D'un point de vue technologique, le problème de la durée de vie de la batterie est important. Sa limitation rend difficile l'adoption de masse, en remplacement des lunettes par exemple. Google Glass apparaît toujours comme un gadget.
ET SI GOOGLE ALLAIT TROP VITE?
Pour Robert Scoble, l'un des premiers testeurs de Glass et blogueur star de la Silicon Valley, Google ne sait pas comment soutenir un produit sur le long terme. Vous vous souvenez de Google Wave ? C'était une idée intéressante, mais Google a abandonné très rapidement. Pourquoi ? Car c'était trop controversé et l'exécution était mauvaise. Google va-t-il continuer avec Google Glass? Je commence à être très sceptique. Reste à voir comment le géant de Mountain View compte repositionner ce produit, qui reste une innovation technologique de taille.
Après Amazon, d'autres acteurs planchent sur un smartphone équipé d'une caméra 3D permettant de comprendre son environnement. Intel et Google peaufinent aussi des technologies qui devraient être implémentées sur des tablettes dès 2015.
Tous les smartphones du futur seront-ils dotés d'un super pouvoir leur permettant de lire leur environnement grâce à une caméra 3D ? La tendance semble se dessiner. Amazon a d'ores dévoilé son smartphone Fire doté de cinq caméras permettant de tout reconnaitre dans le monde réel (lieux, objets, chansons, entre autres). Grâce à cette technologie, l'utilisateur peut interagir avec l'appareil uniquement par les gestes.
Amazon ne devrait pas rester seul très longtemps sur ce terrain. La division des projets innovants de Google, Atap, planche depuis plusieurs mois sur un système similaire, qui, en plus de lire son environnement, peut le numériser. Le projet Tango avance très vite : des prototypes de smartphones et de tablettes s'appuyant sur cette technologie ont été remis à des centaines de développeurs, chargés d'imaginer des applications innovantes. Cartographie à l'intérieure des bâtiments, jeux vidéo intégrant le monde réel, nouveaux modes de navigation, amélioration de la robotique : les possibilités sont très prometteuses.
A tel point que Google a annoncé officieusement lors de sa conférence I/O qu'un nouveau modèle de tablette fabriqué par LG, équipé de la technologie Tango, sortira en 2015. La marque avait été l'une des premières à sortir une tablette équipée d'une caméra et d'un écran 3D (mais nécessitant des lunettes spéciales) en 2011, la GPad.
Intel a lui aussi un projet de caméra 3D, davantage centré sur la reconnaissance des émotions. Ce système, baptisé Real sense, peut lire les visages, savoir si une personne sourit ou fait la moue, et transférer ces mimiques en temps réel à un avatar en trois dimensions. Il utilise notamment une caméra infrarouge peut déterminer les contours d'une personne, évaluer les distances et les dimensions, pour détacher une silhouette d'un arrière plan, par exemple. Des fonctionnalités ludiques permettant de se projeter dans un environnement virtuel, lors d'une visio-conférence, seront disponibles.
Cette technologie fortement inspirée du Kinect de Microsoft devrait elle aussi arriver sur des modèles grand public l'an prochain, au premier trimestre. Des tablettes sous Windows et Android seront équipés de Real Sense, puis, plus tard, des smartphones, a annoncé Achin Bhowmik, responsable technique de la section perceptual computing chez Intel. Le fabricant compte associer cette technologie à ses outils de reconnaissance vocale pour proposer une expérience plus immersive pour l'utilisateur.
Pas plus encombrant qu’un petit sèche-cheveux, le C-Cube, nouveau dermoscope développé par la société toulousaine Pixience, intègre éclairage et capteur d’images à très haute résolution. Il suffit de poser la caméra sur la peau et l’image est faite. Un logiciel dédié permet de constituer des bases de données et d’assurer un suivi personnalisé pour chaque patient avec, à la clé, un meilleur dépistage des lésions pigmentées de la peau. Notre ambition est d’apporter aux praticiens un outil au diagnostic précoce du mélanome, précise Jean-Michel Lagarde, le président de Pixience. Aujourd’hui, à peine 8% de la profession est équipée de ce type de matériel vidéo et notre solution apporte une amélioration très nette de la qualité des images, notamment grâce à un système d’éclairage qui évite toute brillance, insiste Jean-Michel Lagarde.
Un brevet a été déposé spécifiquement sur cet aspect. L’objectif est d’assurer aux praticiens une qualité, mais aussi une stabilité dans le temps des couleurs. C’est primordial, car le moindre changement doit être lié à la pathologie du patient et non à l’image. Une quinzaine d’appareils a été commercialisée en France et la société compte décrocher ses premiers contrats à l’export avant la fin de l’année. Créé en 2012 par trois anciens cadres de Pierre Fabre et trois autres issus d’Altran, Pixience s’adresse au marché des dermatologues en libéral et en milieux hospitaliers, mais aussi, via une autre application logicielle, aux laboratoires de dermocosmétique, pour les phases de test des produits en développement. Sélectionnée par l’accélérateur Orange Fab France, la société compte valoriser sa technologie en direction de nouveaux marchés, notamment dans le domaine de l’e-santé, pour le diagnostic à distance.
Qui se souvient des tubes à vide, ces ancêtres des transistors qui équipaient les tout premiers ordinateurs ? Et pourtant, ces reliques du passé de l'informatique pourraient connaître un renouveau grâce aux nanotechnologies. Des chercheurs de la Nasa les ont réinventé avec un transistor d'un nouveau genre, dit à canal à vide.
Avant le transistor, ce composant électronique qui a révolutionné le monde, il y avait le tube à vide. Gourmands en énergie, dégageant une forte chaleur, peu fiables et prenant une place considérable, ces tubes ont formé les unités de calcul des premiers ordinateurs et furent à ce titre les précurseurs de l'informatique moderne. Mais cette technologie devenue marginale pourrait revenir sur le devant de la scène grâce à la Nasa. Dans un article publié sur IEEE Spectrum, Jin-Woo Han et Meyya Meyyappan, chercheurs au Centre de recherche Ames de la Nasa, détaillent en effet comment ils ont créé un prototype de transistor utilisant un canal à vide.
Un tube à vide traditionnel est conceptuellement proche d'un transistor, notamment d'un MOSFET (transistor à effet de champ à grille métal-oxyde). Il est composé de trois éléments : une cathode, une anode et un circuit de contrôle placé entre les deux, qui régule le courant électrique passant de l'une à l'autre. Mais la manière dont l'électricité passe entre les électrodes diffère entre les deux systèmes. [...]
Sigfox veut faire connaître sa solution de connectivité bas débit pour l'internet des objets aux Etats-Unis. Pour cela, le Français va déployer son réseau dans la Silicon Valley. Il tente aussi de de s'insérer dans les initiatives gouvernementales, comme le challenge Smart America.
SYSTÈME D'ALERTE SANS CARTE SIM NI CONNEXION HAUT DÉBIT
Ce concours, piloté par le bureau innovation de la Maison Blanche et l'Institut national de standards et de technologie, vise à faire émerger des projets exemplaires dans de nombreux domaines : smart city, domotique, transports, gestion de l'énergie, santé, modes de production… Sigfox s'est impliquée dans l'une des 24 expérimentations, baptisée Scale (Safe Community Alert Network) dans le comté de Montgomery (Mariland). La solution Sigfox équipe des capteurs environnementaux installés dans les appartements d'un immeuble. En cas de relevé anormal (forte chaleur, humidité, présence de fumée, de monoxyde de carbone, coupure d'électricité), une alerte est automatiquement envoyée aux services de secours. Grâce au réseau de Sigfox, pas besoin de connexion Internet performante ou de boitier Sim : les informations transitent par le réseau spécifique, à très bas débit, imaginé par le français.
Aux côtés de Sigfox, IBM, Sensewaren Schneider Electric et Twilio, participent à cette initiative, qui a été présentée à Washington le 11 juin. Le MIT et l'université de Californie-Irvine sont également impliqués.
L'entreprise de cybersécurité Norse a mis en place une carte interactive qui montre les attaques lancées contre l'un de ses honeypots en temps réel. Un spectacle visuellement impressionnant, qui souligne la fréquence importante des assauts sur Internet.
L'utilisateur moyen ne le réalise pas forcément mais Internet est le théatre d'attaques permanentes, qu'elles soient bassement criminelles ou avec une portée géostratégique liées à divers intéret nationaux (espionnage industriel, politique ou militaire). Le spécialiste en sécurité informatique Norse a créé une carte [...](cliquez ici pour suivre le lien)