrammétrie. Nous continuerons à créer le meilleur système possible pour aider les développeurs à concevoir leurs jeux.
Parmi les prototypes d’applications présentés par Intel : un casque audio qui mesure et transmet des données biométriques, une montre connectée, un système de surveillance de bébé…Le septième volet de notre série sur les entrepreneurs français à suivre en 2014 se penche sur Joël Monnier, co-fondateur et président de Kalray, et ses microprocesseurs aux performances remarquables.
Dans le milieu du calcul intensif où la tendance est à l'efficacité énergétique, la start-up française Kalray a pris la tête d'une micro-révolution. En présentant il y a un an un microprocesseur 256 cœurs avec un ratio performance de calcul / consommation électrique (gigaflops/watt) de 25, quand les processeurs traditionnels plafonnent à 5, elle est parvenue à s'attirer les faveurs des géants américains de l'informatique.
Elle a alors décroché un contrat avec l'un d'eux, dont nous ne saurons pas le nom, pour équiper ses futures cartes simplifiées dont la mise sur le marché est prévue en mai 2014. Le marché voit dans notre solution un potentiel technologique extrêmement fort, assure Joël Monnier, président et co-fondateur de Kalray. Il faut dire qu'il y a pas moins de 60 brevets autour !. Créée en 2008, la jeune entreprise emploie aujourd'hui 65 personnes et vient d'ouvrir un bureau sur la côte ouest des Etats-Unis.
ENCODAGE VIDÉO EN TEMPS RÉEL
Ingénieur diplômé de l'Enserg Grenoble, Joël Monnier a travaillé dix ans chez Texas Instruments et une grosse vingtaine d'années chez STMicroelectronics (où il a fini vice-président en charge de l'unité recherche et développement) avant de fonder Kalray avec une demi-douzaine d'autres entrepreneurs. On a voulu anticiper la nouvelle génération de microprocesseurs, se souvient-il.