Au cours du troisième trimestre 2016, les ventes de PC en EMEA se sont repliées de 3,3% à 17,9 millions d'unités comparées à la même période il y a un an. Pour IDC, qui publie ces chiffres, ce résultat est moins mauvais que ce à quoi il s'attendait. En outre, il constitue une amélioration notable par rapport au troisième trimestre 2015 lors duquel les livraisons avaient chuté de 23%. Sans surprise, le segment du marché qui s'est le moins bien comporté entre juillet et septembre derniers est celui des PC de bureau avec une baisse de 10,6%. De son côté, le nombre d'ordinateurs portables écoulés a crû de 0,7%. Il a été tiré vers le haut par la hausse des ventes aux entreprises (+5,6% en volume) qui a permis de contrebalancer la baisse des achats des particuliers (-2,6%).
Une analyse plus fine du marché des PC portables, toutes clientèles confondues, montre que c'est dans la zone Afrique et Moyen Orient que la progression (+14,5%) a été la plus forte au troisième trimestre 2016. Le plus mauvais résultat émane de la zone Europe Centrale et de l'Est (-10,2%), tandis que l'Europe de l'Ouest enregistre une hausse de 1%. En France, les ventes totales de PC aux entreprises (desktops et laptops) ont augmenté de 5,7%.Dans ce contexte de décroissance globale limitée du marché des PC, les principaux fabricants sont parvenus, dans leur majorité, à tirer leur épingle du jeu en gagnant des parts de marché. Les cinq premiers d'entre eux ont assuré 76,8% des livraisons totales d'ordinateurs au troisième trimestre 2016 contre 71,4% un an plus tôt. Toujours numéro un du secteur, HP a consolidé ses positions avec des ventes en progression de 6,5% pour une part de marché de 26% (+2,4%) en EMEA. Celle de Lenovo est restée stable à 20,1% malgré des livraisons en recul de 2,5%. Sur la troisième place du podium, Dell a gagné 0,8 point de part de marché à 10,9%, grâce à des volumes en croissance 4,3%. Derrière lui, Asus réalise la meilleurs performance, fort de ventes en hausse de 21,4% qui lui ont permis de capter 10,3% (+2,1 points) des livraisons de PC en EMEA au troisième trimestre.
Des problèmes d'autonomie ont empêché le dernier MacBook Pro d'Apple de bénéficier de la recommandation d'achat de la puissante association américaine de consommateurs, Consumer Reports. Par rapport aux précédents modèles, les tests de batterie ont été particulièrement décevants.
Le dernier MacBook Pro d'Apple n'a pas réussi à obtenir la recommandation d'achat de l’association Consumer Reports. C’est la première fois dans l’histoire d’Apple qu’un MacBook n’obtient pas cette approbation. Selon Consumer Reports, ce sont les écarts extrêmes constatés dans les performances de la batterie qui a motivé leur décision. Apple affirme que le nouveau MacBook Pro offre une autonomie de 10 heures, mais, d’après les tests de Consumer Reports, la durée de vie de la batterie varie de moins de 4 heures à 19 heures. Effectivement, l’autonomie moyenne est peut-être de 10 heures, mais il n’est pas possible de garantir cette performance moyenne. « Du fait des résultats très disparates fournis par nos tests du MacBook Pro, cette moyenne ne signifierait pas grand-chose pour le consommateur en utilisation réelle », a écrit dans un blog Jerry Beilinson, un testeur de Consumer Reports.
C’est une vraie rupture avec les anciens MacBook. Jusqu’ici, la majorité des ordinateurs portables d’Apple avaient toujours obtenu de bons résultats aux tests de batterie effectués par Consumer Reports. Dans son laboratoire, l’association de consommateurs a effectué plusieurs tests sur trois nouveaux MacBook Pro : le modèle 15 pouces avec Touchbar, le modèle 13 pouces avec Touch Bar et le modèle 13 pouces sans Touchbar. Chaque version a donné des résultats disparates dans les tests de batterie. Selon Consumer Reports, les variations dans la durée de vie de la batterie sont courantes sur les ordinateurs portables, mais l’écart ne dépasse pas 5 %. Toujours selon l’association de consommateurs, les variations dans la durée de vie de la batterie du nouveau MacBook Pro ne sont pas seulement gênantes pour les performances globales de la machine, elles montrent également une dégradation majeure des normes du constructeur. « Il y a un vrai changement par rapport aux anciens MacBooks.
La plupart des ordinateurs portables d’Apple ont toujours passé nos tests de batterie avec succès, et en général, nos tests trouvaient même des durées de vie supérieures à ce qu’annonçait le constructeur », poursuit Jerry Ellinson sur le blog. « Par exemple, les tests Consumer Reports avaient trouvé une autonomie exceptionnelle de 19 heures au précédent MacBook Pro 13 pouces ». Macworld a accordé 4 Souris (sur un total de 5) au dernier MacBook Pro, et ses tests n’ont pas permis de mettre en évidence les problèmes de batterie constatés par Consumer Reports. Nos confrères de Macworld relèvent seulement une autonomie de 9 heures pendant la lecture de films avec iTunes. Cependant, ils ont également constaté que, quand le Macbook Pro a besoin de faire du calcul graphique haute performance, l’autonomie de la batterie en prend un coup. Apple a refusé de commenter les résultats de Consumer Reports, mais le constructeur a néanmoins déclaré : « Tout client ayant une question concernant son Mac ou son fonctionnement doit contacter le service AppleCare ».
Ce n'est pas la première fois que le MacBook Pro se fait remarquer pour ces problèmes de batterie. Plus tôt ce mois-ci, des utilisateurs ont commencé à se plaindre sur les forums de discussion d'Apple du fait que la durée de vie de la batterie de leur MacBook Pro ne correspondait pas aux annonces du constructeur. Certains utilisateurs affirment que leurs nouveaux ordinateurs portables ne tiennent pas plus de 3 heures environ, une donnée assez proche des résultats de Consumer Reports. Apple a répondu en livrant une mise à jour logicielle macOS 10.12.2, mais celle-ci supprime seulement l’estimation sur l’autonomie restante de la batterie.
L'élection de Donald Trump pourrait porter un sacré coup à la neutralité du Net aux Etats-Unis. Le président américain vient de nommer Ajit Pai, l'un des fervents opposants à ce principe, à la tête de la FCC, principale autorité régulatrice des télécoms aux Etats-Unis. Parallèlement, Mike Pompeo a prêté serment en tant que directeur de la CIA. Lui aussi inquiète par ses positions sur la surveillance de masse et l'accès au chiffrement.
Donald Trump continue son grand ménage à la tête des institutions américaines. Le président nouvellement élu, qui a pris l'habitude de placer ses proches à la tête des différents organes du pouvoir, vient de nommer Ajit Pai à la présidence de la Federal Communications Commission (FCC). Celui-ci siégeait déjà à la commission depuis 2012, sa nomination n'a pas à être validée par le Sénat. Opposé au principe de la Neutralité du Net, il s'était publiquement opposé à la classification du haut débit comme un service public, en février 2015. Pour Ajit Pai, les règles qui en découlent peuvent potentiellement amener de nouvelles taxes que les fournisseurs d’accès vont répercuter sur leurs clients ou déduire de leurs investissements consacrés aux déploiements.
« Nous allons faire en sorte, avec l'Administration, mes collègues de la commission et les membres du congrès, de trouver la meilleure façon d'apporter à tous les Américains les bénéfices de l'ère numérique », a déclaré Ajit Pai lors de son investiture. Il avait vertement critiqué les plans pour la neutralité du Net mis en place par son prédécesseur Tom Wheeler, soutenu par Barack Obama. Il y a fort à parier qu'il s'emploie rapidement à les détricoter une fois que la FCC sera au complet. Donald Trump doit, en effet, nommer encore deux membres, un Républicain et un Démocrate (pour un total de trois Républicains et deux Démocrates).
Une autre nomination était très attendue, celle du nouveau patron de la CIA. Et comme pressenti, c'est Mike Pompeo qui a été présenté lundi par le vice-président Mike Pence. Il a prêté serment hier soir, 23 janvier. Les détracteurs du nouveau patron de l'agence américaine de renseignement craignent un rétropédalage sur plusieurs réformes liées à la protection de la vie privée, notamment sur la question de la collecte en vrac des métadonnées issues des téléphones portables. Mike Pompeo s'est déjà clairement affiché en faveur d'une telle mesure. Certains estiment que le nouveau patron de la CIA serait en faveur d'une restriction du chiffrement pour le grand public et aussi d'un encadrement des réseaux sociaux.La mise à jour de la gamme d'ordinateurs portable d'Apple était attendue depuis un certain temps déjà. De nouvelles fonctionnalités avaient même été entrevues au moment de la mise à jour de macOS Sierra 10.12.1. Mais hier, Apple a officiellement montré son dernier MacBook Pro, toujours livré sans écran tactile.
La fonctionnalité la plus remarquable et la plus attendue sur ces MacBook Pro est sans aucun doute la Touch Bar, un panneau OLED qui remplace la rangée de touches de fonctions du clavier habituel. Cette barre tactile est capable de faire beaucoup de choses, mais sa première caractéristique est de permettre l’identification par empreinte digitale. Ainsi, quand un processus requiert une authentification Touch ID, comme l’Apple Pay, il suffit à l’utilisateur de poser son doigt sur la zone d'identification tactile de la Touch Bar. Le capteur d'identification tactile est intégré au bouton d'alimentation.D’autres actions de la barre tactile sont associées à des fonctions logicielles. Par exemple, quand iTunes est actif, la barre tactile affiche des icônes lumineuses représentant les commandes du lecteur. Pendant un chat, la barre tactile peut aussi servir à insérer instantanément des emoji. Ou encore, dans l'application Photos, des fonctions d'édition spécifiques sont accessibles dans la Touch Bar pour modifier les images.(cliquez ici pour suivre le lien)