Le droit du travail est légitime, il est là pour protéger et c’est très bien. On oublie juste qu’il a été construit pendant les trente glorieuses. Il est inadapté dans les trente piteuses qui ont suivi, où le volume d’activités décroît. Nous connaissons tous des cas où un employeur préfère embaucher une deuxième personne plutôt que de se séparer d’une personne qui ne convient plus.
Cela améliorerait certaines situations. Globalement, je suis persuadé qu’une transformation du droit du travail favoriserait l’émergence de nouveaux secteurs économiques, tandis que d’autres disparaîtront. Pour ces derniers ce n’est pas simple, et il faut bien gérer cet entre-deux. Nous allons vers une transformation importante. Dans quelques années, la personne qui aura un burn-out sera exceptionnelle.
Il va falloir apprendre à vivre avec le bore-out. C’est beaucoup plus grave. Si vous me permettrez une image approximative : le burn-out c’est comme une indigestion quand le bore out s’apparente à une famine. Quand le bore out dure, il est terriblement destructeur. Car ce n’est pas la personne qui fait le travail, mais le travail qui fait la personne. Quand le travail disparaît, les gens perdent beaucoup plus qu’un revenu et un moyen de s’occuper.
ANALYSE VU AILLEURS Le 12 janvier, raconte le Financial Times, les 10 plus grands industriels européens des télécoms ont été convoqués dans le bureau du Commissaire Oettinger. Objectif : se bouger dans la 5G ! Alors que la Chine, le Japon, la Corée du Sud - et quelques acteurs américains - sont déjà sur le coup, Bruxelles ne veut pas revivre le drame de la 4G.
Convoqués à Bruxelles ! Immédiatement ! Les 10 plus grands européens des télécoms (dont Orange, BT, Deutsche Telekom, Telecom Italia, Vodafone, Nokia et Ericsson) se sont fait taper sur les doigts par courrier comme l’écrivait le 11 janvier nos confrères du Financial Time. Une missive qui les conviait à se présenter illico presto chez le Commissaire Oettinger, le 12 janvier. La raison ? La panique soudaine de la Commission face à l’agitation de l’Asie en particulier sur la 5G et à une relative passivité de ses propres opérateurs sur le sujet.
QUAND LES USA ET LE JAPON ONT DOUBLÉ L’EUROPE EN 4G
Il y a urgence. Le spectre (#lol) du ratage de la 4G hante encore le Vieux Continent. Toute à sa réussite dans la 3G, la vieille Europe a laissé les USA, puis le Japon et la Chine la doubler à vitesse grand V pour la nouvelle génération mobile. Alors même que les premières expérimentations avaient bel et bien eu lieu en Scandinavie. Finalement, il aura fallu près de deux ans aux Européens pour (presque) rattraper le coup.
Alors que 2016 débute à peine et que la norme de la 5G n’est pas attendue avant 2017, voire 2018, et sa version commerciale après 2020, l’Europe angoisse de voir se rejouer un scénario similaire. Voire pire. Les premiers coups de boutoir sont déjà venus du côté du soleil levant. La Corée du Sud veut absolument profiter de ses JO d’hiver de 2018 pour montrer ses muscles. Or, qui dit technologie en Corée du Sud dit… Samsung, forcément. Le conglomérat a déjà produit des démonstrations alors même qu’aucune définition de la 5G n’était encore établie. Depuis, le Coréen a mis le feu au Landerneau des télécoms qui ne cesse de vouloir lui emboîter le pas.
GOOGLE ET FACEBOOK EN INVITÉS-SURPRISE ?
Le coup d’accélérateur pourrait aussi venir par surprise avec les vents d’Ouest. Et pas forcément à cause des Verizon ou T-Mobile. La 4G a été la dernière norme pour laquelle le petit monde des télécoms a pu s’agiter entre soi. Cette fois, en plus des industriels "verticaux", il se pourrait que des Google et Facebook s’immiscent dans le débat avec leurs drôles de drones et de ballons. Est-il besoin de rappeler que, pour développer ses services, la Silicon Valley n’est pas du genre à attendre tranquillement que quelques entreprises des télécoms, même accompagnées d’énergéticiens ou de constructeurs automobiles, veuillent bien définir une norme ? Une quoi ?
Il est donc urgent de ne pas attendre. D’autant que tous le savent : le monde se partagera une seule et unique norme pour la 5G. Comme l’explique le Register dans son article L’épique bataille sino-européenne de la 5G. Il est bien fini le temps de la bataille entre le CDMA américain et le GSM européen. Plus personne n’acceptera de devoir acheter un smartphone (ou pire encore une voiture !) en fonction du pays de son utilisation. Si les asiatiques, ou les américains, imposent des services sans attendre la norme, ils imposeront un standard de facto. Et l’Europe n’aura plus son mot à dire.
OETTINGER VEUT UNE COORDINATION RAPPROCHÉE
Comme le rappelle le FT, "les brevets associés à la nouvelle norme pourraient être particulièrement lucratifs pour certains groups de télécoms, et pourraient aussi générer des ventes d’équipements et de 'devices'". Selon le quotidien, pour accélérer le mouvement, Günther Oettinger veut une "coordination plus rapprochée pour atteindre un déploiement en temps et en heure de la 5G" et la création d’un marché domestique pour les marchés et services associés. Il a aussi évoqué, selon nos confrères, une régulation née à l’époque de la seule téléphonie, qui devrait davantage favoriser une "concurrence juste".
SORTIR DES LABOS
Rappelons-le, la 4G a permis d’augmenter les débits, mais surtout de donner la priorité au data sur la voix. La 5e génération, elle, sera l’outil de communication d’un monde de la connexion généralisée. Smartphones, tablettes, ordinateurs bien sûr, mais aussi thermostats, camions, immeubles, machines industrielles, compteurs électriques, vélos, et qui sait, peut-être même animaux et êtres humains... Il lui faudra gérer du très haut débit dans les deux sens, mais aussi du très bas débit pour les objets, du partage de fréquences, de l’utilisation de nouvelles fréquences, et autres réjouissances…
Pour l’instant, l’agitation asiatique reste très marketing et les Américains n’ont pas encore avancé leurs pions. Mais l’enjeu est… comment dire ?… de taille. Sans paniquer, peut-être faut-il effectivement que les européens sortent des labos de recherche et des bureaux des organismes de standardisation.
INFOGRAPHIE VU AILLEURS Contrats intelligents échangés sur un registre numérique partagé en réseau par de nombreux ordinateurs, stockage et transfert de documents en ligne, transactions immobilières, élections gérées sur le web, enregistrement sécurisé de données de santé de patients, Internet des objets... Les utilisations de la blockchain sont loin d'être uniquement financières. La technologie qui sous-tend le bitcoin, monnaie virtuelle entrée en circulation en 2009, promet de bouleverser de nombreux secteurs de l'économie, souligne le consultant Frédéric Cavazza sur son blog. Dans l'infographie ci-dessous, il liste tous les terrains où elle commence à être utilisée et cite les entreprises qui innovent dans ces différents domaines.
En 2013, les mises sur le marché de smartphones, de tablettes et d’ordinateurs portables ou de bureau devraient progresser de 27,8 %, pour atteindre un montant de 622,4 milliards de dollars (467,3 milliards d’euros). Cette progression devrait être emmenée par les smartphones, dont un peu plus d’1 milliard d’unités seront livrées, suivis à distance plus que respectable par les tablettes (227,3 millions). Loin derrière, viennent les ordinateurs portables (180,9 millions) et les ordinateurs de bureau (134,4 millions). Les prévisions d’IDC pour 2017 tablent sur une très forte progression pour les smartphones, qui passeront à 1,733 milliard d’appareils, et les tablettes (406,8 millions). Les ordinateurs portables feront presque du surplace (196,6 millions), alors que les ordinateurs de bureau, eux, seront en régression (123,1 millions).
Le quatrième bouclier anti-intrusion que nous vous présentons dans la série "blindez vos data" est la borne de décontamination USB. 26% des infections des systèmes d’exploitation sont propagées par une clé USB, selon le Microsoft Security Intelligence Report. Logique, car d’après Bloomberg, 66% des employés qui trouvent une clé USB la brancheront sur leur ordinateur professionnel. Certaines entreprises installent dans leurs locaux une borne de décontamination USB pour éviter que des virus ne polluent leur outil de travail et que d'éventuels pirates informatiques aient accès à leurs données.
Un innocent stagiaire en classe de 3ème au collège, les joues roses et l'œil brillant, est arrivé ce matin dans votre entreprise. Vous ne le savez pas encore, mais il apporte avec lui la peste informatique, qu’il va transmettre à tous les ordinateurs de votre société. Cette peste-là n'est pas transportée par des rats, mais par la clef USB qu'il utilise pour enregistrer le rapport de stage que lui a demandé son professeur principal.
Sa clef a été infectée par un virus dans un cyber café. Il a suffi qu'il la branche et qu'il clique sur le fichier correspondant à l’accessoire pour contaminer la machine et toutes les autres, via le serveur central. Pour ne pas être la proie de ce type d'épidémie, vous pouvez utiliser une borne de décontamination USB.