Selon les opérateurs, la 5G offrira des débits 100 fois plus rapides que la 4G actuelle dans des spectres de fréquence exploitables avec ou sans licence. « La contribution d’Intel pour la 5G se situe au niveau du terminal et de l'infrastructure », a expliqué Aicha Evans. « Les limites entre les différents types de communication sont encore floues, et on peut s’attendre à des changements déterminants dans la topologie des réseaux cellulaires, l’usage des fréquences et la technologie Wi-Fi », a-t-elle ajouté. Intel travaille donc sur le développement de modems plus rapides. Le constructeur, qui pense avoir un rôle clef à jouer dans la transition vers la 5G, propose aussi un prototype de bande de base et de l'équipement de fréquence pour l'infrastructure 5G.
« Nous sommes particulièrement bien placés pour accompagner cette révolution », a affirmé la vice-présidente de la plateforme Engineering Group d’Intel. « La construction de réseaux 5G, plus adaptés à la nouvelle génération d’objets connectés et d’appareils intelligents pour la maison, a commencé », a encore précisé Aicha Evans. Les capteurs des appareils connectés échangent des tas d’informations sur de courtes ou de plus longues distances avec des référentiels qui analysent les données. Les réseaux 5G supporteront les pics d’activité à des vitesses plus lentes, en gérant la priorisation des échanges tout en les sécurisant, deux caractéristiques essentielles de ce type de communication.Intel estime que d'ici 2020, 50 milliards de dispositifs IoT seront en circulation.
Le MWC de Barcelone permet déjà d’entrevoir les usages et les applications possibles de la 5G dans de nombreux domaines comme ceux de la réalité virtuelle, de l’automobile, de la télémédecine et d’autres encore. Toujours au Mobile World Congress, Intel a dévoilé un modem XMM 7480 qui accélère les connexions LTE sur smartphones, tablettes et PC. Le fondeur a également annoncé une puce Atom X3-M7272 : équipée d’un modem intégré, cette puce basse consommation, destinée aux véhicules et aux objets connectés, permet de transmettre des données sur les réseaux 3G et 2G, lesquels dépensent moins d'énergie que les réseaux 4G/LTE.Il faudra sans doute un certain temps avant que le système AsteroidOS pour smartwatches basé sur Linux s'impose comme une alternative viable à Android Wear et à Tizen. Mais un étudiant en informatique à l'INSA Toulouse y croit.
Un développeur et étudiant de l’INSA Toulouse, Florent Revest, a développé AsteroidOS, une distribution Linux pour smartwatches, accessible dans une version bêta précoce sur GitHub. Il l’a présenté lors de la conférence européenne des développeurs de logiciels libres et open source (FOSDEM) qui s’est tenue les 30 et 31 janvier derniers à Bruxelles. Son OS a été testé sur les smartwatches de LG et un portage est en cours sur la ZenWatch 1 d’Asus. AsteroidOS offre toutes les fonctionnalités que l’on trouve sur une smartwatch, comme une calculatrice, un agenda, un chronomètre et une app de mesure de la fréquence cardiaque. Asteroid 1.0 pourrait être compatible avec trois ou quatre smartwatches dans le courant de l’année, a indiqué Florent Revest. Comme sur les terminaux mobiles, l'installation d'un nouveau système d'exploitation sur une smartwatch présente certains risques. Les utilisateurs doivent être techniquement qualifiés, car l’opération peut rendre l’appareil inutilisable. Les montres connectées sont généralement livrées avec un OS et l’installation d'un autre système d'exploitation peut annuler la garantie.
Pour l'instant, AsteroidOS n'en est qu'aux premiers stades. Il sert essentiellement à tester des applications qui pourraient intéresser le marché émergent du smartphone. C’est aussi une tentative pour développer un système d'exploitation alternatif pour les objets portables, mais il est encore très difficile de miser sur la réussite d’un tel projet. Des éditeurs ont bien essayé de proposer des OS alternatifs comme Ubuntu, Firefox et Sailfish pour smartphones, mais aucun n’a réussi à devenir un challenger d’Android. Quant aux terminaux d'Apple, ils ne tournent qu’avec les systèmes d'exploitation propriétaires du fabricant. Pour le développeur français, il y aurait plusieurs avantages à disposer d’un OS alternatif. Le sien offre aux utilisateurs plus de contrôle sur les fonctions de la montre. « Par exemple, sous Android Wear, ils ont un contrôle limité sur les données transmises par la smartwatch alors qu’AsteroidOS permettra un contrôle plus précis des apps et il pourra mieux protéger ses données », explique Florent Revest. Un wiki est proposé sur le site AsteroidOS.org.
AsteroidOS étant open source, il permet aux développeurs de tester des fonctionnalités. « Le chronomètre créé par un développeur est maintenant inclus par défaut dans Asteroid et il y a d'autres applications à venir », a cité en exemple le développeur. L’arrivée de la connectivité 3G/4G/LTE et l’intégration de capteurs suscitent aussi l’ajout de nouvelles applications. Les montres Android Wear affichent l’heure, les notifications et permettent un suivi de l’activité physique, la localisation, le cloud et des fonctions de santé. Florent Revest aimerait qu’un plus grand nombre de programmeurs écrivent des apps et que des testeurs portent son système d'exploitation sur d’autres modèles de montres. « Le développement d’applications pour des objets portables est très différent de la programmation pour PC ou pour les appareils mobiles, à cause de la taille de l'écran et de l'interface utilisateur », rappelle le jeune homme. L'expérience utilisateur consiste essentiellement à afficher des informations pertinentes, comme des notifications, au bon moment. Android Wear crée des sortes de « cartes » pour présenter des informations importantes tout en minimisant l’usage des ressources afin de préserver l’autonomie de la batterie.
Le système AsteroidOS basé sur Linux a été développé à partir de zéro avec l'outil OpenEmbedded. Il a été enrichi de fonctionnalités empruntées à d'autres distributions et contient quelques pilotes Android, ainsi que du middleware du projet NemoMobile. Le système d'exploitation peut être placé directement sur la montre ou s’utiliser comme OS secondaire par le biais d'une carte SD. « Même si AsteroidOS est essentiellement destiné aux smartwatches, plusieurs fonctionnalités du système pourraient être réutilisées sur des smartglasses et d’autres objets portables », a déclaré l’étudiant de l’INSA Toulouse. À part AsteroidOS, il a développé des gadgets, notamment un quadcopter automatique basé sur une carte Raspberry Pi.
Dans des échanges d'après-Bourse, l'action Qualcomm bondissait de près de 7%, les perspectives favorables de l'entreprise tranchant avec celles, beaucoup plus mitigées, évoquées par ses concurrents Texas Instruments et Broadcom.
En plus de l'engouement pour les smartphones, Qualcomm bénéficie également de sa maîtrise inégalée à ce jour d'une technologie sans fil à haut débit connue sous l'appellation Long Term Evolution (LTE).
Le groupe est la seule option à ce jour (pour les opérateurs qui veulent adopter cette technologie, a déclaré Daniel Berenbaum, analyste chez MKM Partners.
Qualcomm a dégagé sur les trois mois au 30 décembre un bénéfice net de 1,91 milliard de dollars, soit 1,09 dollar par action, contre 1,4 milliard (0,81 dollar/action) il y a un an.
Hors éléments exceptionnels, le résultat par action ressort à 1,26 dollar alors les analystes financiers avaient anticipé 1,13 dollar, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S.
Le chiffre d'affaires s'est établi à 6,02 milliards de dollars, contre 4,68 milliards il y a un an et un consensus de 5,9 milliards.
Qualcomm voit désormais pour l'ensemble de 2012-2013 un bénéfice par action compris entre 4,25 et 4,45 dollars, contre une précédente fourchette de 4,12-4,32 dollars.
Le chiffre d'affaires devrait être situé entre 23,4 et 24,4 milliards de dollars contre un niveau de 23-24 milliards anticipé précédemment.
PARIS (Reuters) - L'opérateur SFR a lancé mardi en grande pompe son service de très haut débit mobile dans le quartier de la Défense, près de Paris, nouvelle percée de la filiale de Vivendi dans la course contre la montre qui se joue entre les principaux opérateurs français pour déployer ce réseau sur le territoire.(cliquez ici pour suivre le lien)