Le conglomérat japonais, qui fabrique des puces mémoire flash NAND utilisées notamment dans les iPhones d'Apple, a réalisé un bénéfice opérationnel de 29,3 milliards de yen (238 millions d'euros) sur la période octobre-décembre, en hausse par rapport aux 8,67 milliards de yen d'il y a un an.
Ce résultat est en net retrait par rapport au consensus Thomson Reuters I/B/E/S, à 47,6 milliards de yens, établi sur la base des estimations de quatre analystes.
Mais Toshiba, qui a incriminé la faiblesse de la croissance mondiale, a maintenu son objectif de résultat opérationnel à 260 milliards de yen pour l'ensemble de l'exercice au 31 mars 2013, à la faveur d'un rebond des prix des puces mémoires flash NAND.
Les commandes importantes engrangées par le secteur de l'énergie et des infrastructures ont soutenu les résultats.
En revanche, sa branche produits numériques, qui fabrique des écrans de télévision LCD, a accusé une perte opérationnelle de 15,6 milliards de yens, après un perte de 10,6 milliards il y a un an. Les ventes d'ordinateurs personnels ont également baissé en raison d'une érosion de la demande aux Etats-Unis.
Sous le nom de RAA, un nouveau programme malveillant réclame des rançons à ses victimes. Ecrit en JavaScript, il se diffuse à travers des pièces jointes d'e-mails envoyés par spam. Il n'y a pas de raison de trouver des fichiers .JS côté client. Il ne faut pas les lancer.
Des cybercriminels sont en train d’infecter des ordinateurs avec un nouveau ransomware appelé RAA, entièrement écrit en JavaScript. Il bloque les fichiers des utilisateurs au moyen d’un chiffrement fort. La plupart des malware pour Windows sont écrits dans des langages compilés comme C ou C++. Ils prennent la forme de fichiers portables exécutables portant des extensions .exe ou .dll. D’autres passent par un script de lignes de commande comme Windows batch ou PowerShell. Il est rare de voir, du côté client, des malwares écrits dans des langages basés sur le web comme JavaScript, ce dernier étant essentiellement destiné à être interprété par des navigateurs. Pourtant, le service Script Host bâti dans Windows peut exécuter nativement des fichiers .js ainsi que d’autres fichiers de script.
Les attaquants se sont récemment servis de cette technique et en avril dernier, Microsoft a même averti d’une recrudescence de pièces jointes malveillantes contenant des fichiers JavaScript. Le mois dernier, des chercheurs en sécurité d’Eset ont mis en garde contre une vague de spams qui distribuait le ransomware Locky à travers des pièces jointes avec extension .JS. Dans ces deux cas, les fichiers JavaScript étaient utilisés en tant que chargeurs de malwares. Il s’agit de scripts conçus pour télécharger et installer un malware classique. Alors que dans le cas de RAA, l’ensemble du malware est écrit en JavaScript.
Selon des experts du forum de support technique BleepingComputer, RAA s’appuie sur CryptoJS, une bibliothèque JavaScript légitime, pour mettre en oeuvre la routine de chiffrement. L’exécution du processus apparaît solide, utilisant l’algorithme de chiffrement AES-256. Une fois qu’il a chiffré un fichier, RAA ajoute une extension .locked au nom d’origine. Le ransomware cible les fichiers de types .doc, .xls, .rtf, .pdf, .dbf, .jpg, .dwg, .cdr, .psd, .cd, .mdb, .png, .lcd, .zip, .rar and .csv. « Pour l’instant, il n’y a aucun moyen de déchiffrer gratuitement les fichiers », constate dans un billet Lawrence Abrams, fondateur de BleepingComputer.com.Les infections perpétrées par RAA qui ont été signalées jusqu’à présent par des utilisateurs font apparaître une demande de rançon en russe. Mais même si la menace vise uniquement des cibles parlant russes jusqu’à présent, ce n’est qu’une question de temps avant que RAA soit distribué plus largement et que la demande soit traduite dans d’autres langues.
Il est très inhabituel d’envoyer des applications légitimes écrites en JavaScript par e-mail. Il faut donc que les utilisateurs s’en méfient et n’ouvrent pas ce type de fichiers, même s’il se trouve dans une archive .zip. Il y a peu de raisons valables de trouver des fichiers .js en dehors des sites web et des navigateurs web.Rien ne semble plus aller pour le marché mondial des PC, le cabinet IDC tablant désormais sur un recul de 7,3% du nombre d'unités écoulées pour cette année.
Il y a quelques mois, IDC tablait sur le fait que les livraisons mondiales de PC baisseraient d'environ 5,3% cette année. Aujourd'hui, le cabinet d'études se veut encore plus pessimiste en anticipant une décroissance de 7,3%. Entre ces deux estimations, les résultats du premier trimestre 2016 sont tombés. Or, durant cette période, le nombre de PC commercialisé a chuté de 12,5% alors qu'IDC anticipait un recul un peu moins prononcé de 11,3%. Sur le total des 255,6 millions de livraisons désormais attendues, 152,3 millions proviendront des ventes de PC portables et 103,3 millions des ventes de desktops.
Pourtant, le marché du PC pourrait potentiellement profiter de certains facteurs. D'une part, de la baisse des ventes de tablettes et de smartphones qui lui font concurrence depuis plusieurs années. Las, cela n'a pas eu de répercussions positives dans les faits, pas plus que n'en a eu la sortie de Windows 10. La mise à jour vers la dernière version de l'OS de Microsoft étant gratuite (en dehors de celle vers W10 Entreprise), nombre de particuliers préfèrent en effet retarder l'achat d'un nouveau PC. Et bien que la compétition des PC avec les smartphones et les tablettes classique soit désormais moins âpre, les tablettes avec clavier deviennent des alternatives de plus en plus sérieuses aux notebooks.Selon une étude de l'Ademe et d'ADN-Ouest, les parcs informatiques professionnels français consomment 8 600 GWh/an dont 2 150 (25%) peuvent être aisément économisés. C'est l'équivalent de la consommation d'une ville de 800 000 personnes. Les économies possibles vont jusqu'à 40% de la facture.
L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe, rattachée au ministère de l'Environnement) s'est associée au club de managers IT de l'ouest de la France ADN-Ouest pour réaliser une étude sur la consommation électrique des équipements informatiques des entreprises. Cette étude montre certes le poids important de cette consommation, avec le coût associé, mais aussi que d'importantes économies sont possibles, de l'ordre de 25% du montant total de la facture. Extrapolée au niveau national, cette économie possible est l'équivalent de la consommation d'une ville de 800 000 personnes comme Marseille.
La consommation électrique d'un salarié français en lien avec avec les outils informatiques est, en moyenne, de 363 kWh/an. Mais les disparités sont très importantes : de moins de 300 kWh/an, on atteint les 800 kWh/an dans les services. La répartition entre les trois strates serveurs / switchs et bureautique est également variable mais, en moyenne, la bureautique (PC, portables, imprimantes...) représente 53% du total, les serveurs 27% et les switchs 20%. Selon les organisations, l'informatique représente de 2% à 58% de la facture électrique globale. En moyenne par secteur, l'industrie n'affiche un taux que de 2,9% de sa consommation électrique liée à l'informatique contre 25% dans le tertiaire.
Selon cette étude, le potentiel maximum d'économies possible est de 40%. Mais les auteurs jugent qu'environ 20 à 30% sont effectivement aisément atteignables. En effet, de nombreux matériels, parfois très consommateurs, restent allumés la nuit ou le week-end. Un copieur consomme ainsi, en moyenne, 447 kWh/an contre 151 pour un PC fixe et 71 pour une imprimante ordinaire.
Seulement 4 utilisateurs sur 5 éteignent leur matériel individuel avant un week-end, 12% le mettant en veille avec verrouillage de session et 3% le laissent en marche. 10% estiment que la consommation électrique pouvant être économisée est insuffisante pour justifier une extinction. La simple élimination totale de cette consommation électrique inutile permet pourtant d'atteindre les 40% d'économies annoncées. L'Ademe recommande donc d'automatiser les extinctions et mises en veille de matériels.(cliquez ici pour suivre le lien)
Côté serveurs, la virtualisation semble très positive. La consommation réelle d'un serveur physique est de l'ordre de 170 W, soit bien moins que la consommation nominale standardisée alors que les équipements électriques ou de climatisation sont dimensionnés en fonction de la puissance nominale et non de la consommation réelle.
40% des serveurs physiques hébergent des serveurs virtuels, en moyenne une vingtaine. La consommation d'un serveur virtuel est de l'ordre de 8,5 W. Mais la plupart des serveurs virtuels sont surdimensionnés voire non-sollicités. Selon l'étude, l'optimisation de la virtualisation (adoption quand c'est utile, suppression des machines virtuelles inutiles...) permettrait des gains allant de 10% à 90% de la consommation électrique des datacenters. L'Ademe diffuse un livre blanc basé sur cette étude et visant à guider les entreprises dans l'adoption des meilleures pratiques.