Une intelligence artificielle en progression exponentielle conduirait logiquement à l’avènement d’une nouvelle ère entièrement contrôlée par les machines. Ce scénario, s’il continue à faire les beaux jours des films de science-fiction (Terminator, Matrix...) est hautement improbable en pratique. Une des raisons est l’incroyable complexité de l’intelligence humaine (et de son substrat organique, le cerveau) issue de plusieurs millions d’années d’évolution et, par comparaison, la relative simplicité des programmes et architectures que nous sommes aujourd’hui capables de réaliser. Nous sommes encore très loin de pouvoir créer un programme capable d’apprendre par lui-même, dans un contexte ouvert, les connaissances qui lui semblerait nécessaires. Sans parler de l’émergence d’une conscience artificielle, qui n’a aucune chance de se produire compte tenu des limitations des architectures informatiques actuelles.
Si la menace d’une intelligence artificielle omnisciente n’est pas, et de loin, le principal problème de l’Humanité sur Terre, il ne faudrait pas pour autant minimiser l’importance de certains sujets.
Certains ont argumenté sur le risque que feraient peser les robots sur l’emploi : la robotisation créerait moins d’emplois qu’elle n’en détruirait.
Dans le camp des opposants à la robotisation, l’argument principal repose sur un scénario où l’automatisation, d’ici à 2025, conduirait plus de 3 millions de personnes au chômage en France dans un nombre croissant de secteurs : agriculture, bâtiment, industrie, hôtellerie, armée et police, hôtellerie, services aux entreprises et aux particuliers. La création d’emplois se limiterait elle à 500 000 postes, essentiellement dans les domaines des nouvelles technologies, de l’environnement et de la relation client. En résumé, le résultat serait catastrophique non seulement pour les ouvriers, mais aussi pour les cadres d’entreprise dont les tâches pourraient être effectuées par des ordinateurs et des robots.
Dans le camp des partisans de la robotisation, le constat est inverse. Le chômage n’est pas la conséquence de la robotisation mais au contraire celle du retard de l’industrie française. Les chiffres sont cruels : 167 000 robots fonctionnent en Allemagne, près de 100 000 en Italie pour seulement 37 000 en France. Ce problème a engendré un nombre important de relocalisations alors que, selon le syndicat des machines et technologies de production (Symop) : "Grâce aux robots, il est possible de produire en France avec un très haut niveau de qualité et à un coût réel de l’ordre de celui de la Chine."
Depuis deux ans, Google lève – en partie – cette barrière en proposant sur son moteur de recherche du contenu issu d'applications mobiles installées par l'utilisateur. Il propose pour certains résultats de recherche un bouton "regarder sur l'application" qui ouvre directement une page dans une application mobile de l'utilisateur, comme Airbnb, Pinterest ou Facebook. 100 milliards de liens ont été référencés de cette façon. 40% des recherches effectuées sur un smartphone Android aboutissent à du contenu d'applications, indique Google sur son blog dédié au "Search".
Google veut aller plus loin et proposer aux internautes d'accéder à du contenu d'applications qu'ils n'ont pas installées. Par exemple, pour une recherche d'hôtel, Google proposera directement depuis sa page de résultats d'ouvrir l'application "Hotel Tonight" (disponible uniquement via une application mobile). L'application sera alors diffusée en streaming, et non téléchargée, sur le mobile de l'utilisateur (à condition qu'il dispose d'une connexion Wi-Fi). L'internaute pourra alors poursuivre sa navigation au sein même de l'application. Google utilise pour ce nouveau service une nouvelle technologie basée sur le cloud.
Google va expérimenter cette fonctionnalité avec un groupe limité de partenaires. Si les résultats sont concluants, l'utilisation d'applications mobiles à la demande pourrait devenir la norme. Une petite révolution, qui fragiliserait l'économie des magasins d'applications comme Google Play.
La différence entre les tablettes proposées sur le marché ne se fait pas tant sur le matériel lui-même ou sur son ergonomie. Selon Guillaume Le Tyrant, Product Marketing Manager EMEA chez Citrix, un autre front sera capital pour que le marché poursuive son essor : le choix du système d’édition de contenu proposé à l’utilisateur.
Les dernières semaines qui viennent de s’écouler ont été cruciales pour le marché des tablettes. Le 25 octobre, Nokia et Apple ont tous deux annoncé le lancement de nouvelles tablettes concurrentes : l’iPad Air et la Nokia 2520. Ces deux produits viennent parfaitement compléter la gamme qui ne cesse de s’étoffer, notamment avec les périphériques Samsung Note, Microsoft Surface, Google Nexus et Amazon Kindle Fire HDX disponible en cette fin d’année. Vendredi 1er novembre, le nouvel iPad Air d’Apple est arrivé sur les étagères numériques ou physiques des commerçants et, si l’on en croit certaines études, a permis à la marque de réaliser son plus gros week-end de vente à ce jour. En fin de compte, les consommateurs et le Père Noël vont avoir un sacré choix en termes de tablettes.
DES TABLETTES POUR ENFIN CRÉER DU CONTENU ?
Mais la différence entre les diverses tablettes proposées ne se fait pas tant sur le matériel lui-même ou sur son ergonomie. En réalité, le réel intérêt est l’éventail d’applications que chacune de ses tablettes est capable de faire tourner. En clair, la guerre ne portera pas uniquement sur le matériel mais sera également menée sur de nombreux fronts logiciels (expérience utilisateur, interface utilisateur, applications, etc.). L’un des fronts, dont on parle moins, sera pourtant capital pour que le marché poursuive son essor : il s’agit du choix du système d’édition de contenu proposé à l’utilisateur.
Les tablettes devenant de plus en plus courantes, les utilisateurs d’entreprise à leur tour exerceront une demande accrue pour que leurs tablettes, peu importe leur modèle, prennent charge un plus grand nombre d’applications d’entreprise.
Les ventes de tablettes étant en train de dépasser celles des PC, et ces dernières étant de plus en plus utilisées pour la création de documents, on peut sans trop s’avancer prévoir que les applications dédiées à ces utilisations deviendront un "must-have" des nouvelles offres applicatives des tablettes.
L’an dernier, Microsoft a intégré sa Suite Office à ses tablettes et Surface, son espoir étant que l’ajout des produits bureautiques les plus populaires pousserait les utilisateurs à adopter du matériel Microsoft. Malheureusement, cela n’a pas encore été le cas. Apple essaie de son côté de contrer Microsoft en prévoyant le lancement d’Office pour iPad, vraisemblablement l’an prochain, mais rien n’est encore gagné.
TOUJOURS PLUS DE FRAGMENTATION DANS LES ENTREPRISES : ENCORE PLUS DE DÉFIS POUR LES FABRICANTS
Selon une étude Gartner publiée il y a quelques jours, les ventes mondiales de PC traditionnels (PC de bureau et ordinateurs portables) devraient représenter 303 millions d’unités en 2013, ce qui représente une baisse de 11,2 % par rapport à 2012, le marché global des PC (ultramobiles inclus) devant connaître sur la même période un déclin de 8,4 %. Les ventes de téléphones mobiles devraient croître de 3,7 %, avec un volume de plus de 1,8 milliards d’unités, celles de tablettes devant croître de 53,4 % en 2013 pour représenter un volume de 184 millions d’unités. Mais ces chiffres ne disent pas tout. Les ventes de PC déclinent dans les foyers, qui jusqu’alors disposaient de deux ou trois machines. Chez les particuliers, les tablettes remplacent de plus en plus ces PC traditionnels. PC Portable Batterie | Batterie pour ordinateur portable et adaptateur boutique - www.fr-batterie-portable.com
Mais il semble que cette tendance ne se vérifie pas forcément en entreprise. Les anciennes applications obligent les entreprises à continuer à utiliser des PC et des ordinateurs portables, les tablettes n’étant pour l’instant pas capables de les prendre en charge. La plupart des utilisateurs d’entreprise mobiles disposent de deux, si ce n’est trois, périphériques mobiles (ordinateur portable, smartphone et tablette). Peu nombreux sont ceux qui pensent à consolider leurs périphériques. Pour les applications d’entreprise plus complexes, la création de données n’est pour l’instant pas encore parvenue jusqu’aux tablettes, malgré le nombre sans cesse croissant d’outils d'édition et de gestion de documents. Le lancement de Microsoft Office pour iPad ne changera rien à tout ça.
Les tablettes sont formidables pour consommer tous les types de contenus, et même pour éditer ou annoter ces contenus, ce qui correspond d’ailleurs à l’essentiel de l’utilisation de ces outils. Mais la création de contenu, malgré un certain essor sur tablettes, demeure à ce jour principalement effectuée sur les PC et les ordinateurs portables. Et cela restera vrai encore quelques années, jusqu’à ce que de meilleures applications mobiles soient conçues, spécialement pour la création de contenu.
Préparez-vous à ce changement. Il n’est pas encore là, mais il viendra, créant toujours plus de fragmentation et d’hétérogénéité. Et nécessitant dès maintenant la mise en place d’une infrastructure capable de supporter la diversité des tablettes et de leurs usages. A l’instar de la paix qui nécessite souvent qu’on prépare la guerre, la mobilité elle requiert que les entreprises préparent leur infrastructure.
Stéphane Schultz est fondateur de 15marches, une agence de conseil en stratégie et innovation qui accompagne à la fois jeunes pousses et grands groupes. Pour les inspirer, il analyse les secrets des nouveaux géants du numérique qui changent les usages, modèles économiques, stratégies... Cette semaine il observe la stratégie de Critéo et son approche du lean start-up, à travers la lecture du manifeste de son patron, Jean-Baptiste Rudelle "On m'avait dit que c'était impossible".
Que faisiez-vous le 30 octobre 2013 ? Ce jour-là, une entreprise française, Criteo, réussit son entrée dans le célèbre Nasdaq, la bourse des valeurs technologiques de New York. Née à peine 8 ans auparavant, Criteo est une entreprise de "reciblage publicitaire" sur internet.
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