L'amélioration de l'engagement et la motivation des collaborateurs au travail peut-il passer par l'espace et l'environnement de travail ? Workfriendly - tout comme son client Air Liquide invité à s'exprimer sur la mise en place de ses solutions - en sont persuadés. « Nous avons voulu fédérer des équipes en instaurant des pratiques de travail collaboratif indépendantes de leur localisation », a expliqué Susanne Roy, vice-présidente du programme Iter chez Air-Liquide. Des solutions ont été mises en place : Stand Up (depuis l'année dernière) une solution de management visuel dans laquelle le collaborateur « est physiquement engagé et vit avec son environnement pour être plus efficient » et également Imerging. Cette offre, sans aucun doute la plus impressionnante, est employée depuis le mois dernier par Air Liquide qui a pour l'occasion procédé à l'adaptation d'une pièce entière (mobilier, organisation de l'espace, écrans...) dans laquelle ont été intégrées systèmes de vidéoprojection, tableau blanc interactif et caméras Kinect de Microsoft, pour une immersion totale dans des sessions de travail collaboratif. « La réalisation des jalons et l'alignement des métiers nous a rassuré sur l'intérêt de mettre en place ces outils numériques », a confirmé Susanne Roy.
Suzanne Roy, vice-présidente du programme ITER chez Air Liquide, a présenté un retour d'expérience sur l'utilisation des solutions d'environnement de travail numériques de Workfriendly, co-fondé par Frédéric Rochex. (crédit : LMI)Puzzle Systems propose une offre de gestion des contacts, de documents et de leads adaptés aux opérations événementielles comme dans le cadre de salons professionnels. La solution permet de mesurer par exemple le temps passé sur des documents, le nombre de fois où ces derniers ont été téléchargés... Parmi les entreprises ayant choisi cette solution, on trouve La Poste : « Ils ont pu gagner 35% de contacts en plus et non seulement accroître mais également mesurer l'efficacité de leurs commerciaux par rapport à leurs concurrents », a illustré Pascal Michelet, fondateur de Puzzle System.
L'éditeur lyonnais Yseop et sa solution de génération automatisé de commentaires et d'analyses en langage naturel basés sur des données chiffrées (tableurs, Power BI, Qlik, Tableau Software...) était également présent lors de la matinée Vitrine d'excellence du Numérique Rhône-Alpes. Un éditeur qui avait déjà retenu l'attention de la rédaction dernièrement. « La solution Savvy va sortir au mois de mai en France », nous a indiqué son directeur commercial, Frédéric Chapsal sans détailler toutefois le modèle de tarification. Copark propose une solution permettant d'optimiser la gestion des parkings basé sur l'analyse de leur taux d'occupation. Le système utilise notamment des capteurs situés sur les barrières d'accès des parkings activables depuis le téléphone portable d'un conducteur, via le réseau data. « Nous mettons en place des répéteurs de signal pour assurer de la connectivité continue dans les souterrains par exemple », nous a précisé Olivier Laurent, fondateur de Copark.
Alors que le monde de l'entreprise devient de plus en plus mobile, les possibilités d'interagir en réunion avec des contenus de collaborateurs stockés ou accédés depuis un smartphone ou une tablette, restent limités. « Nous avons voulu favoriser et faciliter les interactions en rendant les sessions de travail plus efficaces », a indiqué Benoît Giroud, président et fondateur de Pulse Origin. Prenant la forme d'un boîtier baptisé Pulse Box, le hub collaboratif de Pulse Origin permet d'afficher des contenus depuis n'importe quel terminal, qu'ils appartiennent ou non au SI de l'entreprise. Actuellement en beta-test dans 30 entreprises, certaines (HEC, Altran, AB...) sont passés early-adopters (modèle payant). Pour soutenir son développement, Pulse Origin est sur le point de boucler une levée de fonds de 400 000 euros auprès d'un partenaire institutionnel.
Editeur historique sur le marché du BPM (Business Process Management), Agilium propose une suite permettant de modéliser, intégrer, exécuter et monitorer des processus, bénéficiant de connecteurs pour un grand nombre d'applications métiers et bureautiques, de SAPx3 à Excel. Parmi ses utilisateurs (Bayer, Ausy, Nexo...), on trouve le fabricant de pâtisseries Martine Spécialités qui utilise la solution Agilium BPM pour la conception de nouveaux produits, ou encore la mairie de Sanary-Sur-Mer qui a réussi à optimiser ses processus de façon à détenir - aux dires de l'éditeur - la palme de la municipalité ayant le taux d'agents par projets mené le plus faible de France.
Comment faire re-aimer les maths aux jeunes ? Cette question, posée par Pierre Laborde en charge des produits chez Cabrilog, ne manque pas d'intérêt quand on sait que le niveau de la France au très sérieux classement Pisa a drastiquement reculé entre 2003 et 2012. Pour apporter sa pierre à l'édifice, l'éditeur a lancé Cabri, une solution d'apprentissage des mathématiques adaptée pour PC et tablettes, permettant à des élèves d'apprendre de leurs erreurs. Première tablette dotée d'un écran Amoled, la Galaxy TabPro S de Samsung devrait faire tourner plus d'une tête. Elle est aussi mince, extrêmement légère. Et certains ne regretteront pas d'avoir attendu un peu pour profiter de cette technologie. Mieux encore, cette tablette 12 pouces de Samsung est aussi un PC. Elle intègre un processeur plutôt énergique et tourne sous Windows 10 Home.Même si, selon notre confrère de PCWorld, la tablette Galaxy TabPro S ressemble plus à un iPad Pro, la question de savoir si la tablette modulaire de Samsung est capable de concurrencer la dernière tablette de la gamme Surface Pro de Microsoft se pose toujours. Si l’on considère les dernières technologies ajoutées à la tablette, il est sûr que le magnifique écran Amoled devrait séduire plus d’un utilisateur. Autre avantage en faveur de la TabPro S : elle est moins chère que la Surface Pro 4. Avec son clavier cover, la Galaxy TabPro S coûte 999 euros. Ce qui est relativement bon marché compte tenu de l’écran Amoled qui équipe la tablette. Comparativement, la Surface Pro 4, dont les spécifications sont assez proches, hormis l’écran, coûte le même prix, mais sans clavier vendu en plus (149 euros). A noter que Microsoft propose actuellement une ristourne sur son site web et propose sa tablette à 899 euros ce qui, avec le clavier, fait grimper l'addition à 1049 euros.
Cependant, sur d’autres points qui ont probablement plus d’importance pour l’utilisateur, la TabPro S est en retrait par rapport à la Surface Pro 4. Ainsi, pour les utilisateurs qui ont besoin de performance, les modèles plus haut de gamme de Surface Pro 4 sont tout simplement plus rapides. Ensuite, la Surface Pro 4 est dotée d’un port USB de type A intégré. Enfin, la béquille de la Surface Pro permet d’incliner l’écran dans toutes les positions, ce qui est très appréciable. La tablette de Microsoft est également livrée avec un stylet. Mais pour l’instant, Samsung n'a pas communiqué de prix pour son stylet, qui n’est d’ailleurs pas encore disponible. Dernier point, la luminosité de l’écran de la Surface Pro 4 reste entièrement sous le contrôle de l’utilisateur.
Pour un PC deux-en-un ultra fin, sans ventilateur, les performances de la Galaxy TabPro S sont tout à fait honorables pour les tâches qu’il devra accomplir. Selon le test d’encodage Handbrake réalisé par nos confrères de PCWorld, lequel consiste à transcoder un fichier MKV 1080p de 30 Go en fichier MP4 en conservant la valeur par défaut préréglée pour tablette Android, la TabPro S surpasse la Surface Pro 3, plus épaisse et dotée, pourtant, d'un ventilateur. Ce benchmark sollicite tous les cœurs disponibles sur la machine. Et, parce qu'il peut prendre beaucoup de temps, il soumet le processeur à une forte contrainte thermique.Le processeur Intel Core m3 de la Galaxy TabPro S s’en sort assez bien malgré les 6,3 mm d’épaisseur de la tablette. Dans certains cas, les appareils soumis à ce test lourd réduisent leurs performances. C’est ce qui s’était passé par exemple avec la Surface Pro 3 : au fur et à mesure que le processeur Haswell se réchauffait, les performances de la tablette chutaient. Certains propriétaires de SP3 disent que leurs appareils ne se comportent pas ainsi. Mais, selon nos confrères, ils n’appliquent pas de contraintes aussi lourdes à leurs systèmes. Cela ne veut pas dire que les performances de la Galaxy TabPro S ne sont pas entamées, mais elles restent relativement constantes.
En ce qui concerne les performances graphiques, nos confrères de PCWorld n’ont pas remarqué beaucoup d’écart entre le processeur de la TabPro S et la plupart des puces Core i5 de milieu de gamme, et même certains processeurs Core i7, qui utilisent à peu près le même noyau graphique. Selon eux, les écarts mineurs entre les tablettes Surface Pro de milieu de gamme, la TabPro S, et le X2 Spectre sont dues à des éléments externes. D’un benchmark à l’autre, il y a toujours une légère différence, et des variations dans l’environnement statique ou la température de la pièce au moment du test peuvent jouer légèrement sur les résultats. Le test 3DMark Sky Diver dépend principalement du GPU qui équipe chaque tablette, si bien que les puces Core i5 qui utilisent des noyaux graphiques similaires ne se démarquent pas. En conclusion, pour les graphiques intégrés, la TabPro S permet, en revoyant certains paramètres à la baisse, de jouer à Minecraft, mais il ne faut pas espérer faire tourner The Division de Tom Clancy
Étant donné que les ultraportables modulaires ne sont pas destinés au montage vidéo ou au jeu, le test des outils bureautiques est beaucoup plus déterminant. Pour évaluer les performances d'une machine pour le traitement de texte, la messagerie électronique et la navigation Web, nos confrères de PCWorld ont utilisé le test Work Conventional de PCMark 8. Comme prévu, les résultats confirment qu’avec suffisamment de RAM et un SSD adéquat, il est difficile, pour ce genre de tâches, de faire la différence entre un processeur Core m et les processeurs Core i7. Il pourrait y avoir des différences avec une puce plus chère, comme la puce X7 Atom. Mais toutes les tablettes et tous les ordinateurs portables équipés de puces Core offrent une expérience similaire avec la plupart des outils bureautiques. A fortiori, pour les tâches bureautiques, l’utilisateur aura du mal à faire la différence entre une puce m3 et une puce Core i5.(cliquez ici pour suivre le lien)