Dell persiste et signe dans les PC Ubuntu. Pour la 5e année consécutive, le constructeur texan propose une une version sous distribution Open Source Ubuntu de son fleuron, le XPS 13. Ces PC musclés estampillés Developer Edition, ont été conçus dans le cadre du projet Sputnik mis au point par Dell. En parallèle, la société annonce également la commercialisation mondiale de la gamme de stations de travail. Precision sous Ubuntu, comme le souligne The Register. Celle-ci était déjà disponible avec Windows et Red Hat Enterprise.Le XPS 13 est disponible sous quatre configurations avec la dernière génération de processeurs Intel Skylake. Trois déclinaisons sont disponibles avec un Core i7, avant qu'un modèle doté d'un Core i5 soit disponible plus tard dans l'année.
Les modèles dotés d'un Core i7 sont par ailleurs équipés d'un écran de 13 pouces tactile offrant une résolution de 1800 × 3200 pixels, 1 To de stockage flash de 256 et 512 Go en option. Tous les trois livrés avec Ubuntu 14.04 LTS SP1. Ces machines disposent de 8 à 16 Go de mémoire vive.D'ores et déjà disponible aux États-Unis à un prix de départ de 1 600 dollars, le XPS 13 Developer Edition le sera bientôt en Europe et au Canada.Le prochain portable XPS 13 Developer Edition de Dell apportera le support de l'interface Thunderbolt 3 qui peut transférer les données à la vitesse de 40 Gbps, deux fois plus vite que ne le permettait Thunderbolt 2.
Déjà compatible avec les PC sous Windows et les Mac, l’interface Thunderbolt 3 fonctionnera aussi sur des PC sous Linux. La technologie sera intégrée dans une prochaine version du portable XPS 13 Developer Edition de Dell fonctionnant sous Ubuntu. Le connecteur sera disponible via un port USB de type C.
Sur un forum du constructeur texan, l’un de ses collaborateurs a indiqué qu’il développait le pilote pour supporter ces deux interfaces. Thunderbolt 3 est quatre fois plus rapide que l’USB, un film 4K pouvant être récupéré en 30 secondes sur un PC depuis un périphérique de stockage externe. Il a été lancé l’an dernier et peut transférer à la vitesse de 40 Gbits par seconde, soit une vitesse deux fois plus rapide que Thunderbold 2 introduit en 2014.S'attaquant directement aux ordinateurs sous Windows, Apple affirme que son nouvel iPad Pro de 9,7 pouces peut facilement « remplacer un PC ». Mais selon notre confrère, les caractéristiques de la dernière tablette d'Apple sont en deçà de ce qu'offrent les portables sous Windows actuels et celle-ci risque d'avoir du mal à s'imposer comme un substitut crédible.
Lundi, lors de l’événement organisé par Apple, Phil Schiller, vice-président senior du marketing mondial d’Apple, a déclaré que le nouvel iPad Pro était une très bonne alternative pour remplacer les 600 millions de PC de cinq ans et plus qui ont besoin d'une mise à niveau. Celui-ci a ajouté que l’étendue de ce parc d’ordinateurs obsolètes était « vraiment triste ». Toujours d’après Phil Schiller, le nouvel iPad Pro est suffisamment puissant et ses caractéristiques est une option de mise à niveau toute trouvée pour ces ordinateurs. Mais selon notre confrère d’IDG NS, le nouvel iPad Pro, bien que léger et taillé pour la mobilité, n’est pas forcément l’outil idéal pour remplacer un PC. Mis à part son prix assez élevé, celui-ci a relevé cinq faiblesses dans le nouvel iPad Pro de 9,7 pouces.
Le nouvel iPad Pro de 9,7 pouces d’Apple offre un maximum de 256 Go de stockage et il n’a pas de slot pour carte SD ou pour carte mémoire qui permettrait d’étendre sa capacité. Comparativement, la plupart des nouveaux dispositifs hybrides tournant sous Windows offrent une plus grande capacité de stockage et ont des ports permettant d’étendre cette capacité. Par exemple, la capacité de stockage de la tablette Surface Pro 4 de Microsoft peut atteindre 1 To. Le stockage est un élément important parce que l'iPad Pro est capable de filmer de la vidéo au format 4K et il faut beaucoup d’espace de stockage pour enregistrer les gros fichiers vidéo.
Le nouvel iPad Pro n’a pas été doté d’un port USB de Type-C, technologie qui commence déjà à apparaître sur les nouveaux ordinateurs portables et les machines hybrides sous Windows. Sur ces machines, le port USB de Type-C sert déjà de système de recharge et il permet également de connecter les terminaux à des moniteurs et à des supports de stockage externes. Certaines connexions USB de Type-C prennent également en charge le Thunderbolt 3, une technologie de transfert de données ultrarapide qui peut atteindre 40 Gbps. Apple a mis sur l’iPad Pro son propre connecteur Lightning et le constructeur propose bien un adaptateur pour connecter une prise Lightning à une prise USB de Type-C, mais la vitesse de transfert des données Lightning, entre 25 et 35 Mb/s, est très en deçà de celle du Thunderbolt 3.En ajoutant un clavier plat, il est possible de transformer l'iPad Pro de 9,7 pouces en ordinateur portable. Mais selon notre confrère, son design n’a pas la souplesse offerte par de nombreux ordinateurs hybrides sous Windows sortis récemment. Par exemple, sur ces machines hybrides sous Windows, il est possible de détacher l’écran pour transformer l’ordinateur en tablette. De nombreux ordinateurs hybrides Pro sont également dotés de claviers filaires, et peuvent se transformer en tablettes en faisant basculer les écrans.
L’iPad Pro intègre le processeur A9X d'Apple. Le constructeur affirme que ses performances sont égales à celles des processeurs équipant les ordinateurs PC. Mais on sait que les puces Core i5 et i7 d’Intel, qui équipent aussi les MacBook Airs et quelques machines hybrides sous Windows, sont plus rapides que les puces A9X basées sur l'architecture ARM. La question pour les acheteurs potentiels est de savoir s’ils ont besoin de la puissance de calcul d'un processeur Core i7, nécessaire pour des applications très gourmandes en puissance de calcul, notamment le traitement d'images et la vidéo.
Le nouvel iPad tourne sous iOS, identique à celui que l’on trouve sur l'iPhone. Selon notre confrère, cette interface utilisateur, assez simple, sera peut-être appréciée par les personnes déjà habituées à l'informatique mobile, mais pas par les utilisateurs plus exigeants. L'interface d’iOS ne permet pas de contrôler plus finement le système, le stockage et les applications, comme c’est le cas des ordinateurs tournant sous Mac OS X ou Windows 10. Ces machines permettent aussi de faire tourner des versions complètes d’applications comme Microsoft Office, avec plus de fonctionnalités que les éditions mobiles. Sur la tablette, le travail multitâche et le basculement entre les applications ne sont pas aussi aboutis.
A l'occasion de la 3e édition de la Vitrine d'Excellence du Numérique Rhône-Alpes, organisée à Paris mardi matin par Gtec et le Clust'R Numérique, 8 éditeurs et prestataires IT de la région lyonnaise ont présenté leurs dernières solutions et projets dans plusieurs domaines dont collaboratif, BPM, et gestion de données. Plusieurs retours d'expérience dont ceux d'Air Liquide et de La Poste ont été présentés.
Ayant passé le cap des 300 adhérents - dont le chiffre d'affaires cumulé atteint 2,2 milliards d'euros - le Clust'r Numérique fédère pas moins de 85% du tissu IT local, regroupant aussi bien des éditeurs, prestataires de services, que des écoles ou encore des laboratoires de recherche. En collaboration avec le cabinet Gtec, ce dernier a organisé pour la 3e année consécutive, la Vitrine d'Excellence du Numérique Rhône-Alpes, un événement qui a réuni, ce mardi 5 avril, 8 acteurs du logiciel et des services IT de la région lyonnaise, représentatives du dynamisme local dans des domaines variés allant du Business Process Management (BPM) aux environnements numériques de travail collaboratif en passant par la gestion des interactions et des leads ou encore de l'optimisation des processus de décision.
« Nous avons eu comme volonté de panacher éditeurs et sociétés, de la start-up à l'éditeur confirmé, qui ont comme lien le numérique », a lancé Thibaut Baron, directeur du cabinet Gtec. Un melting-pot au travers duquel a pu également émerger plusieurs retours d'expérience particulièrement intéressants dont ceux d'Air Liquide et du groupe la Poste.Créée par Rodrigue Le Gall le co-fondateur de Bonitasoft, pépite dans le domaine des solutions de BPM open source, BoardCluster ambitionne de collecter un ensemble de données et d'informations non structurées issues aussi bien des emails, de posts sur Facebook que des tableurs Excel, pour en faire un outil de performance opérationnelle. « Nous voulons structurer la communication de l'entreprise en gardant la souplesse d'utilisation des outils classiques comme le mail et les réseaux sociaux », a annoncé Rodrigue Le Gall, fondateur de BoardCluster. Des fonctions de discussions de groupes, gestion des idées et des discussions sont notamment prévues. Pour ce qui est du modèle de tarification, la start-up - dont la création officielle doit intervenir cette semaine - s'est inspirée de celui de Slack avec la gratuité proposée en dessous d'un certain nombre de contenus partagés. « Nous n'avons pas peur de Slack qui ne propose pas des fonctions de structuration d'informations aussi poussées que nous. Nous prévoyons d'ailleurs de pouvoir intégrer de l'information vers et en provenance de Slack », nous a précisé le dirigeant.(cliquez ici pour suivre le lien)