Qualcomm, qui a racheté en 2011 Pixtronix, a noué en 2012 un partenariat stratégique avec Sharp pour accélérer l‘industrialisation de la technologie. Le géant américain, leader mondial des puces pour mobiles, a mis dans la corbeille 120 millions de dollars. De son coté, le japonais apporte son expérience de 40 ans dans le développement et la fabrication d’écrans LCD.
Les écrans développés ensemble combinent la technologie d’affichage à Mems de Pixtronix et la technologie de matrice de commande à transistors IGZO (oxyde d’indium, de gallium et de zinc), dont Sharp est pionnier. Cette technologie améliore la transparence, la résolution et la sobriété des écrans par rapport à la technologie traditionnelle de commande à transistors en silicium amorphe.
Le prototype de 7 pouces affiche une résolution de 1280 x 800 pixels et un spectre de couleurs de 124% du standard NTSC. Il est rétroéclairé par des LED rouges, vertes et bleues. Les Mems modulent la lumière avec un temps de réponse de 100 microsecondes.
ACTUS REUTERS Selon un rapport publié le 9 juin par le Center for Strategic and International Studies, la cyber-criminalité coûte environ 445 milliards de dollars (327 milliards d'euros) par an à l'économie mondiale en termes de croissance, d'innovation et de compétitivité.
Commandé par la société de logiciels de sécurité McAffee, filiale du groupe Intel, le rapport du Center for Strategic and International Studies (CSIS) remis le 9 juin est accablant.
Selon lui, la cyber-criminalité coûterait environ 445 milliards de dollars (327 milliards d'euros) par an à l'économie mondiale en termes de croissance, d'innovation et de compétitivité.
La cyber-criminalité est un impôt sur l'innovation ; elle ralentit le rythme de l'innovation dans le monde en réduisant la rémunération des innovateurs et des inventeurs, a déclaré Jim Lewis, du CSIS, dans un communiqué.
Géographiquement, la facture pèse surtout sur les grandes puissances économiques : le coût pour les Etats-Unis, la Chine, le Japon et l'Allemagne atteint un total de 200 milliards de dollars (près de 150 milliards d'euros).
Les pertes liées aux données personnelles, telles que les données des cartes de crédit volées, sont estimées à 150 milliards de dollars.
Aux Etats-Unis, 40 millions de personnes, soit environ 15% de la population, ont été victimes de vols de données personnelles par les hackers.
Une collaboration internationale plus étroite dans la lutte contre la cyber-criminalité commence à porter ses fruits, souligne McAfee.
Le 2 juin dernier, la justice américaine a annoncé avoir démantelé un réseau international de pirates informatiques qui avaient réussi à contaminer des centaines de millions d'ordinateurs dans le monde.
Une douzaine de pays ainsi que des entreprises de sécurité privées ont collaboré pour traquer les responsables du réseau, baptisé Gameover Zeus, du nom du virus principal utilisé par les pirates.
Le MIT a mis au point des exosquelettes partiels qui adjoignent deux membres robotisés à leurs utilisateurs en plus de leurs bras réels. Une technologie financée par Boeing dont l'un des buts principaux est de diminuer la pénibilité du travail dans les usines.
Des chercheurs du MIT d'Arbeloff Laboratory ont présenté de nouveaux prototypes d'exosquelette lors de l'édition 2014 de la conférence ICRA (International Conference on Robotics and Automation) de l'IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) qui se déroule jusqu'au 7 juin à Hong Kong. Baptisé SRL, pour Supernumerary Robotic Limbs, où ''membres robotiques surnuméraires'' en français, ces appareils n'ont pas pour but de remplacer ou d'augmenter les capacités physiques de leur porteur, mais de les suppléer en leur adjoignant des membres supplémentaires. [...]
Intel vient d'annoncer lors du salon Computex que ses prochaines microarchitectures supporteraient plusieurs technologies sans fil permettant à un ordinateur de ne plus utiliser aucun câble, que ce soit pour s'alimenter en énergie, se connecter à un réseau ou afficher des données sur un écran.
Le salon informatique Computex de Taipei à Taiwan a dévoilé son lot de surprises, mais c'est Intel qui s'est démarqué cette année. D'abord avec son nouveau design de référence pour les ordinateurs portables 2 en 1, Llama Mountain. Mais surtout avec sa prochaine microarchitecture, Skylake. Le géant du silicium compte en effet y intégrer des technologies permettant d'éliminer complètement les câbles. Et pas seulement les câbles réseaux, comme lors de son initiative Centrino lancée il y a 11 ans qui avait propulsé le Wi-Fi sur le devant de la scène. [...]
Pour Jean-Paul Alibert, président de T-Systems France (filiale grands comptes de Deutsche Telekom), le secteur industriel est capable d’adapter ses outils à la révolution numérique en cours. Mais pour accélérer, il doit obtenir le soutien du gouvernement pour favoriser de nouveaux écosystèmes d’innovation et miser sur la créativité des entreprises.
La chancelière allemande Angela Merkel et le premier ministre britannique David Cameron ont visité ensemble le CEBIT en mars dernier, principal salon européen des TIC (Technologies de l’Information et des Communications).
L’occasion de vérifier les avancées des partenaires industriels engagés dans le plan gouvernemental allemand Industrie 4.0 lancé il y a déjà deux ans et visant, avec un financement de 200 milliards d’euros, à rendre les usines intelligentes grâce à Internet.
Industrie 4.0, c’est la rencontre de la fabrication flexible en série, de la mobilité et de l’Internet des objets. L’objectif est de transformer la façon de produire, en améliorant l’identification individuelle de la vie des produits, la flexibilité des usines et de la logistique, et la productivité des postes de production.
A la clé, un bon moyen de réduire le coût relatif de la production-intégration locale, ce qui ne peut être que favorable au maintien des emplois en Europe. Les projets avancent, comme le montrent plusieurs initiatives, par exemple l’usine miniature du DFKI (Centre de recherche allemand sur l’intelligence artificielle).
Au-delà de l’usine digitale, c’est bien l’implication du client dans la chaine de valeur, du design à l’utilisation, soit une consommation hybride, qui peut garantir aujourd’hui le développement de nos industries et l’amélioration simultanée de la qualité de service et de la rentabilité. Il est donc nécessaire de mieux intégrer les produits et les services pour favoriser ce nouveau type de consommation.
Intégrer par exemple une utilisation 100% connectée d’un véhicule, dès sa conception, influence profondément ses caractéristiques de conduite, le confort, la sécurité, mais aussi la relation entre le client et le constructeur. Le passage d’une maintenance réactive à une maintenance proactive, à la fois plus souple et moins contraignante pour le conducteur mais aussi plus économique pour le constructeur, en est un excellent exemple que nous donnent certains constructeurs allemands.
Le deuxième effet majeur est la désintermédiation que cela implique : le lien devient direct entre le propriétaire et le constructeur, ce qui lui permet de proposer de nouveaux services et créer ainsi une nouvelle intimité avec ses clients. D’autres exemples de ce que les Américains nomment Cyber Physical Systems (CPS) apparaissent dans l’énergie, la logistique, la santé et l’agriculture, grâce à des objets conçus pour être connectés et la disponibilité à bas coût de communications via diverses technologies.
UN VIRAGE ENCORE À PRENDRE POUR LA FRANCE
Il est fondamental que nos industriels se donnent les moyens de conduire cette révolution, et peu d’entre eux peuvent le faire seuls. Notre gouvernement pourrait donc, comme celui d’Angela Merkel, prendre des initiatives sur ce sujet et favoriser des projets communs entre les industriels et les organisations universitaires et de recherche. Il en va de l’avenir, non plus de la production en France, mais de la conception et de l’intégration qui restent encore solides... mais jusqu’à quand ?
Le gouvernement français doit soutenir activement l’innovation commune des industriels et de leurs sous-traitants, les ESN (Entreprises de Services Numériques), sauf en préservant le CIR (Crédit Impôt Recherche) pour les sous-traitants.
Le secteur industriel est capable d’adapter ses outils à la révolution numérique en cours. Mais pour accélérer, il doit obtenir le soutien du gouvernement pour favoriser de nouveaux écosystèmes d’innovation et miser sur la créativité des entreprises. Alors que l’Allemagne a déjà mis en place de premiers projets, il est temps pour la France d’investir dès maintenant dans l’ industrie 4.0, l’industrie de demain.(cliquez ici pour suivre le lien)