Les iPad Pro actuels resteront probablement en vente jusqu’aux prochaines fêtes de fin d’année. Depuis un certain temps maintenant, Apple a abandonné son calendrier annuel de mise à jour pour l’iPad Pro. D’après les sources de Bloomberg, le constructeur devrait cependant enrichir sa tablette Pro de fonctionnalités logicielles spécifiques, et qui font défaut dans iOS 10. Par exemple, les utilisateurs de l’Apple Pencil pourraient utiliser l’outil pour annoter les contenus dans d'autres applications.À part Swift Playgrounds, une app réservée exclusivement à l’iPad sous iOS 10, Apple n'a pas encore ajouté beaucoup de fonctions spécifiques à iOS 10 pour travailler avec sa tablette. (crédit photo : Apple) Selon Bloomberg, il faudra attendre 2017 avant cette mise à jour. Cette estimation semble en accord avec les prédictions de l'analyste Ming-Chi Kuo, qui avait annoncé un iPad Pro 10.5 pouces pour 2017. Actuellement, l'iPad Pro est proposé en taille 12,9 et 9,7 pouces et l’iPad mini en 7,9 pouces. Si Apple livre un troisième iPad Pro, il est probable que le constructeur cesse la fabrication de l'iPad Air 2 de 9,7 pouces, actuellement en vente. Mais, il faut espérer qu’Apple ne dégraissera pas sa ligne d’iPad mini qui représentent une option abordable pour ceux qui trouvent l'iPad Pro trop cher (prix de départ de l’iPad Pro 9,7 pouces : 695 euros TTC).
Pour développer des voitures autonomes capables de communiquer plus rapidement entre elles, Audi, BMW et Daimler ont décidé de fonder la 5G Automotive Association avec le concours de partenaires IT.
Les communications sans fil 5G contribueront à l’essor des technologiques de conduite autonome dans les automobiles. C’est en tout cas ce qu’estiment les trois principaux constructeurs allemands. Audi, BMW et Daimler viennent en effet d’e dévoiler un partenariat avec certaines des plus grandes entreprises de technologie pour développer la prochaine génération de réseaux mobiles pour assurer les communications des véhicules. Avec Ericsson, Huawei, Intel, Nokia et Qualcomm, les constructeurs allemands ont annoncé la formation de la 5G Automotive Association qui va développer, tester et standardiser la cinquième génération de communication sans fil à très haut débit.Le système d'informations des feux de croisement d’Audi est la première étape de l'intégration dans l’échange de données entre un véhicule et les infrastructures routières. Son lancement est attendue dans certains villes américaines à l’automne. Au Japon, Toyota teste déjà un système de ce type avec ses Prius 4 à Tokyo.
« L’objectif est de répondre aux besoins de mobilité et de sécurité routière dans la société avec des usages telles que la conduite automatisée connectée, un accès universel aux services et à l'intégration dans les villes et le transport intelligent, » selon un communiqué des entreprises. Le réseau mobile de prochaine génération, également connu sous le nom 5G, implique non seulement une amélioration de la bande passante cellulaire, mais aussi des vitesses de connexion Internet plus rapides (avec une latence réduite) que la 4G, ou Long-Term Evolution (LTE).The Next Generation Portable Networks Alliance, un groupe industriel sans but lucratif travaillant sur les nouvelles normes de communication cellulaires, a indiqué que la 5G autorisera des débits jusqu'à 1 Gbps/s, avec une augmentation considérable du nombre de dispositifs qui pourraient être simultanément connectés sur le même réseau et offrir des réseaux mobiles plus efficaces même si les coûts d'investissement seront plus élevés. Avec la 5G, les antennes devront être multipliées pour mieux couvrir les territoires.Pour naviguer dans les villes, les voitures autonomes sont bardées de caméras et de capteurs et demandent des mises à jour temps réel du GPS et des données cartographiques pour calculer leur position et identifier les obstacles. À l'avenir, les véhicules autonomes seront également en mesure de communiquer avec d'autres véhicules et les infrastructures alentour. Une technologie connue sous le nom de communications V2V (véhicule à véhicule) et V2I (véhicule à infrastructure V2I).
Audi a récemment annoncé que tous ses véhicules commercialisés en 2017 seront en mesure de communiquer avec les feux de circulation afin d'informer les conducteurs quand ils passeront du rouge au vert.La prochaine génération de réseaux mobiles 5G supporteront les communications C-V2X (Cellular Vehicle-to-everything), qui permettront à une automobile de mieux dialoguer avec les objets connectées autour d’elles. « Evolution des réseaux actuels, les réseaux mobiles de prochaine génération devraient gérer beaucoup plus de volume de données, connecter beaucoup plus d'appareils, considérablement réduire la latence et apporter de nouveaux niveaux de fiabilité », a indiqué le groupe. « Par exemple, la 5G peut mieux supporter les communications critiques pour une conduite plus sûre et assurera un meilleur échange des communications V2X et des solutions de mobilité connectés. »
La 5G Automotive Association a ajouté qu'elle abordera les questions techniques et réglementaires clés concernant l'intégration des plates-formes de véhicules avec la connectivité 5G, et notamment la confidentialité et la sécurité, l’exploitation d’une infrastructure de cloud distribuée et les systèmes informatiques embarqués dans les véhicules. Le groupe prévoit de lancer des projets communs d'innovation et de développement ainsi que des tests d'interopérabilité avec des tests à grande échelle et les déploiements partout dans le monde. « Il s’agit de faciliter la réglementation, la certification et la normalisation des efforts mondiaux pour la conduite autonome et les services dans les futurs véhicules basées sur les technologies 5G, » a précisé Li Yingtao, président du Labs business de Huawei.10 fois plus chère que le Raspberry Pi 3, la carte de développement Joule d'Intel supporte les cartes graphiques 4K, la connectivité sans fil et la mémoire DDR4. Elle est proposée en deux configurations équipées de puces quatre coeurs Atom.
Intel s'est lancé à la poursuite du Raspberry Pi 3 avec sa carte de développement Joule. Si cette dernière apporte des capacités graphiques supérieures et la connectivité sans fil, elle coûte aussi 10 fois plus cher que la célèbre mini-carte dont la 3ème génération est sortie en février dernier. Le fabricant californien a intégré à sa carte Joule des technologies que l’on trouve sur des PC standards : par exemple, un processeur quad-core Atom 64-bit, le support des graphiques 4K, la connectivité 802.11ac et la gestion de la mémoire DDR4.Ces différences ont un prix : une version haut de gamme de la carte Joule vendue cette semaine à l'Intel Developer Forum qui se tient cette semaine à San Francisco (16 au 18 août) coûte 369,99 dollars HT, contre 35 dollars HT pour le Raspberry Pi. La carte d’Intel pourra fournir de la puissance de calcul aux robots, drones, appareils intelligents et appareils portables. Comme le Raspberry Pi, la carte Joule d’Intel tourne avec les différentes distributions Linux et le système d’exploitation Windows 10 IoT Core.
La carte Joule supporte également la caméra 3D RealSense d'Intel utilisée dans les drones et les robots, ainsi que les casques de réalité virtuelle et de réalité augmentée. La caméra est capable de reconnaître les gestes, de suivre des objets, de mesurer des distances, et si elle est correctement programmée, de reconnaître les émotions humaines. Elle permet aussi aux drones et aux robots d’éviter les collisions. En terme de prix, le défi d’Intel est d’inciter les développeurs à l'adopter. Les cartes précédentes du fabricant de puces n'ont pas suscité une grande adhésion, et de nombreux projets associés ont été menés par Intel lui-même. Comparativement, le Raspberry Pi s’est vendu à des millions d’exemplaires, et il bénéficie d’un écosystème de développement logiciel très actif et très fourni.
Mardi, pendant l’Intel Developer Forum (IDF), Intel a montré un robot-barman et un casque de moto intégrant la puce de la carte Joule. Mais c’est dans une paire de lunettes intelligentes que l’usage de la puce s’est avéré le plus intéressant : cette dernière permet de faire de l'analyse en temps réel dans le cadre du contrôle qualité, les lunettes émettant un bip chaque fois que le produit n’est pas conforme. La carte Joule est de loin la plus rapide des cartes de développement produites par Intel, y compris les cartes Galileo Gen2 et Edison, qui n'ont pas été mises à jour depuis plusieurs années. Intel propose également un mini système Curie qui fait tourner les appareils portables. Curie est aussi utilisé dans les vélos BMX et les planches à roulettes, fournissant des statistiques en temps réel aux téléspectateurs.
Les cartes Joule sont disponibles en deux configurations. La Joule 570x est dotée d’un processeur Atom T5700 1.7GHz, 4Go de RAM LPDDR4, et 16 Go de stockage. La Joule 550x est quant à elle équipée d’un processeur Atom T5500 1.5GHz, de 3Go de mémoire LPDDR4 et de 8 Go de stockage. Les systèmes Joule supportent le Wi-Fi 802.11ac, le Bluetooth 4.0 et l’USB 3.0. Comme beaucoup de cartes de développement, les nouvelles cartes disposent des interfaces GPIO, I2C et UART standard.C'est à Lyon que s'est déroulée la première étape de l'IT Tour 2016, la matinée-débats du Monde Informatique organisée en région. Une étape qui a remportée un franc succès avec plus de 130 participants réunis autour d'un plateau consistant d'intervenants DSI et RSSI et échanger pour du networking.
C'est en plein coeur de Lyon, au sein de la prestigieuse Chambre de Commerce et d'Industrie de Lyon, qu'a eu lieu le coup d'envoi de la 5ème édition de l'IT Tour. Une première étape du tour de France de la rédaction du Monde Informatique en région qui a démarrée sur les chapeaux de roue avec plus de 130 personnes - dont près de 110 utilisateurs - présentes. La matinée-débats s'est ouverte sur la présentation d'un extrait de résultats issus de la grande enquête nationale Carrières et Défis du DSI en 2016 réalisée en partenariat avec LMI, CIO et Nomination. A noter que seuls les participants présents à l'IT Tour se voient remettre en exclusivité les résultats de cette étude dans leur intégralité.Pour cette édition, placée sous le signe des 35 ans du Monde Informatique (avec la distribution de booklets collectors contenant les meilleures Une et citations ayant marqué l'histoire informatique, un jeu-concours pour remporter un magnum de Bordeaux cuvée 1981...) le focus éditorial a été mis sur les débats avec les grands témoins de cette édition (Franck Pallé (DSI de Dimotrans), Jérôme Fourmont (DSI de transition), Frédéric Pernier (DSI d'Installux) ainsi que Yves Raisin (responsable de la sécurité des données de Biomérieux) et Pierre Belin (RSSI d'Apicil) sur les thématiques suivantes : digital workplace, ECM et impression, stockage, hyperconvergence et gouvernance de la sécurité des systèmes d'information. (cliquez ici pour suivre le lien)