Les fonctions sans fil vont permettre aux utilisateurs de développer des fonctions de base pour les maisons intelligentes en raccordant la Raspberry Pi 3 à des appareils équipés du Bluetooth, ou à des systèmes d'éclairage et de climatisation. Les données des appareils pourront être envoyées en mode sans fil vers des services cloud pour analyse. Par exemple, un service pourrait dire au Raspberry Pi de mettre en route ou de stopper la climatisation en fonction de données recueillies par des capteurs intelligents, et contribuer à réduire la consommation électrique. « La Pi 3 pourrait également être utilisée pour développer des systèmes de sécurité à domicile ou des hubs de santé qui pourraient collecter des données médicales depuis des dispositifs de surveillance appropriés et les envoyer vers le cloud », a encore déclaré le CEO. Un peu comme avec les bracelets Fitbit qui envoient dans le cloud des informations sur l’activité physique de leurs utilisateurs cloud, données qui sont analysées pour recommander des régimes ou des séances d'entraînement. Les nouvelles fonctionnalités de la Raspberry Pi 3 pourront s’harmoniser avec le service cloud Azure de Microsoft, qui travaille main dans la main avec Windows 10 Internet of Things Core pour fournir l'automatisation, la sécurité, l'analyse et d'autres services à distance. Mais le Pi 3 ne permettra pas certaines fonctionnalités clés comme ZigBee, pourtant au cœur de la domotique et de l’IoT. « Il aurait été possible d’inclure Zigbee sans augmenter le prix du Pi 3, mais nous pensons que le Bluetooth est l'avenir des communications sans fil à courte portée », a expliqué le CEO de Raspberry.
Raspberry Pi devrait également sortir une version modulaire du Pi 3 dotée de caractéristiques similaires et qui pourrait être installée dans des ordinateurs. Pour l’instant, le CEO n’a donné aucune date de sortie pour ce produit. De nombreuses plates-formes IoT comme Brillo de Google et mbed d'ARM font leur apparition. Elles doivent permettre aux utilisateurs de développer des appareils connectés reposant sur des services cloud. Selon Eben Upton, la Raspberry Pi 3 sera compatible avec plusieurs de ces plates-formes IoT.Filiale du groupe allemand éponyme, Grenke France poursuit son développement dans l'hexagone par l'ouverture d'agences en région. Avec plus de 3 000 partenaires, l'entreprise qui propose des solutions de financement locatif vise une croissance à deux chiffres pour 2016.
« Quel intérêt de posséder un parc de PC portables qui sera obsolète au bout de trois ans ? », l'histoire ne dit pas si c'est avec cette accroche que la filiale française de Grenke a recruté ses 3 440 revendeurs actifs mais l'argument a du poids. Les solutions locatives de matériels informatiques se développent en France depuis l'arrivée de Grenke il y a 17 ans. Ce moyen de financement est plébiscité par les entreprises car elle permet de préserver la capacité d'endettement pour assurer d'autres opportunités de croissance. En 2015, la société a ainsi financé des entreprises à hauteur de 314 millions d'euros, un chiffre en hausse de 10,3% par rapport à l'activité de 2014. Avec un montant moyen des contrats de 8 400€, la société cible particulièrement les TPE et PME-PMI. Pour cela, elle dispose d'un maillage de 17 agences réparties à travers l'hexagone. « Notre plus grand défi est de nouer des relations fortes avec des partenaires régionaux », assure Laurent Wittman, président de Grenke France.
Dans cette optique, Grenke a ouvert sa dix-septième agence à Rouen au mois d'octobre. Le but est de nouer des partenariats avec intégrateurs sur la région Normandie. Depuis son ouverture, l'équipe composée de trois commerciaux a ainsi recruté une cinquantaine de clients. L'autre fait marquant pour l'entreprise spécialisé dans la location financière cette année est la mise en place d'un système de signatures en ligne. « Nous réduisons nos délais de deux semaines pour certains contrats », assure Laurent Wittman. La plate-forme en ligne est accessible à tous les partenaires et ces derniers peuvent y atteler leur logo.En 2016, la filiale française du groupe Grenke entend renforcer son maillage régional par l'ouverture de trois agences. « Nous ciblons tout particulièrement les villes de Clermont-Ferrand et Nice et nous sommes en réflexion sur une troisième ville qui nous permettrait de combler un manque à gagner », explique le président de Grenke France. De quoi contribuer à une croissance à deux chiffres, conformément aux objectifs fixés pour l'année.
Cinq mois après avoir levé le voile sur son premier PC portable transformable en tablette, la Surface Book, Microsoft lance son terminal en France.
C'était sans doute la surprise de l'événement de Microsoft en octobre dernier. Aux côtés de la nouvelle itération de sa tablette Surface, la Pro 4, la firme de Redmond avait en effet eu l'occasion de lever le rideau sur la Surface Book. Ce terminal mobile se présente à la fois comme un ordinateur portable haut de gamme - avec des faux airs de MacBook Pro - mais également une tablette autonome détachable de son clavier. La Surface Book est doté d'un châssis en magnésium, d'un trackpad multitouch en verre et également d'un écran détachable de 13,5 pouces doté d'une résolution de 3000 x 2000 pixels.
La Surface Book est disponible à partir de 1 649 euros dans les commerces de détail spécialisés (Boulanger, Darty, Fnac...) ainsi que sur le Microsoft Store et également auprès des revendeurs professionnels pour une configuration articulée autour d'un processeur Intel Core i5, 128 Go de stockage et 8 Go de RAM. Pour la seconde version Core i5 (256 Go / 8 Go RAM) il faut compter 2 069 euros. Quant aux versions Core i7, le prix grimpe à 2 319 euros (256 Go / 8 Go RAM) et à 2 919 euros (512 Go / 16 Go RAM).D'après une étude menée par Intel, 5 à 10% de l'ensemble des ordinateurs portables seront perdus ou volés au cours de leur vie. Faites le compte du nombre de vos collaborateurs déjà mobiles et voyez par vous-même : en moyenne, 63% d'entre eux utilisent des appareils mobiles pour accéder aux données de l'entreprise.L'explosion de la mobilité de l'entreprise signifie que vos données professionnelles courent un risque conséquent. Découvrez dans ce livre blanc comment vous protéger avec une solution de chiffrement des données.
Le constructeur coréen Samsung avait annoncé en août 2015 qu'il travaillait sur des SSD d'une capacité de 15,36 To utilisant une interface Serial Attached SCSI. Il livre maintenant le PM1633a qui loge dans 2,5 pouces.
Avec sa capacité de 15,36 To, Samsung Electronics revendique pour son SSD PM1633a la plus forte capacité du marché. Le fabricant coréen avait signalé en août dernier qu’il travaillait sur cette solution de stockage flash. Il avait alors indiqué qu’il utiliserait le même facteur de forme que pour un ordinateur portable, 2,5 pouces. Mais le PM1633a a une hauteur de 15 mm, alors que les SSD pour laptops mesurent plutôt 9 mm, 7 mm ou encore 5 mm pour les notebooks ultra-fins. Il présente une interface Serial Attached SCSI de 12 Gbps pour être utilisé sur les systèmes de stockage d’entreprise. Ses performances sont élevées avec des vitesses de lecture/écriture de respectivement 200 000 et 32 000 I/O par seconde.
La capacité de 15,36 To sur un seul SSD est obtenue en combinant 512 composants mémoires 256 gigabit V-NAND de 3ème génération de Samsung. Celle-ci est capable d’empiler jusqu’à 48 couches dans un seul composant pour augmenter la capacité de stockage des cellules flash, contre 32 couches dans la 2ème génération de mémoire 128 gigabit V-NAND du précédent SSD, PM1633.Avec la taille présentée par le PM1633a, les départements informatiques pourront en loger deux fois plus dans un rack standard 19 pouces par rapport aux disques 3,5 pouces. Concernant leur durée de vie, Samsung indique que ses PM1633a supportent une écriture complète chaque jour, ce qui signifie que 15,36 To de données peuvent être écrites quotidiennement sur un SSD sans panne pendant sa durée de garantie de cinq ans.En dehors du modèle de 15,36 To, Samsung les proposera dans cinq autres capacités : 7,68 To / 3,84 To / 1,92 To / 960 Go / 480 Go. Ces produits seront revendus par l'intermédiaire de distributeurs qui fixeront les tarifs et Samsung n'a pas communiqué lui même de prix de vente.
Au cours de la dernière décennie, la plateforme processeur Centrino d'Intel, grâce à laquelle il est possible de connecter des ordinateurs portables au réseau Wi-Fi, a révolutionné le secteur du sans fil. Si l'arrivée de la 5G redistribue les cartes, Intel compte bien ne pas perdre son rang.
Intel se prépare à l’arrivée de la 5G et pas qu’un peu. Il faut dire que cette norme de téléphonie mobile de prochaine génération va, à coup sûr, transformer la façon dont les terminaux communiquent entre eux. « Grâce à une multitude de technologies, les réseaux 5G vont accélérer la connectivité sans fil et modifier la conception des dispositifs informatiques », a déclaré Aicha Evans, vice-présidente de la plateforme Engineering Group et directrice générale du groupe Communication and Devices d’Intel. Aujourd’hui, le Wi-Fi est omniprésent, mais les changements à venir pourraient permettre de généraliser la connectivité cellulaire sur les ordinateurs portables. C’est pour cette raison qu’Intel consacre beaucoup de ressources dans le développement de modems pour ordinateurs portables et appareils mobiles.Le déploiement général de la 5G devrait probablement être achevé avant la date officielle fixée à 2020. Mais la norme fait encore l'objet de nombreuses recherches.(cliquez ici pour suivre le lien)