La demande de Mooc corporate est triple. Elle vient premièrement des managers qui ont une quinzaine d’années d’expérience opérationnelle et qui, dans un monde mouvant où l’innovation impose un rythme d’adaptation permanent, ressentent le besoin de se ressourcer au-delà de leur formation initiale, mais également des ingénieurs et techniciens qui ont l’ambition de devenir managers, et qui souhaitent une démarche d’apprentissage flexible de mise à niveau comme tremplin à une formation exécutive ultérieure, et enfin des managers de pays en développement qui visent des formations de bon niveau.
Les étudiants, futurs managers, sont en apprentissage à temps plein ou presque. Le manager, lui, est dans l’opérationnel à temps plein, ou presque... Il lui faut donc s’extraire de son immersion managériale pour un temps délimité, ou mieux, se former à son rythme sur un Mooc. C’est l’avantage principal du Mooc qui peut répondre aux contraintes et aux motivations de managers contraints par le temps et exigeants sur la qualité. L’une de ses principales limites est qu’un Mooc sans multi-modalité pédagogique renvoie le manager en formation à son écran d’ordinateur, sans interactions avec ses pairs ou ses formateurs.
Or, dans l’économie de la connaissance, échanger revient à créer de la valeur. L’innovation émerge le plus souvent à la frontière de plusieurs secteurs économiques, d’où l’enjeu d’instaurer des croisements dynamiques entre participants aux Mooc corporate.
Les Mooc sont-ils alors des outils efficaces de formation continue et de perfectionnement pour les managers ? Non, s’ils retent des cours en vidéo dont toute l’innovation pédagogique se limite à un support numérique, quelle que soit la plate-forme utilisée (Udemy, Khan Academy, EdX ou Coursera pour ne citer que les américaines les plus connues). Oui, si le cours s’accompagne d’interactions avec des experts ou des pairs et si les exercices sont systématiquement corrigés pour recevoir un feedback, étape essentielle de l’apprentissage, ce que nous appellons un Mooc premium.
En conclusion, comment mieux adapter le Mooc à la formation exécutive, pour des managers qui sont immergés dans la vie active ? Comment améliorer le taux d’abandon qui est entre 5 et 10% dans un Mooc classique ? L'enseignement mixte, avec un Mooc premium qui marie contenus en ligne et enseignement présentiel, en plus d'un coaching et d'un suivi personnalisé et d’une auto-évaluation permet d’intégrer la notion de classes inversées, où l'apprenant assimile le cours avant la séance avec l'enseignant-formateur, ouvrant le champ à débats, actions collectives et points d’approfondissement en salle.
L’adaptation du Mooc à la formation executive (Coos corporate on-line seminar) impose donc un modèle premium avec un contenu sur-mesure adapté au public spécifique d’une entreprise et avec un déplacement du curseur pédagogique vers le suivi et le coaching. Au total, cette approche offre des solutions d’e-learning innovantes et efficaces comme passerelle pour mettre à niveau les managers ou ingénieurs de tous pays, et les préparer à de la formation plus classique en présentiel.
Sur le site toulousain de Météo France, deux nouveaux supercalculateurs ont été installés en 2013. Deux machines Bull qui affichent plus de 500 téraflops de puissance crête chacune. Soit une puissance totale vingt fois supérieure à celle des deux ordinateurs Nec qu’elles remplacent. L’une est consacrée à la prévision quotidienne, l’autre à des travaux de recherche. Et ce n’est qu’une étape, car les deux calculateurs seront remis à niveau en 2015-2016. Une opération qui devrait quintupler la puissance crête. Globalement, sur les logiciels qu’il utilise, Météo France s’attend à un gain de performance multiplié par trente environ. Le premier des supercalculateurs Bull est passé en production en janvier. L’ensemble des nouveaux équipements de calcul sera opérationnel en mai. Le tout sans augmenter la consommation d’énergie, grâce à un système de refroidissement plus efficace.
Cette montée en puissance n’a rien de surprenant, car la prévision météorologique est depuis toujours une grande consommatrice de moyens de calculs. Mais la migration entamée en 2013 répond à un programme précis d’amélioration des prévisions. Et engage Météo France dans une vaste entreprise de révision de ses codes de calcul. L’un de nos objectifs est d’améliorer la précision des prévisions en réduisant la maille des modèles de l’atmosphère, indique Alain Beuraud, le chef de projet calcul intensif à Météo France. Ainsi, le modèle le plus fin, Arome, qui donne des informations locales en métropole, fonctionne aujourd’hui avec une maille de 2,5 kilomètres. Elle sera réduite à 1,3 kilomètre. Arome permet notamment de prévoir des événements potentiellement dangereux, comme les orages. Et son usage va s’étendre aux Dom-Tom. Arpège, autre modèle de simulation de Météo France, à l’échelle du globe cette fois, utilise une maille de 15 kilomètres qui passera à 7,5 kilomètres. Affiner le maillage des modèles n’est pas le seul but de la montée en puissance des moyens de calcul.
L’idée est également de faire tourner un plus grand nombre de simulations. Par exemple, faire varier les conditions initiales sur un même modèle afin de vérifier ou confirmer un risque de tempête ou d’événement dangereux. Ou encore actualiser toutes les heures les prévisions pour répondre aux demandes spécifiques des aéroports. Enfin, il ne faut pas oublier que l’un des deux calculateurs est dédié à la recherche, et que Météo France est fortement impliqué dans l’étude de l’évolution du climat, avec l’un des deux modèles de simulation français (une version d’Arpège) reconnus par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). L’ordinateur dédié à la recherche servira à préparer le prochain rapport de cette institution sur le réchauffement climatique. Mais tout ceci n’est pas sans poser de sérieux défis informatiques. Chacun des deux supercalculateurs Bull comporte 1 000 noeuds de calcul et 24 coeurs de processeurs Intel.
Rien de commun avec la génération précédente de calculateurs Nec et leurs dix noeuds de calcul vectoriel… Une parallélisation massive des codes de calcul s’avère donc nécessaire. Pour que la maille du modèle Arome soit effectivement réduite à 1,3 kilomètre, il faudra le faire tourner sur des milliers de coeurs de processeurs, souligne Alain Beuraud. Autre point clé : les entrées-sorties des données avec un ensemble de processeurs qui travaille simultanément… Ce peut être un point bloquant : inutile de rajouter des processeurs si on ne l’a pas résolu, prévient le responsable du calcul chez Météo France. De quoi occuper un bon moment les équipes de recherche et de production, associées à la résolution de ces problèmes. Tout en préparant déjà le nouveau saut de puissance – et de parallélisme – annoncé pour 2016.
Treize ans après le lancement de Windows XP, Microsoft arrête ses mises à jour de sécurité . La dernière a été diffusée le 8 avril. Des spécialistes de la sécurité informatique préconisent ainsi aux propriétaires d'ordinateurs fonctionnant avec ce système d'exploitation lancé en octobre 2001 de les remplacer ou de migrer vers des logiciels plus récents, faute de quoi ils ne seront plus protégés contre les nouvelles failles de sécurité identifiées au delà de la mi-mai.
Le géant du logiciel diffuse chaque deuxième mardi du mois, surnommé le Patch Tuesday (Mardi des correctifs), des mises à jour de sécurité pour ces différents produits ainsi que des détails techniques précisant les failles qu'elles corrigent.
Certains experts craignent que des pirates informatiques procèdent à une analyse inversée des données qui seront diffusées lors du prochain Patch Tuesday, le 13 mai, afin d'identifier les failles qui leur permettront d'attaquer les ordinateurs utilisant Windows XP et Office 2003, qui ne feront plus l'objet de corrections de la part du groupe de Redmond.
Selon des firmes de sécurité informatique, 15 à 25% de l'ensemble du parc mondial de PC fonctionne toujours avec Windows XP. Ce système d'exploitation est aussi largement utilisé dans les distributeurs automatiques de billets et selon NCR, l'un des principaux fabricants de distributeurs, environ un tiers seulement des appareils fonctionnant avec Windows XP ont été mis à jour avec un système lus récent.
Nom de code : heartbleed (coeur qui saigne). Cette faille sur le logiciel OpenSSL, qui est utilisé pour protéger ses mots de passe, ses numéros de carte bancaire ou d'autres données sur internet, concernerait potentiellement la moitié des sites web en activité, ont prévenu des spécialistes de la société de sécurité informatique Fox-IT mardi 8 avril.
Par cette faille, les pirates peuvent récupérer des informations en passant par la mémoire des serveurs de l'ordinateur, selon les spécialistes de Fox-IT. Le nombre d'attaques qu'ils peuvent effectuer est sans limite, indiquent-ils dans un billet recensant les procédures à suivre pour repousser les incursions.
Parmi les informations susceptibles d'êtres récupérées par les pirates figurent le code source (instructions pour le microprocesseur), les mots de passe, et les clés utilisées pour déverrouiller des données cryptées ou imiter un site. Ce sont les joyaux de la couronne, les clés d'encodage elles-mêmes, souligne le site heartbleed.com qui détaille les vulnérabilités de la faille. Ces clés permettent aux pirates de décrypter tous les trafics, passés et à venir, vers les services protégés et d'imiter ces services.
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