Les puces seront également capables de fournir de meilleures performances en traitement parallèle, là où les tâches sont exécutées en utilisant la puissance conjointe du CPU et du GPU. Certains ordinateurs parmi les plus rapides au monde combinent les ressources CPU et GPU pour accélérer l'exécution des applications scientifiques et mathématiques. Les GPU se sont révélés être plus rapides que les processeurs pour des tâches spécialisées, bien que les processeurs sont toujours nécessaires pour les travaux de déchargement de GPU. Les puces A300 prendront également en charge les affichages multi-écrans et des résolutions allant jusqu'à 10 240 par 1600 pixels. De sorte que les images peuvent se propager ou se partager sur plusieurs moniteurs. Les processeurs du circuit graphique pourront également être mis à contribution pour assurer le traitement de vidéos haute définition, et libérer ainsi le CPU pour qu'il se concentre sur d'autres tâches.
Les produits AMD FirePro ambitionnent de rivaliser avec les GPU Nvidia Quadro et Tesla, qui n'intègrent pas de processeur. Les puces Nvidia Tegra pour smartphones combinent elles des processeurs ARM avec des coeurs graphiques GeForce, mais l'entreprise n'a pas encore créé une offre de qualité professionnelle qui combine GPU et CPU.
Intel a débuté la commercialisation de 21 processeurs pour les ordinateurs portables et de bureau, y compris une puce Core i7 avec une vitesse d'horloge de 3 GHz. Il s'agit d'un record pour les processeurs mobiles basés sur la microarchitecture Ivy Bridge. La puce quad-core Core i7-3940XM Extreme Edition remplace la Core i7-3920XM, qui fonctionnait à une vitesse d'horloge de 2,9 GHz. Elle affiche le même prix que son prédécesseur soit 1 096 dollars pour une quantité de 1 000, selon un catalogue de tarifs publié ce week-end.
Les puces Extreme Edition mobiles sont utilisées principalement dans les ordinateurs portables dédiés au gaming. Intel et AMD rivalisent sur la vitesse d'horloge pour gagner la course à la performance. « Sur certaines applications, une cadence d'horloge plus élevée pourrait améliorer les résultats », précise Jim McGregor, fondateur de la société de recherche Tirias. Cependant, il ajoute qu' « en augmentant cette cadence, la puce consomme plus de puissance et baisse donc l'autonomie de la batterie. Seul un public limité, comme les joueurs, a besoin de ces performances ». Pour répondre à ces exigences tout en gardant un équilibre performance/watt, les fabricants de puce ont choisi depuis une dizaine d'année de rajouter des coeurs. « Une fois que nous sommes entrés dans l'ère du multicoeur, la fréquence n'est plus un problème », souligne McGregor. Il complète son propos en expliquant « nous sommes toujours obnubilés par le gigahertz ou le nombre de coeurs, car nous sommes des consommateurs et que nous avons besoin de chiffres. Mais ils n'ont pas tant d'importance que cela ».
Les puces Ivy Bridge offrent une fonctionnalité appelée Turbo Boost, où les vitesses d'horloge dans les coeurs peuvent être augmentées ou baissées en fonction des performances requises. Intel a également augmenté la fréquence d'horloge des processeurs des autres Core i7 présents dans les PC portables. Le quatre coeurs Core i7 3840 QM est cadencé à 2,8 GHz , mieux que les 2,7 GHz de la précédente puce Core i7 3820-QM. Le prix reste le même à 568 dollars.Le fondeur a aussi lancé des nouvelles puces Core i3 et i5 sous Ivy Bridge pour les PC de bureaux, ainsi que des processeurs dual-core Celeron sous Sandy Bridge pour les ordinateurs portables d'entrée de gamme.
Pour apporter plus de puissance aux terminaux mobiles et conserver la confiance des constructeurs et des consommateurs, Nvidia mise sur sa prochaine puce Tegra 4 gravée en 28 nm pour convaincre sur un marché de plus en plus compétitif suite à l'arrivée d'Intel et de ses puces Atom x86. Basé sur un design ARM Cortex-A15 quad-core épaulé par 72 unités de traitement graphique, le processeur Tegra 4 cadencé à un maximum de 1,9 GHz « est inondé de noyaux GPU», pour reprendre les propos de Jen-Hsun Huang, CEO de Nvidia. Ces unités de traitement graphique seront capables de fournir plus de performances aux utilisateurs, mais une question reste suspend suite à ce prélancement au CES 2013 : les terminaux portables ont-ils vraiment besoin de cette puissance de traitement ? Nous nous étions interrogés de la même manière il y a deux ans lors de présentation des puces multicoeurs pour smartphones et tablettes et force est de constater que ces processeurs ont bien trouvé leur place sur le marché avec les modèles haut de gamme.
M. Huang a également essayé de répondre à cette question lors d'une conférence de presse au CES de Las Vegas. Sur scène, il a opposé une Google Nexus 10 (équipée d'une puce Samsung Exynos 5 Dual Core sur base Cortex-A15 avec un GPU Mali-T604), qu'il a qualifié de « tablette la plus rapide dans le monde d'aujourd'hui», à une ardoise animée par une puce Tegra 4. Les deux tablettes ont été configurées pour charger 25 sites web très fréquentés : la Tegra4 l'a fait en 27 secondes et la Nexus 10 en 50 secondes. Cela correspond à un temps de chargement moyen d'une seconde contre deux secondes environ, libre ensuite aux consommateurs de décider s'ils ont vraiment besoin de grignoter cette seconde.Basé sur un design ARM Cortex-A15 quad-core épaulé par 72 unités de traitement graphique, le processeur Tegra4 cadencé à un maximum de 1,9 GHz
M. Huang a également montré d'autres usages qui pourraient bénéficier d'un traitement plus rapide avec sa puce : la photographie en mode HDR (high-dynamic range) qui propose une série de photos prises avec les réglages d'exposition différents. L'iPhone 5 prend environ 2 secondes pour capturer une image HDR, a indiqué le dirigeant, tandis qu'un smartphone équipé d'une puce Tegra 4 peut capturer presque simultanément deux images et les combiner. «Il s'agit essentiellement d'une HDR one-shot », a-t-il dit. « Tout ce que vous pouvez prendre avec une exposition, vous pouvez maintenant le prendre en HDR. »
Cette puce est particulièrement importante pour Nvidia qui désire rester compétitif sur le marché des smartphones et des tablettes. Sa puce précédente, la Tegra 3, a enregistré quelques succès notables, notamment dans le monde des smartphones avec des modèles HTC et LG, et dans celui des tablettes avec notamment les Google Nexus 7, Microsoft Surface RT et Asus Transformer. Mais la puce a été gravée en 40 nanomètres alors que son rival Qualcomm a déjà adopté une méthode de fabrication plus avancée (28 nm) pour sa Snapdragon S4 (quatre coeurs, mais sur un design Cortex-A7), destinée aux smartphones milieu de gamme. La méthode de fabrication, mesurée en nanomètre, permet de stocker plus d'éléments dans une même surface, et chaque saut technologique apporte de nouveaux avantages aux utilisateurs. Les nouveaux procédés de production entraient une baisse de la consommation électrique et des puces plus petites, ou plus de performances dans une puce de taille supérieure. Et suite au rachat d'Icera en juin 2011, Nvidia peut également proposer à ses clients le module i500, un modem 4G/LTE.
Alors des composants fabriqués sur une chaîne de production plus avancée peuvent être particulièrement attrayants pour les fabricants d'appareils. La progression de la gamme Snapdragon sur le marché des smartphones et des tablettes est l'un des facteurs qui poussent Nvidia à améliorer sa plate-forme Tegra. Rappelons pour conclure qu'à la différence d'Intel, Nvidia, comme Qualcomm d'ailleurs, est un concepteur de semi-conducteurs fabless. C'est-à-dire qu'il ne possède pas d'usines de fabrication, mais fait appel à des tiers - comme TSMC - pour fondre ses composants.
Les smartphones et les tablettes 4G/LTE bon marché basés sur la puce Tegra 4i sont attendus pour la fin de l'année. Nvidia s'impose aujourd'hui comme un challenger très sérieux sur le marché des composants pour terminaux mobiles.
200 $ HT pour les smartphones et 300 $ HT pour les tablettes 7 pouces, ce sont les prix planchers des futurs terminaux construits autour de la Tegra 4i de Nvidia, qui est la première puce de la société à intégrer un modem 4G/LTE. Dotée de quatre coeurs, ce processeur repose sur une architecture modifiée du design ARM Cortex-A9 et fonctionne à une fréquence d'horloge de 2,3 GHz. Il est ainsi doté d'un cinquième noyau pour traiter les tâches ne demandant qu'une faible puissance telles que des appels téléphoniques. La puce intègre un modem logiciel qui peut prendre en charge les technologies 3G et 4G/LTE. La puce supportera de nombreuses fréquences dans le monde et notamment en Chine.
Le design Cortex-A9 a également été utilisé par Nvidia dans la précédente puce Tegra 3 qui équipe de nombreuses tablettes et smartphones. Mais la puce 4i est une architecture améliorée de la Tegra 3 : elle est à la fois plus petite, plus rapide et plus efficace que la base Cortex-A9 d'origine. Elle a une architecture CPU flambant neuve que nous avons co-développé avec ARM, a expliqué Philip Carmack, vice-président de la division mobile de Nvidia. Ce n'est pas un simple révision de l'A9, mais une amélioration assez lourde. Nous avons construit un processeur quad-core très compact, a ajouté M.Carmack. C'est un triomphe de l'efficacité. ARM conçoit des processeurs qui sont utilisés dans la plupart des smartphones dans le monde, comme l'iPhone et le Galaxy. Comme Apple, Samsung, Qualcomm, Texas Instruments et d'autres, Nvidia licencie et améliore les architectures processeurs du britannique.(cliquez ici pour suivre le lien)