Puisque la cour d'appel considère qu'Aereo n'est pas un simple fournisseur d'équipements électroniques, mais bien un opérateur de télévision par câble, la start-up pourrait bien le prendre au mot. Pour survivre, Aereo envisage de demander une licence pour devenir un opérateur de télévision par câble classique. Un changement de stratégie surprenant, dans la mesure où Aereo a passé des années à tenter de prouver qu'elle n'était justement pas cablo-opérateur comme les autres et éviter de payer des redevances aux chaines. La survie de la start-up est à ce prix... mais peut-elle adapter son business model et rester source d'innovation dans cette configuration ?
Google s'immisce petit à petit sur le marché des applications à destination des professionnels, adaptant ses produits grand public aux besoins des entreprises. Dernier en date, son service de messagerie instantanée et de visioconférence, Google Hangouts.
Google Hangouts, le service de messagerie instantanée et de visioconférence de Google, sera bientôt intégré à la sélection d'applications cloud de Google pensée pour les entreprises (Google Apps for Businesses). Hangouts, qui s'appuie sur les bases du protocole XMPP (qu'utilisait également ses précédents services, notamment Google Talk), est fortement intégrée au réseau social Google+ et nécessitait jusqu'à maintenant d'avoir un compte associé.
Cette nécessité devrait disparaître pour les clients professionnels, qui verront également le service se doter d'un support permanent et d'une garantie de fiabilité de 99,9% (courant pour les services web professionnels). Une compatibilité avec les Chromebox (ordinateurs de bureau tournant sous Chrome OS) est également prévue.
Des efforts consentis par Google qui tente d'imposer son service à la fois comme un rival à Skype (acquis par Microsoft en 2011) pour le grand public et à Microsoft Lync (anciennement Communicator) pour les professionnels. De manière plus générale, Google cherche à installer sa suite d'applications en ligne comme un rival crédible et pérenne à la suite bureautique Office, qui représente depuis de nombreuses années une manne précieuse pour la firme de Redmond.
Les ventes d'iPad, qui représentent 15% du chiffre d'affaires d'Apple, sont ressorties en deçà des attentes de Wall Street sur la période avril-juin, et ce pour le deuxième trimestre consécutif. Apple a vendu 13,2 millions d'iPad au deuxième trimestre, soit 8% de plus qu'un an plus tôt, contre 14 millions attendu.
En 2010, quand Apple a lancé son premier iPad, le marché, alors inexistant, a connu une forte croissance. Les consommateurs se sont ensuite rués sur des téléphones aux écrans toujours plus grands, contribuant à une forte décélération du marché. L'iPad perd actuellement des parts de marché face aux tablettes meilleur marché de Samsung Electronics et des fabricants chinois. Selon le directeur général d'Apple, Tim Cook, les ventes d'iPad sont très binaires: leur croissance atteint 50% ou plus dans les marchés émergents comme le Moyen-Orient et la Chine tandis que dans les pays développés comme les Etats-Unis, le marché est plus faible.
Le cabinet d'études IDC a revu en forte baisse sa prévision de croissance de la demande pour 2014, à seulement 12,1%, contre 51,8% en 2013. Sur les trois premiers mois de l'année, la part de marché d'Apple a glissé à 32,5%, contre 40% sur la même période en 2013. Le marché mondial de la tablette se heurte à un mur, estime Brian White, analyste chez Cantor Fitzgerald.
L'autre menace qui pèse sur les ventes d'iPad pourrait venir de l'intérieur. Un iPhone doté d'un écran plus large, de 14 cm, étant attendu à l'automne et à ces dimensions, le smartphone se rapprocherait de l'iPad Mini et de son écran de 19,8 cm. L'iPhone avec un écran plus large aura un impact négatif sur l'iPad Mini, a déclaré un analyste de Piper Jaffray, Gene Munster. Il y aura un iPhone plus grand avant que le partenariat avec IBM ne fasse son effet.
Les investisseurs espèrent que l'alliance avec IBM, annoncée mi-juillet, permettra de doper les ventes dans les multinationales, ce qui pourrait être une aubaine pour les ventes de tablettes aux Etats-Unis. Tim Cook a cité des chiffres d'IDC selon lesquels le taux de pénétration de l'iPad dans les milieux d'affaires est d'environ 20% contre 60% pour les ordinateurs portables. Selon les analystes, l'alliance, qui verra les deux groupes travailler sur une série d'applications sécurisées destinées à une clientèle d'entreprises, pourrait cependant mettre plusieurs années avant de porter ses fruits. Ils soulignent cependant le potentiel d'un partenariat entre les deux groupes, avec l'expertise d'IBM dans les logiciels professionnels d'un côté et celle d'Apple dans les services et le matériel de l'autre.
Je pense qu'Apple peut profiter de l'opportunité IBM, estime Brian White. Selon lui, les secteurs à potentiel de croissance sont ceux de la distribution, où les employés pourraient utiliser les tablettes pour gérer les inventaires notamment, des services financiers et des transports. L'éducation et la santé sont deux autres secteurs prometteurs. Nous voyons l'importance du consommateur et nous pensons tous les deux que le mobile et l'entreprise constituent une énorme opportunité, a déclaré Tim Cook, qui a lui-même travaillé chez IBM. Nous ne sommes pas en concurrence donc dans ce cas un partenariat est une aubaine.
Près de 10% des clients d'Airbnb voyagent déjà pour leurs affaires et les retours des voyageurs nous ont montré qu'un site dédié pour les voyageurs d'affaires était à un niveau élevé dans leur liste de souhaits, explique Airbnb sur son site internet. Il n'en fallait pas plus pour que naisse AirBnB Business Travel.
La société affirme que plus de 30 entreprises ont déjà signé pour travailler avec lui, dont Evernote, Lyft et Eventbrite.
Par ailleurs, Airbnb a noué un partenariat avec le spécialiste américain des logiciels de gestion de notes de frais et d'organisation de voyages d'affaires Concur.
A partir de l'automne 2014, les réservations chez Airbnb seront intégrées au service d'organisation de voyages TripLink de Concur, et les notes de frais générées automatiquement.
Après Facebook et Slingshot, c'est Instagram qui pourrait se lancer dans la messagerie photos. Comme repéré par TechCrunch, le 24 juillet, durant une quinzaine de minutes, Instagram a laissé apparaître une nouvelle application baptisée Bolt et qui ressemble étrangement à Snapchat, depuis supprimée de la page d'accueil. Instagram n'a pas annoncé le lancement de ce service.
Après Facebook et son service Slingshot, c'est Instagram qui pourrait lancer une nouvelle application, Bolt, permettant, elle aussi, l'envoi de photos éphémères. Selon TechCrunch, il s'agit là de concurrencer efficacement Snapchat.
CONTRER SNAPCHAT ET... SLINGSHOT ?
Le plus étonnant, c'est qu'Instagram, appartenant à Facebook, pourrait donc également concurrencer Slingshot... Ou alors, il s'agirait d'une union sacrée pour venir à bout du prospère Snapchat ?
Pour l'heure, la petite icône de Bolt qui a fait jaser les utilisateurs d'Instagram lors de sa furtive apparition le 24 juillet n'est pas réapparue et l'application de partage de photos n'a pas annoncé son lancement, ni même évoqué son existence. Avant sa disparition, quelques Instagramers interloqués ont eu le temps de faire une capture d'écran éclair.
Le PLM (Project/Product Lifecycle Management) doit évoluer. Il doit faire plus que répondre aux enjeux de dispersion des équipes, de respect des procédures et de maîtrise des coûts et des délais. Désormais les entreprises ont de plus en plus de produits et projets à gérer en simultané. Ils peuvent s’étendre à l’international et nécessiter ainsi un suivi de normes et procédures propres à chaque pays, une coordination des équipes à distance, etc. Les dirigeants d’entreprises doivent alors manager ces produits et projets tels des chefs d’orchestre dont les musiciens seraient dispersés à travers le monde. Pour harmoniser la partition, il faut à la fois avoir une vision de chacun et de l'ensemble.
UN PLM ENRICHI D'INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES
Répondre à ces nouveaux défis est un challenge pour les entreprises qui nécessite un PLM enrichi d’innovations technologiques et métiers. En parallèle, les directions générales ont besoin d’une consolidation matricielle des projets qui puisse leur donner une vision aussi bien complète que détaillée par services et projets.
Le PLM doit ainsi évoluer en une solution apportant une vision stratégique à l’entreprise. Ce positionnement peut être présenté sous la forme d'une pyramide qui met en avant la double consolidation que doit permettre le PLM : à la fois transverse aux métiers et transverse aux projets.
L'éditeur de logiciels de conception et fabrication assistée par ordinateur, Dassault Systèmes, a vu son chiffre d'affaires progresser de 15% à 570,1 millions d'euros à taux de change constants et son bénéfice net par action (bnpa) augmenter de 2% à 0,85 euro, en données non-IFRS. En données IFRS, le chiffre d'affaires affiche une hausse de 7% tandis que le bnpa accuse un recul de 19%.(cliquez ici pour suivre le lien)