Les PC de gamers, comme l’Alienware de Dell, sont restés fidèles à Intel et n'utilisent pas de processeurs ou de GPU AMD. Néanmoins, Alienware compte tester la puce Zen quand elle sera disponible. En fonction de ses performances, de son coût et de son design, le constructeur décidera ensuite de l’utiliser ou non. Mais la conception de l’Alienware est vraiment calée sur les puces et le design d’Intel, et il faudra beaucoup de temps à Dell pour concevoir et livrer des PC basés sur de nouvelles puces. Cependant, d’autres fabricants de PC comme HP et Acer disposent déjà de références design pour la puce Zen. En effet, ces constructeurs ont mis dans leurs ordinateurs portables les dernières puces socket d'AMD, nom de code Bristol Ridge, tout à fait compatibles avec Zen. HP et Acer pourraient donc très simplement remplacer les anciennes puces Bristol Ridge par les Zen.
Pour concevoir la puce Zen, AMD a du à la fois améliorer les performances et réduire la consommation énergétique. Pour réaliser cet objectif en forme de défi, le fondeur a déplacé les régulateurs de tension et raccourci le trajet que doivent parcourir les données pendant le traitement. Il faut désormais vérifier si, pour offrir ce haut niveau de performance, la puce Zen n’entamera pas l’autonomie de la batterie des ordinateurs portables. Certes, la durée de vie des batteries dépend également de l'affichage et des graphiques, lesquels peuvent consommer beaucoup d'énergie. Mais cette durée de vie est aussi un bon indicateur de l'efficacité d’un processeur.
De toutes nouvelles technologies comme la mémoire DDR5 et le stockage 3D Xpoint pointent à l'horizon et la technologie Thunderbolt 3 équipe déjà nombre de machines. La flash 3D Xpoint devrait particulièrement séduire les gamers, car elle permet la mise en cache de certaines parties du jeu, et donc un chargement beaucoup plus rapide. On devrait certainement trouver sur le marché des PC AMD supportant le 3D Xpoint, puisqu’Intel a déclaré que le stockage était compatible avec les slots NVMe. La technologie 3D Xpoint de Micron a été développée en partenariat avec Intel, et d'autres fabricants devraient proposer des produits basés sur ce nouveau type de stockage et de mémoire. Il n’y a pas encore d’ordinateur portable AMD doté de port Thunderbolt 3, mais le fabricant de puces se prépare à utiliser la technologie.
Intel s’est imposé sur le marché des puces PC et serveurs, et AMD compte sur Zen pour retrouver sa place dans le peloton de tête. AMD avait donné du fil à retordre à Intel en lançant des puces serveur 64 bits en 2003 et des processeurs double coeurs en 2004. Ces deux innovations avaient donné à AMD un avantage concurrentiel, et Intel avait dû se démener pour rattraper son retard. Mais, après une série de puces ratées, AMD a perdu des parts sur le marché du PC, et la présence du fondeur sur le marché du serveur est quasiment nulle. L’entreprise doit ses derniers succès à Lisa Su, qui a réussi à mettre des puces AMD dans les consoles de jeux de Microsoft et de Sony. Mais il est difficile de dire si Zen permettra à AMD de retrouver sa place sur le marché des PC et des serveurs.La relance d’AMD sur le marché des serveurs s’annonce bien. Aujourd’hui, le fondeur affirme que ses Zen seront utilisées dans de nombreux designs de serveurs importants. AMD a également licencié son architecture Zen à un joint-venture chinois du nom de THATIC (Tianjin Haiguang Advanced Technology Investment Co. Ltd.).Qualcomm collabore avec Microsoft pour émuler les instructions x86 sur ses puces. Ce partenariat, présenté sur l'événement WinHEC à Shenzhen (8 décembre 2016), devrait déboucher, d'ici le second semestre 2017, sur une offre de PC à bas coût pour le grand public et pour l'entreprise.
Windows RT avait bien essayé, en vain, de faire tourner un environnement Windows complet sur des microprocesseurs ARM sous-dimensionnés. Aujourd'hui, Microsoft fait une nouvelle tentative, mais après avoir cette fois apporté deux améliorations majeures : la compatibilité avec les applications Win32 traditionnelles, toujours en vogue chez les utilisateurs de PC, et de puissantes puces ARM de nouvelle génération. Lors de sa conférence Windows Hardware Engineering Community Event (WinHEC) qui se tient aujourd’hui à Shenzhen (Chine), Microsoft a déclaré que son partenariat avec Qualcomm devait déboucher sur une offre de PC à bas prix. Ces machines devraient remplacer les tablettes Windows construites autour de la puce Atom d'Intel, abandonnée désormais par ce dernier.
Les applications Windows traditionnelles tournent uniquement sur des puces x86. Il y a bien eu une version Windows RT sur des tablettes ARM, mais elle n’avait guère convaincu. Pour contourner le problème, Qualcomm (et uniquement lui) a décidé de collaborer avec Microsoft pour émuler les instructions x86 sur ses puces. L’effort est important, car, malgré le déclin du PC, il reste encore des opportunités de croissance dans les portables et les machines hybrides à bas coût (entre 200 et 300 euros). L’annonce de ce partenariat permet d’espérer que les prochaines puces de Qualcomm seront assez puissantes pour prendre en charge ce type de hardware, exécuter des applications comme Photoshop, et de gérer efficacement une alimentation sur batterie, le tout à un prix suffisamment attractif.
Chez Microsoft comme chez Qualcomm, certains affirment que le partenariat concerne la puce Snapdragon 835 de Qualcomm. Actuellement en production, celle-ci a été annoncée pour le premier semestre 2017. Les premiers PC Windows-on-ARM sont attendus d'ici le second semestre de l'année prochaine. Microsoft compte sur ces derniers pour mettre sur le marché une gamme de PC mobiles ayant une meilleure autonomie. Mais la compatibilité ascendante avec son système d'exploitation pourrait être très déterminante pour les utilisateurs de téléphones Windows, car elle permet d’imaginer un téléphone capable d’exécuter des applications traditionnelles.Le système Windows RT livré avec la première tablette Surface (et d'autres construites autour des processeurs Snapdragon de Qualcomm) n'a jamais réussi à offrir aux utilisateurs l’expérience des applications universelles de Microsoft. Pas plus que le système Windows Mobile (à l'exception du HP Elite x3, qui peut exécuter des applications Win32 dans un environnement cloud). Ces expériences et ces tentatives de connexion des différentes plates-formes avaient provoqué pas mal de frustration dans la communauté Windows.
C’est Terry Myerson, vice-président exécutif chargé des systèmes d'exploitation chez Microsoft, qui a été choisi pour promouvoir le nouveau partenariat Windows-on-ARM à Shenzhen. « Techniquement, il y a vraiment deux choses uniques dans Windows Mobile », a répondu Terry Myerson, à la journaliste Mary Jo Foley de ZDNet fin octobre quand elle lui a demandé son avis sur l'avenir du système d'exploitation Windows Mobile. « Le premier, c’est la connectivité mobile et l'autre, ce sont les processeurs ARM », a-t-il déclaré. « C’est la raison pour laquelle nous allons continuer à investir dans l’un et dans l’autre », a-t-il ajouté. « Et même si je ne dis pas de quel type de périphérique il s’agit, je pense qu’il y aura des périphériques Windows qui tourneront avec des puces ARM et offriront une connectivité cellulaire étendue sans fil ». A Shenzhen, Microsoft a également annoncé qu'il cherchait à installer des cartes SIM programmables dans les PC et tablettes Windows qui pourraient être rechargées en passant par le Windows Store.
Les nouveaux PC intégrant les puces Qualcomm ne seront pas uniquement destinés au grand public. Certains pourront cibler l’univers de l’entreprise. Le message est clair : la différence entre le système Windows 10 Mobile et le système Windows 10 desktop s’estompe un peu plus, mais pas comme nous l’avions imaginé au départ.Le taux d'adoption des bloqueurs de publicité était de 30% en janvier dernier et se situe à 36% en cette fin d'année 2016, soit une progression de 20% selon le baromètre IAB France-Ipsos. L'augmentation la plus notable selon les tranches d'âge concerne les16-34 ans et les seniors.
En France, les internautes sont de plus en plus nombreux à s’équiper de bloqueurs de publicité. C’est ce que montre le dernier baromètre sur les adblocks réalisé par Ipsos Connect pour l’IAB France. Les résultats indiquent ainsi que 36% d’utilisateurs français ont installé ce type d’outils sur leurs machines, soit une progression de 20% depuis janvier 2016. Selon cette étude, si le recours aux adblocks est plus ancré chez les jeunes (55% des 16-24 ans et 45% des 25-34 ans) et chez les 50-55 ans (31%), il touche l’ensemble de la population. Avec un taux de 70%, l’ordinateur portable reste le premier appareil équipé d’un bloqueur de publicité, devant le poste de travail fixe (53%) , le smartphone (13%) et la tablette (12%).(cliquez ici pour suivre le lien)