Le 1er avril, après 3 mois de négociations scrutées de toute part, c’est la douche froide, le mariage entre Orange et Bouygues Télécom n’aura pas lieu. Les uns tirent sur le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, quand les autres flinguent Free et son trublion de patron Xavier Niel.« C’est un rendez-vous manqué pour le pays », regrettera Stéphane Richard.Martin Bouygues de son côté, droit dans ses bottes, assure que tout a été fait, que la volonté était là, mais las, l’échec est patent.Oui, mais. Le 4 avril, les dirigeants d’Orange, de Free et d’Altice, maison mère de SFR, se remettent autour de la table pour tenter, une dernière fois, de convaincre Bouygues de vendre sa filiale.Pour cela, chacun fait des concessions, précise le Journal du Dimanche, d’autant plus que l’échec est dû à « des points de détail », mais suffisant pour faire capoter l’opération.
Cette fois-ci, tout le monde est mis à contribution : Orange, qui ne voulait pas supporter toutes les conséquences d’un échec, « accepte de prendre à sa charge une plus grosse part de la pénalité prévue en cas de rupture de l’opération. De son côté, SFR assume davantage les garanties de passif ». Quant à Free, dont les exigences auraient fini d’exaspérer Martin Bouygues, il lève les conditions suspensives autour des transferts des antennes-relais ».L’État, actionnaire majoritaire d’Orange à hauteur de 23 %, met également de l’eau dans son vin, notamment concernant la clause de « standstill » empêchant BT de monter au capital d’Orange pendant trois ans à sept ans (selon les sources). Des exigences qualifiées de « très étranges » par l’homme d’affaires.
Après l’échec des négociations, « l’État était prêt à ramener le gel de la participation de Bouygues à deux ans et demi », indique une source au JDD. « Nous étions aussi disposés à limiter les droits de vote uniquement pour les grandes décisions stratégiques, comme nous l’avons fait chez Renault », explique de son côté un proche de Bercy.Las, Martin Bouygues se montre inflexible : c’est non ! Sans aucune explication. Une rigidité qui surprend, d’autant que tous les signaux étaient au vert assure un négociateur. Du côté de Bouygues, on rejette une nouvelle fois la faute sur Free, qui « s’arc-boutait sur la prolongation de la location du réseau d’Orange », selon un proche. « Faux, rétorque un négociateur, Free avait levé tous les obstacles ». Mais l’animosité historique entre les deux hommes d’affaires semble avoir scellé le sort de l’accord.
Selon un cadre d’un des opérateurs, « Martin Bouygues aurait pu nous demander n’importe quoi. On était à genoux devant lui ». Les éconduits se demandent maintenant « si Bouygues ne nous a pas baladés depuis le début ». Une question dont seul Martin Bouygues détient la réponse.Pour d’autres, Martin Bouygues s’attendait à ce que l’État lui revende ses parts dans Orange. Autant dire, un doux rêve. Mais 2017, pourrait bien changer la donne.À l’origine du scandale Prism/ NSA mettant en lumière le vaste système d’écoutes téléphoniques et de surveillance planétaire mis en place par l’agence de sécurité nationale américaine, les documents subtilisés par Edward Snowden alors qu’il était analyste à la NSA sont désormais disponibles en ligne.
6 Juin 2013, le Guardian et le Washington Post publient conjointement un article dénonçant un programme de la surveillance de la NSA, baptisé PRISM et relate par le menu la façon dont la toute puissante agence de sécurité nationale puise dans les serveurs des géants du web et des télécommunications, dont Verizon, pour collecter les données personnelles de citoyens américains et du monde entier. Cet article se fonde sur des documents transmis par un jeune lanceur d’alerte en fuite, réfugié depuis en Russie où il a obtenu l’asile politique, Edward Snowden.Au fil des semaines, des mois et des ans, les révélations s’enchainent : moyens déployés, cibles visées, programmes de surveillance US passés et/ou existants, collaboration avec d’autres gouvernements et agences de renseignement, etc.
Gleen Greenwald est alors journaliste au Guardian lorsque Edward Snowden le contacte pour le rencontrer et lui transmettre les documents qu’il possède. Il est alors réfugié dans une chambre d’hôtel à Hong Kong. Celui-ci en tirera un livre, Nulle part où se cacher, qui relate cette folle aventure dont fait également partie Laura Poitras qui réalisera le documentaire oscarisé Citizenfour, le pseudo utilisé par Snowden pour les contacter.Désormais journaliste pour le site The Intercept, qu’il a co-fondé pour traiter du sujet de la cybersurveillance à partir des documents de Snowden, Greenwald explique aujourd’hui rendre accessible une importante masse de documents.
La question s’est régulièrement posée de publier les documents en même temps que les articles qui les évoquent. Mais lus hors contexte, ils n’apportent rien et non expurgés ils peuvent se révéler dangereux pour les personnes mentionnées. The Intercept va donc publier l’intégralité des archives d’Edward Snowden au fur et à mesure dans une nouvelle section dédiée.Il commence aujourd’hui avec la publication de 166 nouveaux documents confidentiels de la NSA, d’autres documents seront publiés dans les mois à venir. Y figurent notamment des lettres internes de la Direction du renseignement électromagnétique (Signal Intelligence Directorate – SID), SID Today, pour l’année 2003 qui donnent un aperçu du fonctionnement de l’agence, de l’implication de la NSA au sein de Guantanamo, des préparatifs et du déroulé de la guerre en Irak ou des détails d’une opération d’espionnage en Corée du Nord révélant les capacités d’enrichissement d’uranium du régime, ou encore les demandes d’écoutes et de surveillance croissantes du gouvernement US au lendemain des attentats du 11 septembre.
Des révélations qui n’en sont qu’à leur commencement puisque ce sont neuf années de lettres internes que The Intercept va publier. Une formidable opportunité pour n’importe quel gouvernement étranger.« Il reste encore beaucoup de documents légitimement intéressants qui peuvent et doivent être rendus publics », indique Gleen Greenwald.
Plusieurs médias seront invités à travailler de concert « pour explorer l’ensemble des archives de Snowden ». Le Monde a déjà accès à plusieurs documents.
Ces médias devront respecter les règles fixées par Snowden pour publier ces documents. Mais « il y a aussi des documents dans les archives qui ne doivent pas, selon nous, être publiés parce qu’ils mettraient gravement en danger des innocents », a-t-il rappelé.
Surface Book est, selon Microsoft : « le produit qu’il manquait à la gamme Surface », un portable pour venir concurrencer directement le Macbook Pro d’Apple, là où la Surface Pro 4 veut concurrencer le MacBook Air.Surface Book est en fait un portable hybride sous Windows 10 avec un châssis en magnésium, qui peut entièrement pivoter à 180°. Il offre un écran tactile de 13,5 pouces PixelSense (3000 x 2000, 267 PP) Gorilla Glass compatible Surface Pen, un processeur Intel Skylake (Core i5 ou i7) avec jusqu’à 16 Go de mémoire, un SSD de 128Go, 256Go, 512Go ou 1To, un clavier amovible silencieux et rétro-éclairé, un GPU Intel HD 520 ou NVIDIA GeForce avec de la mémoire GDDR5 selon les versions, un touchpad multipoint en verre, 2 ports USB 3.0, un lecteur de cartes SD, un capteur photo de 8Mpx au dos contre 5MPx en façade, un Mini DisplayPort, ainsi qu’une autonomie de 12 heures, le tout pour un poids de 1,5kg (au total) et des dimensions de 312.3mm x 232.1mm x 13.0 – 22.8mm.
Disponible le 26 octobre à partir de 1499$, précommandes dès demain. En france, il faudra attendre le premier trimestre 2016 pour se le procurer avec un prix à partir de 1649 euros.Les geeks, contrairement aux apparences, dorment parfois. Si vous les voyez toujours connectés sur MSN ou WOW c'est parce qu'ils idle tout simplement (idle, terme hautement technique pour dire qu'on laisse le pc glandouiller sans qu'on s'en occupe). Bien sur, pour perdre un minimum de temps entre l'instant du réveil et les premières seconde sur l'ordinateur il est important de raccourcir a mort la distance Geek-PC, voici donc trois exemples qui vous donneront peut-être des idées d'installation chez vous: