Ces améliorations sont essentielles dans la mesure où les fournisseurs de cloud public rivalisent entre eux pour accueillir les applications encapsulées dans des conteneurs. Amazon et Google ont chacun leurs propres services d'hébergement de conteneurs, et beaucoup de start-ups sont aujourd’hui impliquées sur ce marché : DataDog, Sysdig, Weaveworks ou encore AppFormix.Le support d'ACS pour Kubernetes s'appuie sur le travail existant de Microsoft pour rendre DC / OS (qui est construit sur Apache Mesos) et Docker Swarm compatible avec son service de gestion de conteneurs. C'est un geste de Microsoft pour soutenir un peu plus le logiciel d'orchestration de conteneurs qui a démarré comme un projet chez Google. Ces annonces interviennent quelques mois après le recrutement Brendan Burns par la firme de Satya Nadella. Ancien ingénieur chez Google, il est en effet à l’un des co-auteurs de Kubernetes et a continué à travailler sur le projet open source, même après avoir été embauché par Microsoft.
Le passage du moteur d’ACS en open source permettra à Microsoft et aux membres de la communauté de travailler sur la façon dont le service interopère avec les trois différentes pièces du logiciel d'orchestration de conteneurs. L'éditeur américain sera également en mesure de prendre des suggestions de la communauté via GitHub pour améliorer ACS.En plus de ces annonces, Microsoft a également dévoilé la bêta ouverte d'Azure Container Registry, un service d'hébergement d'images Docker pour son cloud public, qui sera disponible le 14 novembre. De nouvelles intégrations qui relient les outils de développement de la société avec Azure Container Service Sera également disponible ce jour-là. Visual Studio, Visual Studio Team Services et Visual Studio Code inaugureront des fonctionnalités visant à aider les utilisateurs à développer et configurer plus facilement des applications containerisées sur Azure Container Service. Bien que dépourvue de la Touch Bar, la très controversée évolution apportée sur la dernière mouture des MacBook Pro d'Apple, le modèle 13 pouces d'entrée de gamme profite de nombreuses innovations et proposes des performances plus qu'honorables.
Apple a dévoilé la semaine dernière trois MacBook Pro entièrement redessinés. Deux d’entres eux s’affranchissent des touches fonctions pour les remplacer par une Touch Bar qui intègre notamment le Touch ID pour l’authentification. Le troisième reste plus classique, et c’est celui que notre confrère de Computerworld Michael deAgonia a testé puisque c’est le seul pour l’instant disponible à la vente.Le MacBook Pro 13 Pouces (au centre) entre un MacBook Air (à gauche) et un MacBook Pro 15 pouces d'ancienne génération (à droite). Crédit photo : Michael deAgonia Pour les acheteurs regardant sur le prix (1 699 €TTC tout de même), le MacBook Pro 13 pouces représente un bon choix. Avec un poids raisonnable de 1,37 kg pour 14,9 mm d’épaisseur et un temps de démarrage encore réduit, il est un peu ce que le MacBook Air 13 pouces rêverait d’être. Par rapport à ce dernier, le MacBook Pro embarque en effet un écran de meilleure qualité, un processeur Intel i5 plus performant, un SSD plus rapide, des portsThunderbolt 3 à la norme USB-C pour la connectivité ainsi qu’un design renouvelé pour la première fois depuis quatre ans.
Malgré le rachat de Chips and Technologies en 1997 puis de Real3D en 1999, Intel n'a toujours pas de GPU puissant pour affronter ce marché. L’entreprise espère aujourd’hui que ses puces alternatives combleront l'écart actuel. La société pense qu’elle peut se passer d’un GPU et elle ne veut pas mettre tous ses œufs dans le même panier, comme l’a fait Nvidia. Intel développe un composant surpuissant dédié à l'IA issu de la famille Xeon Phi, nom de code Knights Mill reposant en partie sur les travaux issus du projet Larrabee, qui cible précisément le calcul intensif. Selon Jason Waxman, vice-président corporate du Data Center Group d’Intel, « la future puce sera quatre fois plus rapide dans les tâches de deep-learning que l'actuelle puce Xeon Phi, nom de code Knights Landing ». Parmi les maigres détails livrés par Intel, le fondeur a précisé que Knights Mill serait livré l'année prochaine. Le calendrier choisi par le fondeur donne une idée de la stratégie adoptée par Intel pour accélérer son entrée dans le marché de l’intelligence artificielle. Il s’est passé quatre ans entre la sortie des deux processeurs Xeon Phi précédents.
Par rapport à d'autres puces développées par Intel, Knights Mill affiche plusieurs caractéristiques uniques. Contrairement aux puces haute-performance qui se concentrent sur des calculs précis, Knights Mill sera capable de combiner plusieurs calculs à virgule flottante, rapides et de bas niveau, pour fournir ses résultats. Ces calculs plongent au cœur du deep-learning, et si certains d’entre eux, comme l'identification d'une image, ne sont pas d’emblée assez précis, ils s’affineront à mesure que le modèle d'apprentissage sera amélioré.Au cours du premier semestre 2017, Intel livrera également le premier processeur exploitant les algorithmes deep-learning de Nervana Systems, une autre acquisition récente du fondeur. La puce sera principalement axée sur l’apprentissage, et plus précisément la création de modèles informatiques pour le deep-learning. Le circuit pourrait également servir à l'inférence, un processus qui permet d’améliorer les modèles d'apprentissage en profondeur grâce à des entrées de données supplémentaires. La puce Nervana sera principalement destinée aux serveurs. Dans un premier temps, Intel livrera sa puce sous forme de carte pour port PCI-Express standard. « Mais plus tard, le hardware sera intégré plus près du processeur », a annoncé Naveen Rao, vice-président et directeur général des solutions d'intelligence artificielle chez Intel et fondateur de Nervana Systems.
Les deux nouvelles puces complèteront la série de puces IA que l’on trouve déjà dans le portefeuille d'Intel. Le fondeur a récemment acquis Movidius, un fabricant de puces spécialisées dans la vision, qui équipent notamment les Google Glass. Les puces Movidius pourraient trouver des applications dans les objets portables, les drones et les robots destinés à la reconnaissance d'objets ou encore des systèmes de mesure complexes. Intel commercialise également des puces FPGA (field programmable gate arrays), qui peuvent être reprogrammées pour effectuer des tâches spécifiques. Le fondeur veut intégrer ces puces dans des serveurs, des véhicules autonomes, des robots et des drones. L'année prochaine, l’entreprise a déjà prévu de lancer son Deep Learning Inference Accelerator, une puce FPGA destinée à concurrencer des puces d'inférence comme la Tensor Processing Unit de Google.
Comme il l’explique, notre confrère est un grand fan des MacBook Pro tant pour leur esthétique que pour l’équilibre entre les performances et la mobilité. Quand il avait fait le test du MacBook l’an passé, il incitait ceux qui se lamentaient sur la disparition des connectiques standards et le manque de puissance à regarder du côté des MacBook Pro. Cet avertissement est malheureusement devenu légèrement caduc puisque les nouveaux modèles n’embarquent plus que des ports Thunderbolt 3 à la norme USB-C.Le MacBook Pro 13 pouces reprend les avancées introduites l’an passé sur le MacBook. A 1 699 €, il est 200 euros plus chère que ce dernier mais 300 € moins chère que le plus abordable des MacBook Pro 13 pouces équipé de la Touch Bar qui sera disponible d’ici la fin de l’année. La dernière mouture du MacBook Pro 13 pouces reprend donc le design global du MacBook mais surtout les mêmes préceptes du point de vue de la connectivité. Exit donc les ports USB-A, le MagSafe et le lecteur de carte SD, avec deux ports Thunderbolt 3 (quatre sur les modèles équipés de la Touch Bar), et une prise jack. La bonne nouvelle c’est que les ports USB-C devraient être supportés pour un long moment et autorise des vitesses de transfert de 40 Go/s. La mauvaise, c’est qu’il va falloir investir dans un hub, des adaptateurs, ou les deux.
Le passage au tout USB-C est la plus grosse évolution sur les MacBook Pro, avec l'arrivée de la Touch Bar, et elle va pousser les acheteurs à faire des choix. Soit racheter toutes une gamme de périphériques ou trouver un moyen d’assurer la compatibilité avec les anciens. En contrepartie, Apple promet des performances plus élevées, un écran Retina plus lumineux, un système sonore revu, un clavier de dernière génération et enfin un grand pavé tactile embarquant la technologie Force Touch.Le MacBook Pro 13 Pouces et plus petit que le MacBook Air doté de la même diagonale d'écran (crédit photo : Michael deAgonia). Il est aussi rapide. D’après Lucas Merian de Computerworld, « c’est le portable le plus rapide du marché » pour le stockage. Apple annonce en effet des vitesses de lecture et d’écriture séquentielles respectives de 3,1 Go/s et 2,1 Go/s. C’est le double de ce que proposaient les précédents modèles. Pour vérifier ces dires, notre confrère a passé le SSD de son MacBook Pro à la moulinette du logiciel BlackMagic Disk Speed Test. Ce dernier a mis en évidence des vitesses d’écriture supérieures à 1,3 Go/s et de lecture à 2 Go/s, ce qui est plutôt un bon signe.
Côté processeur, les performances annoncées pour le CPU et le GPU (intégrés sur la même puce) ne sont toutefois pas de premier ordre. Le modèle d’entrée de gamme embarque un Intel Core i5 (Skylake) double coeurs cadencé à 2 GHz, mais un Core i7 quatre coeurs est disponible en option. Une alternative intéressante car macOS est prévu pour s’appuyer en même temps sur des CPU multi-cœurs secondés par un GPU. Plus économes en énergie, les processeurs Kaby Lake, la 7ème génération de Core du fondeur de Santa Clara gravée en 14nm+, ne sont pas attendus avant la fin de l'année sur les PC portables. Le MacBook Pro 15 pouces le plus abordable (2 499 €) embarque toutefois un Intel Core i7 (Skylake) ainsi qu’un circuit graphique AMD Radeon Pro 450. Ceci dit, les capacités de stockage rapide compensent suffisamment les lacunes des processeurs sur les modèles d’entrée de gamme pour une utilisation bureautique.
Pour Intel, une partie de son avenir se situe du côté de l'intelligence artificielle. Le fondeur a réorienté sa stratégie de développement en faisant le pari que les technologies IA deviendront indispensables pour les applications et les services web. Hier, Intel a annoncé qu'il livrerait l'an prochain une série de puces pour le deep-learning.
Les prochaines générations de puces Intel pourront traiter des charges de travail d’intelligence artificielle, domaine sur lequel le fondeur a décidé de miser. Pour l'instant, la production de ces puces ou de ces coprocesseurs reste une spécialité en marge de la ligne de produits globale. Mais au fil du temps, Intel pourrait adapter et intégrer des jeux d’instruction spécifiques à l’IA dans ses puces serveurs, ses puces pour l’IoT, et peut-être même ses puces pour PC. Les fonctionnalités IA peuvent trouver des applications dans les serveurs, les drones, les robots et les véhicules autonomes.
Et Intel mise activement sur ces domaines pour diversifier une activité minée par le déclin du marché du PC (265 unités en 2016 contre 288 en 2015 selon le Gartner). Actuellement, le secteur de l’IA est dominé par les GPU de Nvidia ou par les puces personnalisées d’entreprises comme Google. Pour accélérer son implantation sur ce marché, Intel veut proposer une série de puces alternatives non GPU également conçues pour le deep-learning. Car Intel, qui a loupé le train du marché mobile accaparé par ARM et ses affidés, ne veut pas subir la même déconvenue dans l’IA.(cliquez ici pour suivre le lien)