LA STRUCTURATION DU SECTEUR COMMENCE DOUCEMENT
Fintech et acteurs séculaires de la finance sont donc étroitement interdépendants. Pour tirer un maximum d'avantages de leurs relations mutuelles, certaines banques ne se sont pas contentées de tisser des partenariats avec les start-up, elles en sont directement devenues actionnaires.
En France, le Crédit Mutuel Arkéa a par exemple annoncé fin septembre le rachat de 86% du capital du spécialiste du paiement en ligne Leetchi, pour plus de 50 millions d'euros. "C'est à ma connaissance la plus grosse opération du secteur en France", affirme Ronan Le Moal, directeur général de la bancassurance. La filiale de BPCE S-money a pour sa part mis la main, en octobre 2015, sur la cagnotte lepotcommun.fr.
Aux Etats-Unis, la vénérable Citibank a acquis, dès 2007, le professionnel du transfert d'argent en ligne PayQuik.com. De son côté, American Express a investi, en 2010, dans le spécialiste Révolution Money et son service de transactions financières en ligne. La banque britannique Barclays a quant à elle acheté en 2012 Analog Analytics, spécialisé dans les coupons de réductions en ligne et mobiles.
Ici encore plus qu'ailleurs, l'alchimie entre un acteur séculaire et une petite entité est difficile à réussir. Pourtant, elle est vitale. "Les banques doivent prendre le temps d'observer les start-up et leur fonctionnement, pour tisser avec elles des relations fonctionnelles et ne pas les écraser. Il n'y a pas de formule magique, il faut opérer par essais/erreurs", indique Nadeem Shaikh, PDG d'Anthemis.
Une souris d'ordinateur soulève la robe d'une femme, toute de rouge vêtue. En publiant à la Une ce dessin, pour illustrer un article fouillé sur le sexisme à l'œuvre dans les entreprises de la Silicon Valley, l'hebdomadaire Newsweek s'est attiré les foudres de nombreux internautes. La toile est en colère car l'image, simpliste, présente une femme sans visage, et minimise un problème de taille dans l'univers des nouvelles technologies aux Etats-Unis.
Sexiste, machiste, myosine… Les internautes s'acharnent sur la couverture du dernier numéro de l'hebdomadaire Newsweek, paru ce 6 février, mais disponible avant sur le net. C'est un croquis très simple de femme, perchée sur de hauts talons d'un rouge franc, dont le bas de la robe est soulevé par une souris d'ordinateur. Cette Une illustre un article approfondi de la journaliste Nina Burleigh sur le sexisme présent dans de nombreuses entreprises de la Silicon Valley.
Sans critiquer le contenu de l'enquête, les utilisateurs de Twitter (entre autres) accusent ce dessin d'être simpliste, trop réducteur pour un sujet si complexe. Dans le tweet ci-dessous, la journaliste américaine Carmel DeAmicis s'adresse à Steve Kovach, l'illustrateur qui a réalisé la couverture. Le message dit : "Imaginez que vous vous fassiez tuer par des terroristes, et que cette image illustre un article sur votre décès. Inapproprié, non ?"
Megan Quinn, femme d'influence dans les milieux du capital-risque californien, qui travaille chez Kleiner Perkins Caufield & Byers, a envoyé à Newsweek se message exaspéré : "Rentre chez toi Newsweek, tu es bourré/désespéré/inapproprié/blessant."
Le graphiste Steve Kovach ne regrette rien : cette couverture n'est pas sexiste, mais "elle représente la laideur du sexisme", s'est-il justifié dans l'émission Newshour, sur la chaîne publique PBS. Pour la journaliste qui a réalisé l'enquête, ces réactions sont totalement aberrantes et mesquines. L'accent devrait plutôt être miss sur le contenu de l'article, plutôt que sur l'image, a-t-elle déclaré au Huffington Post.
Dans ce document riche, Nina Burleigh se penche sur le sort des femmes dans la Silicon Valley. Elle raconte le parcours du combattant de deux entrepreneurEs, Lauren Mosenthal et Eileen Carey, pour convaincre des investisseurs (presque toujours masculins) de miser sur leur projet Glassbreakers. C'est une plate-forme de mentorat dédiée aux femmes, pour les entreprises qui souhaitent les aider à évoluer dans la hiérarchie. La journaliste rappelle que trois procès pour harcèlement sexuel ont été instruits récemment, contre la start-up à succès Tinder et deux des plus importantes sociétés de capital-risque américaines, Kleiner Perkins Caufield & Byers et CMEA Capital.
Pour appuyer son propos, l'auteur utilise les chiffres concernant la diversité publiés pour la première fois en juillet 2014 par trois géants de la Silicon Valley : chez Google, 70% des salariés sont des hommes, 62% chez Yahoo!, et 61% chez LinkedIn. Plus criant encore est l'écart qui sépare les hommes et les femmes dans les postes liés à l'informatique - les mieux rémunérés. Ils sont occupés à 83% par des hommes chez Google, et à 85% chez Yahoo!.
Quelles actualités ont fait vibrer la Silicon Valley cette semaine ? Nora Poggi, correspondante de L'Usine Digitale à San Francisco, revient sur ce qui a agité la capitale mondiale du numérique ces derniers jours : le PDG de Slack explique sur quoi repose le succès de sa start-up, l'investisseur Vinod Khosla estime que l'intelligence artificielle va bouleverser le marché de l'emploi, la patronne de Polyvore, racheté par Yahoo!, donne ses conseils aux entrepreneurs, et Mark Zuckerberg répond aux critiques.
Selon Stewart Butterfield, le PDG de Slack, le succès de sa start-up réside dans sa communication humaine, sa "personnalité". La start-up comptait 1,7 millions d'utilisateurs 20 mois seulement après son lancement en 2014. C'est l'une des start-up qui a connu la plus forte croissance dans le monde. Lors de la conférence Vision 2020 organisée par le magazine Inc à San Francisco, le PDG a insisté : "les utilisateurs veulent sentir qu'il y a quelqu'un de l'autre côté [ de l'ordinateur] la plupart du temps les logiciels n'ont pas de personnalité." Cela dit, cela signifie que le succès de Slack dépend aussi de la qualité des relations professionnelles entre les individus qui interagissent. "Si vous détestez votre boulot et les gens avec qui vous travaillez, vous allez detester Slack" a-t-il ajouté. PC Portable Batterie | Batterie pour ordinateur portable et adaptateur boutique - www.fr-batterie-portable.com
"Je pense que l'impact de l'intelligence des machines sur la société sera plus grand que celui du mobile," a expliqué l'investisseur de renom Vinod Khosla lors de la conférence Post-Seed à San Francisco. Certain emplois ne disparaitront pas mais seront transformés. Selon lui, 80% de ce que les docteurs font peut être automatisé via la technologie, même si la relation émotionnelle docteur-patient reste importante. Autre exemple, selon lui la technologie des voitures sans conducteur, particulièrement dans des services comme Uber, va remplacer les transports publics qui seraient ainsi voués à disparaître.
Jess Lee, la PDG de Polyvore, racheté par Yahoo! en 2015 pour environ 200 millions de dollars, a partagé ses conseils aux entrepreneurs lors de la conférence organisée par le magazine Fortune à San Francisco. "Quand j'étais chez Google, Marissa Mayer m'a dit que les meilleures décisions qu'elle a prises pour sa carrière comportaient des risques", explique-t-elle. L'entrepreneuriat est dépeint comme un eldorado, alors qu'en fait ce n'est jamais une ligne droite qui mène au succès, selon elle. "En tant qu'entrepreneur, on passe de moments vraiment douloureux, en se demandant 'pourquoi j'ai choisi ce métier', à des moments vraiment joyeux où l'on se dit 'je suis faite pour ça'". Selon elle, les start-up sont encouragées à ne montrer que le bon côté des choses ce qui peut être très stressant. "Ce n'est pas vrai que 'tout va bien' il y a toujours quelque chose qui coince quelque part si vous êtes dans une start-up" ajoute-t-elle. Il est donc crucial de bien s'entourer pour pouvoir parler de ses difficultés. Enfin sur le processus de l'acquisition, "j'aurais dû nouer des contacts plus en amont avec nos acquéreurs potentiels, c'est important de développer ces relations des années avant un éventuel rachat", a-t-elle estimé.
Ce mardi, le patron du réseau social a créé le buzz avec l'annonce de son don de 45 milliards de dollars, soit 99% de ses parts dans Facebook. Les critiques ne se sont toutefois pas fait attendre. Mark Zuckerberg a tenté de calmer les inquiétudes via un message... sur Facebook bien sûr. "Nous nous concentrerons dans un premier temps sur l'apprentissage personnalisé, les maladies, connecter les gens et construire des communautés plus fortes. Nous avons déjà fait de nombreux investissements ces cinq dernières années dans l'éducation, la science, la santé, l'accès à internet et l'inclusion - et vous pouvez voir un résumé de nos investissements sur la page de la Chan Zuckerberg Initiative." Il en a aussi profité pour mettre au clair les accusations d'évasion fiscale, expliquant que les parts seraient bien taxées via leur nouvelle structure.
Avec le responsive design, l'adaptation du contenu web au support sur lequel il est consulté, les mondes du desktop (ordinateur personnel) et du mobile se rapprochent de plus en plus. Mais il reste une barrière à lever : celle des applications mobiles, dont le contenu est encore séparé du reste du web.
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