Android n'était vraiment pas dans la course pour la maison connectée, avec l'échec de sa plateforme Android@Home. Mais avec le rachat du fabricant de thermostats intelligents Nest pour 3,2 milliards de dollars, Google a frappé fort encore une fois, ouvrant la porte à de multiples possibilités. Si ce rachat est un pas de plus dans le hardware, il n'est pas difficile d'imaginer une refonte de la plateforme Android pour la maison, ou la création de nouveaux services et applications, qui deviendraient indispensables grâce à l'avantage de Nest dans ce secteur. Difficile de croire que Google n'a pas prévu d'imposer son système d'exploitation via ce nouveau partenariat, dans un marché en plein essor.
Malgré tous ces avantages, Android n'est pas à l'abri d'un retournement de situation inattendu. Le fabricant de téléphones Samsung notamment, cherchait depuis quelques temps déjà à s'émanciper de l'OS de Google, surtout lorsque ce dernier a lancé une menace à peine voilée avec le rachat de Motorola Mobility. La revente de ce dernier au chinois Lenovo rétablit peut-être l'équilibre entre les deux partenaires. Google assure surtout ses arrières en construisant un deuxième pilier Android. Une bonne stratégie pour casser le monopole de Samsung. En effet, le géant coréen qui joue un rôle majeur dans la domination d'Android, pourrait bien décider d'utiliser son emprise sur la firme pour renégocier les termes de son partenariat. Une relation de plus en plus compliquée entre deux alliés qui ont besoin l'un de l'autre et qu'il sera d'autant plus intéressant de voir évoluer.
D'autre part, si Android domine en termes de parts de marché du mobile, cela ne se traduit pas en revenu. L'iOS d'Apple est toujours plus vendeur. Google a beau concentrer 75% des téléchargements d'applications, Apple gagnerait 5,1 millions de dollars par jour sur l'App Store, contre 1,1 millions par jour pour Google. Sur le troisième trimestre 2013, Apple a gagné plus d'argent que tous ses compétiteurs combinés, selon des données de Canaccord Genuity. Le marché des téléphones premium, sans surprise, s'avère plus lucratif. Pourquoi Android sort-il perdant ? Les deux tiers des appareils vendus sous Android sont des appareils très bon marché, non seulement pas chers, mais qui ne vendent pas d'applications et qui ne génèrent que peu de revenus publicitaires. Les développeurs d'applications tierces, qui font vivre l'écosystème, préfèrent se tourner vers Apple, qui offre un marché moins fragmenté, avec moins de virus, plus d'argent à la clé et de traction publicitaire. En termes de consommation, Apple domine largement et Android a encore fort à faire pour redresser la barre.
Depuis le lancement catastrophique de son application Apple Plans (Appel Maps en anglais) en 2012, la marque à la pomme continue d'investir massivement dans cette division stratégique. A l'instar de Google et Facebook notamment, Apple cherche en effet à occuper la place la plus importante dans la vie de l'utilisateur, en particulier dans ses déplacements. Pas question donc de se laisser (trop) distancer par Google Maps, service qui avait rapidement dû faire son retour sur iOS face à la pression des utilisateurs mécontents, et Nokia Here. Le récent rachat de Coherent Navigation, entreprise qui a travaillé sur une technologie de GPS ultra précis, vient ainsi compléter une longue liste d'acquisitions dans ce domaine au cours des dernières années. De quoi également venir entretenir les rumeurs sur les ambitions d'Apple dans l'automobile, avec la sortie attendu d'une iCar en 2020...
Leaders des boîtiers GPS, le néerlandais TomTom et l'américain Garmin s'ouvrent depuis peu aux objets connectés, notamment dans le domaine du sport. Lors du dernier marathon de Paris, deux journalistes ultraconnectés de L'Usine Digitale avaient ainsi pu tester des équipements fournis par les deux marques. Une diversification qui vient répondre à une chute des ventes des boîtiers GPS, en raison notamment de la saturation du marché et de la concurrence des applications de navigation pour smartphone.
Si sa propre application fonctionnant avec un abonnement payant n'a pas rencontré un grand succès, TomTom bénéficie tout de même du boom du mobile en fournissant à Apple ses données de cartographies pour son application Plans. L'annonce de la signature du contrat en 2012 avait fait grimpé en flèche l'action en Bourse du néerlandais et le partenariat vient tout juste d'être renouvellé. TomTom fournit également ses données au site français Mappy, qui appartient à Solocal Group (Pages Jaunes). De son côté, Garmin propose également des systèmes de navigation pour l'aviation et la marine.
Engagé dans un vaste mouvement de digitalisation de ses activités, le Bibendum n'oublie pas ses célèbres cartes routières ! C'est en 2001 que le groupe Michelin a créé la marque ViaMichelin avec l'idée de proposer des services d'aide à la mobilité sur supports numériques. Si le groupe a arrêté sa production de boîtiers GPS en 2008, il se concentre depuis sur les services avec le lancement en 2013 d'un bouquet d'applications Android et iOS qui réunit notamment son service de navigation avec gestion du trafic Michelin Navigation et ses guides d'hôtels et de restaurants. Une extension logique de ses cartes et guides touristiques au moment de l'explosion des usages liés au numérique.
Les laboratoires Fujitsu ont annoncé le 11 juillet 2013 avoir développé un système pour rendre plus verte l'industrie du PC. Celui-ci permet la réutilisation du plastique contenue dans les CD et DVD pour fabriquer les coques d’ordinateurs portables.
La fabricant japonais affirme que grâce à cette technique, il a réduit les émissions de CO2 nécessaires pour la fabrication de ses ordinateurs portables de 15 %. Cette technique permet également à Fujitsu d'économiser 10 tonnes de plastique par an.
Les laboratoires Fujitsu certifient avoir contrôler que les CD et DVD ne contiennent pas de composants chimiques nocifs avant toute réutilisation. Le constructeur japonais rend ainsi conformes ses PC aux exigences légales des composants chimiques.
Quel est le point commun entre un filtre solaire appliqué sur la peau, capable d’absorber les ultraviolets, et les peintures déposées sur le revêtement d’un avion pour piéger des ondes électromagnétiques ? Les mêmes équations sont utilisées pour appréhender leur complexité et anticiper leur efficacité. Vingt ans après la biologie, le calcul intensif et la modélisation 3 D font aujourd’hui figure de révolution chez L’Oréal. Pour concevoir les innovations de demain, plus question de se laisser guider par les recherches en chimie et physico-chimie. C’est un changement complet de paradigme, s’enthousiasme Bernard Querleux, senior research associate, responsable du projet calcul intensif au sein de L’Oréal recherche et innovation. Désormais, c’est un calcul qui oriente la synthèse d’un nouvel actif ou la réalisation d’une formule physico-chimique. En multipliant les simulations, nous explorons le jamais vu !
Depuis plusieurs années, le numéro un mondial de la beauté fait la part belle au numérique au sein de sa recherche avancée. Pas rentables l’achat d’un supercalculateur ou la constitution d’une équipe d’as du calcul intensif en interne ? L’Oréal signe un partenariat avec le CEA pour bénéficier de l’équipement high-tech et de l’expertise de son centre de calcul recherche et technologie. « En reproduisant sur ordinateur le comportement de la peau et des cheveux, nous pouvons améliorer notre connaissance de ces tissus biologiques complexes et peu étudiés au niveau mondial », explique Bernard Querleux. Le français a pris les devants sur ses principaux concurrents, l’américain Procter & Gamble et l’anglo-néerlandais Unilever, également adeptes de la simulation.
Le comportement de la chevelure, un ensemble de 120 000 à 150 000 cheveux, était jusqu’alors jugé trop complexe pour être modélisé. À partir d’un ensemble de paramètres pertinents, L’Oréal et le CNRS mettent alors au point un modèle statique qui décrit le comportement mécanique d’un cheveu. Puis, le groupe et un laboratoire de l’Inria, spécialisé dans la représentation de scènes complexes comme les champs de blé, planchent sur l’écriture d’équations qui régissent les mouvements du cheveu. En 2006 naît ainsi le premier modèle de chevelure dynamique et paramétrable. Cela a ouvert un formidable champ d’expérimentation pour nos équipes de recherche dans le développement de nouveaux produits, car nous comprenions comment, en jouant sur un paramètre, l’apparence d’une chevelure pouvait être modifiée, ajoute Bernard Querleux. Une innovation utilisée par le géant de la beauté dans ses gammes de shampooing, pour les rendre plus lissants ou plus coiffants. Mais il faudra patienter quelques années avant de pouvoir s’appliquer le premier produit cosmétique entièrement conçu sur ordinateur.Alors que des groupes comme Uber ou Facebook se montreraient intéressés par le service de cartographie numérique Here du finlandais Nokia, retour sur les principaux leaders de ce secteur. Des pros du GPS, TomTom et Garmin, aux géants du numérique, Google et Apple, sans oublier l’alternative open data avec OpenStreetMap, panorama de ces guides incontournables disponibles sur l’écran du tableau de bord, depuis un boîtier dédié ou directement sur smartphone et tablette.
Avec le rachat d'Alcatel-Lucent, Nokia veut s'imposer comme le champion européen de l'équipement télécoms. Son activité de cartographie et de navigation GPS - issue du rachat de Navteq en 2007 et conservée lors de la cession de sa division mobile à Microsoft en 2013 - n'apparaît donc plus stratégique pour le groupe finlandais. Depuis l'annonce d'une possible mise en vente de Nokia Here, les acheteurs potentiels se bousculent au portillon, les médias évoquant notamment Uber, Facebook, le Google chinois Baidu ou encore une alliance des constructeurs allemands Audi, BMW et Mercedes.
L'enjeu : mettre la main sur des technologies essentielles dans des domaines d'avenir comme le véhicule autonome et sur un impressionnant portefeuille de clients. Nokia Here revendique ainsi sa présence dans les quatre cinquièmes des plans des GPS intégrés aux voitures vendues en Europe et Amérique du Nord. Ses données cartographies sont également utilisées par Microsoft (pour son service Bing Maps), Amazon et par le français Coyote sur ses avertisseurs de radar et applications qui proposent la navigation intégrée. Dernier atout, son application mobile HereMaps - encore peu connue du grand public car disponible depuis peu sur Android et iOS - en fait un concurrent de poids face à l'hégémonie de Google Maps.
Google a rapidement compris l'importance de la cartographie numérique. Son service Google Maps a été lancé en 2004 suite au rachat de plusieurs entreprises dont Keyhole, qui avait développé une application EarthViewer que le géant de Mountain View rebaptisera Google Earth. Devenu rapidement leader dans la recherche d’itinéraires sur ordinateurs, son application est également très populaire sur les mobiles Android ou iOs. L’acquisition de la start-up israélienne Waze en 2013 lui a permis d'ajouter une dimension collaborative, notamment pour la gestion du trafic routier. Aujourd'hui, l'avance prise par Google dans ce domaine lui offre de nouvelles perspectives, via notamment son système embarqué Android Auto, ou encore dans le véhicule autonome avec son programme Google Car.
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