Pour convaincre les utilisateurs de PC équipés de puces Skylake à migrer vers Windows 10, Microsoft va mettre en place un testing spécial visant à éliminer les problèmes de sécurité et de drivers obsolètes. L'éditeur prévient que les configurations embarquant les puces Kaby Lake d'Intel, 8996 de Qualcomm et Bristol Ridge d'AMD tourneront uniquement sur Windows 10.
Microsoft est prêt à tout pour accélérer la migration vers Windows 10. Après avoir mis en avant la gratuité pour séduire le grand public, stoppé le support de Windows 8 le 12 janvier dernier et pressé les entreprises à passer à son dernier OS, l'éditeur joue maintenant la carte sensible des performances. Pour tenter - une fois n'est pas coutume - de rallier à la cause de Windows 10 les utilisateurs, Microsoft a ainsi indiqué dans un blog qu'un PC combinant une puce Skylake à Windows 10 permet d'améliorer les graphismes jusqu'à 30 fois et de tripler l'autonomie des portables par rapport à Windows 7. Sans oublier d'évoquer, pour séduire les entreprise, la présence de la fonction Credential Guard qui utilise un mode sécurisé virtuel (Virtual Secure Mode) basé sur Hyper-V afin de renforcer la sécurité de Windows.
Mais ce n'est pas tout : « Nous voulons aider les clients à préparer la montée de version vers Windows 10.[...] Nous allons mettre en place un testing special pour les terminaux équipés de Skylake afin de réduire les problèmes de sécurité et s'assurer que tous les drivers seront disponibles via Windows update avec des outils de migration Bios/Uefi qui serviront à tirer parti des bénéfices de Windows 10 en termes de sécurité de gestion énergétique une fois les systèmes à jour », a expliqué Microsoft.La société n'a pas encore détaillé toutes les configurations systèmes éligibles pour cette mise à jour « sans souci » qui a de quoi rassurer les entreprises qui ne veulent pas s'aventurer sur le terrain glissant de la montée de version, surtout au regard des problèmes toujours rencontrés par de très nombreux utilisateurs. Une liste sera publiée sous peu mentionnant les configurations Windows 7 et 8.1 concernées et qui bénéficieront d'un support complet jusqu'au 17 juillet 2017, puis uniquement des mises à jour de sécurité critiques, Windows 7 (jusqu'au 14 janvier 2020) et Windows 8.1 (10 janvier 2023).
Par ailleurs, Microsoft a indiqué que les futures configurations PC haut de gamme ne tourneront plus que sur Windows 10. « Les nouvelles générations de puces nécessiteront la dernière version de la plateforme Windows. Cela nous permettra de nous concentrer sur l'intégration profonde entre Windows et les puces tout en maintenant un maximum de fiabilité et de compatibilité. Windows 10 sera la seule plateforme Windows à supporter les prochaines puces Kaby Lake d'Intel, 8996 de Qualcomm et Bristol Ridge d'AMD », a indiqué la firme de Redmond.Sans surprise, les grands constructeurs de PC soutiennent le combat de Microsoft dans sa lutte pour la migration vers Windows 10. Que ce soit aussi bien Dell, avec ses derniers portables Latitude et XPS, PC de bureau Optiflex ainsi que les stations de travail Precision, HP avec ses Elite X2, EliteBook Folio et 1040 G3, ou encore Lenovo avec ses ThinkPad X1 et Yoga.
La baisse du marché du PC pousse Intel à aller chercher des opportunités de croissance dans les datacenters, la mémoire et l'Internet des Objets (IoT). Pour 2016, son objectif est simple : mettre fin à sa dépendance vis-à-vis du PC.
Pour Intel, le marché du PC n’est plus un eldorado. Les livraisons d’ordinateurs de bureau et de PC portables ne cessent de baisser, et par voie de conséquence, les livraisons de puces d’Intel et ses revenus. Néanmoins, le Client Computing Group (CCG), c’est-à-dire la division de puces pour PC et mobiles, représente toujours la principale activité du fondeur et celle qui génère le plus de revenus. Mais Intel s’intéresse aussi à des marchés de croissance adjacents comme celui des datacenters, de l'Internet des Objets (IoT) et des composants mémoire, et l'entreprise espère qu’à terme ces secteurs lui procureront des revenus supérieurs à ceux de l’activité PC.
Sur l’exercice fiscal 2015, le Data Center Group (DCG), et les divisions IoT et mémoire d’Intel comptaient pour 40 % des revenus de l’entreprise. « Et ce ratio devrait encore s’accentuer en 2016 », a déclaré hier Brian Krzanich, CEO d'Intel, lors de la communication des résultats du quatrième trimestre. Justement, au quatrième trimestre 2015, Intel affiche 14,9 milliards de dollars de revenus, en croissance de 1 % par rapport à l’année dernière, tandis que ses bénéfices ont augmenté de 1 % à 3,6 milliards de dollars. Les recettes du Data Center Group ont atteint 8,8 milliards de dollars, en baisse de 1 %. En revanche, le chiffre d'affaires du DCG a augmenté de 5 % à 4,3 milliards de dollars, tandis que le chiffre d'affaires de sa division IoT a augmenté de 6 % à 625 millions de dollars.
« Intel va continuer à stimuler l’innovation dans le secteur du PC, mais ce ne sera plus le seul facteur de croissance pour l'entreprise en 2016 », a ajouté le CEO. « Pour l’avenir, Intel s’orientera de plus en plus vers les cercles vertueux d’opportunités que représentent le datacenter, la mémoire et l’Internet des Objets », a déclaré Brian Krzanich. Cette stratégie ressemble à celle adoptée par AMD, quand le fondeur a compris à quoi il pouvait s’attendre et qu’il a commencé à prendre ses distances avec le monde du PC. En 2013, AMD a entamé sa diversification dans de nouveaux domaines : le fondeur a proposé des processeurs spécialisés pour les serveurs, les terminaux embarqués et les consoles de jeux comme la PlayStation 4 et la Xbox One. Finalement, au dernier trimestre fiscal, le chiffre d’affaires des puces personnalisées d’AMD dépassait celui des puces pour PC.
« Intel ne veut pas mettre tous ses œufs dans le même panier, et le fondeur se diversifie », a déclaré Patrick Moorhead, analyste principal chez Moor Insights and Strategy. « Intel va maintenir sa présence sur le marché du PC, mais l’entreprise veut investir dans des secteurs à plus forte croissance », a ajouté l’analyste. Du fait du ralentissement des cycles de mise à niveau et d’une baisse de la demande, le marché du PC est en déclin. Selon IDC, au quatrième trimestre 2015, les ventes mondiales de PC ont atteint 71,9 millions d'unités, en baisse de 10,6 % par rapport à l’an dernier. Selon Intel, en 2015, les livraisons de PC de bureau ont diminué de 9 % et celles de PC portables de 10 % par rapport à 2014. En 2015, les prix des ordinateurs ont augmenté, ce qui a permis de réduire certaines pertes.
Le Data Center Group - qui vend des puces serveur - représente la deuxième activité importante d'Intel et la plus rentable. En 2016, l’analyste TBR prévoit une croissance des revenus à deux chiffres pour le DCG, tirée par une augmentation des livraisons de puces serveur et de produits HPC. « Au cours du quatrième trimestre 2015, la demande de puces serveur a été forte dans les secteurs des communications et du cloud », a encore déclaré Brian Krzanich. Au cours du premier trimestre 2016, Intel doit livrer des puces serveur basées sur Broadwell. Le fondeur commencera également à livrer au cours du trimestre des prototypes de puces serveur intégrant les circuits FPGA programmables d'Altera à des clients cloud sélectionnés. À noter que l'acquisition d’Altera par Intel pour 16,7 milliards de dollars a été bouclée le 28 décembre dernier.
Cette année, Intel livrera également un nouveau type de mémoire et de stockage pour PC et serveurs appelé Optane. Selon le fondeur, son composant Optane est jusqu’à 10 fois plus dense que la DRAM, et 1000 fois plus rapide et plus durable que la NAND flash. Les tentatives d’Intel sur le marché des smartphones et des tablettes n’ont pas été très payantes. Les puces Atom d'Intel restent très minoritaires dans les smartphones et en 2015, le nombre de tablettes intégrant des puces Atom n’a pas dépassé le million. Surtout, l'entreprise a perdu des milliards de dollars dans l’aventure.Le fondeur Intel propose à Xiaomi de lui offrir un processeur pour tablette pour chaque achat de processeur à destination de ses futurs PC portables.
Il y a quelques jours, nous évoquions l'arrivée de Xiaomi sur le marché des PC portables. L'annonce en intéresse plus d'un et notamment le constructeur Intel qui fait les yeux doux au chinois. Selon une information émanant de la chaîne logistique, le site spécialisé Digitimes révèle qu'Intel offrira un processeur pour tablette au fabricant chinois pour chaque achat de processeur pour PC portable.Après les puces Atom X5-Z8500 installées depuis le mois de novembre dans les tablettes « Mi Pad 2 » de Xiaomi, les laptops attendus pour début 2016 pourraient donc embarquer des processeurs Core Haswell d'Intel. En renforçant son partenariat avec le deuxième vendeur de smartphone en Chine (Huawei vient de le doubler), Intel souhaite couper l'herbe sous le pied à son concurrent Qualcomm (partenaire de Samsung et LG, notamment). En effet, nos confrères de Digitimes explique que la manoeuvre vise à se positionner pour fournir des puces aux produits stars de Xiaomi : les smartphones. Le fabricant en écoule plus de 70 millions d'exemplaires chaque année et s'exporte de plus en plus au-delà des frontières chinoises. Ce rapprochement met donc Intel en concurrence avec MediaTek, un fabricant chinois de puces qui travaille depuis plusieurs années avec Xiaomi.
En septembre 2014, le fondeur américain a conclu un partenariat avec le fabricant chinois de semi-conducteurs Spreadtrum Communications pour produire des puces pour smartphones. Quelques mois plus tard, en mai, un accord du même type était conclu avec un autre Chinois, Rockchip, cette fois pour les tablettes. L'empire du milieu semble être une cible de choix pour Intel, dont les bénéfices ont baissé (-6,3%) au troisième trimestre.En plus de capitaliser sur le succès attendu des PC portables de Xiaomi, Intel se projette vers le marché de l'IoT chinois dont Xiaomi a fait l'une de ses priorités.La Switch 12 S d'Acer est une tablette haut de gamme vendue à partie de 1 199 euros. Avec son clavier clipsable, l'appareil présente les caractéristiques d'un PC portable performant.
Après Lenovo qui vient de lancer le ThinkPad X1 Yoga, Acer annonce à son tour une montée en puissance de ses tablettes hybrides. Jusqu'ici positionné sur l'entrée et le milieu de gamme, sa série Switch s'enrichit en effet de l'Aspire Switch 12 S, un produit qui allie notamment qualité d'affichage, connectique évoluée et capteur d'images de dernière génération. Pour briller sur ce dernier point, le terminal est doté d'une caméra embarquant la technologie 3D RealSense d'Intel. Grâce à elle, il est par exemple possible de déverouiller la tablette par reconnaissance biométrique en exploitant le système d'authentification Hello livré avec Windows 10. Côté affichage, l'Aspire Switch 12 S propose un écran 12,5 pouces Gorilla Glass 4 fourni par Corning. Les utilisateurs pourront choisir une dalle 4K (3840 x 2160 pixels) ou FHD (1920 x 1280 pixels).(cliquez ici pour suivre le lien)