Si les fournisseurs sont de plus en plus nombreux à pousser leurs offres de cloud hybride, sur le terrain, on constate que l'on est vraiment au tout début de l'aventure de ce type de cloud. « Nous sommes au début de la réflexion sur le cloud et nous pensons que son potentiel est encore sous exploité mais que cela peut servir pour faciliter le déploiement de projets à l'international », a fait savoir François de Chiara, IT Strategy Director de FM Logistic. Qu'en est-il au sein de l'entreprise pharmaceutique Lilly ? Les applications en mode SaaS ne sont pas encore utilisées pour des activités coeur de métier, mais déjà pour le CRM, la gestion de portefeuille de projets et bientôt la paye. La messagerie Exchange est quant à elle est opérée en externe par HP, tandis qu'il faut également signaler qu'un projet cloud dans le domaine de la supply chain permettant d'intégrer des données en provenance des distributeurs et sous-traitants de Lilly est à l'étude. Davantage contraint en termes de choix de solutions et plateformes techniques par ses organismes de tutelle, le laboratoire iCube n'est à ce jour qu'en phase exploratoire en matière de cloud hybride, ce qui ne l'a pas empêché de mener à bien un vaste projet de stockage dans un cloud privé haute performance, mutualisé avec l'IRCAD.
Pour le laboratoire pharmaceutique Lilly, la préservation de l'intégrité des données est une préoccupation de tous les instants. Considérant que ces dernières comme étant hautement critiques, la société a mis un point d'honneur à actionner plusieurs leviers pour la préserver, tant en termes d'architectures de systèmes que de l'accompagnement et de la pédagogie auprès des équipes envers les menaces et dangers liés à la sécurité. Les clés USB bénéficient également d'une attention particulière et, au-delà de leur chiffrement, font aussi l'objet d'actions de prévention des risques en termes de fuite de données et de vecteur potentiel d'infection, auprès des collaborateurs. Du côté du laboratoire de recheche iCube, des mesures de sécurité technique sont activées comme un VPN, le chiffrement des ordinateurs portables entre autres, complété un correspondant sécurité local et des opérations de formation/sensibilisation auprès du personnel. Chez FM Logistic, l'accent a été mis sur la charte d'utilisation, déclinée en fonction des pays et de leurs contraintes légales, mais également sur une analyse d'impact métier (Business Impact Analysis) ainsi qu'un plan de reprise d'activité après incident (disaster recovery plan) concernant 150 sites.
Passée aux systèmes d'impression managés, la société Lilly a opté pour un système d'impression par badges pour permettre aux salariés de lancer des impressions depuis n'importe quel endroit où ils se trouvent dans l'entreprise. Le groupe pharmaceutique en a également profité pour réduire de façon significative son parc d'imprimantes, en divisant par 3 le nombre de ses copieurs couleurs. Chez FM Logistic, la rationalisation du nombre de systèmes d'impression a aussi été à l'ordre du jour. Une rationalisation qui ne s'est pas effectuée de façon brutale mais progressive, en ne procédant pas au remplacement des systèmes tombant en panne. Le laboratoire iCube a quant à lui opté pour une mutualisation des systèmes d'impression avec ses organismes de tutelle dont l'Unistra qui dispose d'un service d'impression central dédié notamment pour les cours et les travaux de thèse.
Dans le cadre de l'organisation de ses formations, le laboratoire iCube fait appel au groupe des informaticiens de l'enseignement supérieur et de la recherche d'Alsace (X/Stra) regroupant une communauté d'ingénieurs et de chercheurs en informatique de l'enseignement supérieur et de la recherche. « Nous avons un certain nombre de contrats globaux avec des acteurs nationaux mais nous menons aussi des projets avec des acteurs locaux ce qui s'inscrit dans une démarche de complémentarité », a fait savoir Vincent Fender, DSI de Lilly. Le groupe pharmaceutique travaille par ailleurs avec des grandes écoles comme Supinfo et des universités pour lui servir de viviers de recrutements. Du côté de FM Logistic, des SSII nationales sont mobilisées pour répondre aux projets menés notamment en matière de Business Intelligence et de Master Data Management.
Le constructeur sud-coréen innove avec un Chromebook 2 équipé d'une puce ARM huit coeurs. Une première sur un marché jusqu'à présent chasse-gardée d'Intel.
Samsung a annoncé le très attendu Chromebook 2 dont les spécifications techniques font figure de coup de tonnerre sur le marché. Proposé à moins de 400$ HT, ce Chromebook milieu de gamme est en effet livré avec un processeur ARM huit coeurs. On commence à comprendre pourquoi Microsoft est devenu si inquiet au sujet de l'évolution de la famille Chromebook. Jusqu'à présents vus comme une alternative très bon marché aux PC portables Wintel, les PC équipés de Chrome OS visent désormais le segment milieu de gamme et le secteur de l'éducation.Il existe en fait deux produits sur cette base chez Samsung : un premier modèle doté d'un écran d'une diagonale de 11,6 pouces (320 $ HT), et un grand frère avec une dalle 13,3 pouces (400$ HT). Les deux modèles sont équipés de 4 Go de RAM, d'une webcam 720p, de ports USB 3.0, d'une sortie HDMI et d'un lecteur microSD qui ravira les utilisateurs à la recherche de capacité de stockage supplémentaire (16 de flash en standard seulement).
Le modèle de 13,3 pouces est équipé d'un processeur 32 bits Exynos 5 5422, qui dispose de quatre coeurs Cortex A-15 cadencés à 2,1 GHz et de quatre autres de type Cortex A-7 à 1,7 GHz. Une puce hybride très étrange destinée à l'origine aux smartphones et aux tablettes. Le processeur livré avec le Chromebook 11,6 pouces sera une version légèrement plus lente. L'autonomie annoncée est d'environ 8,5 heures. L'Exynos 5 5422 intègre 4 coeurs Cortex-A15 cadencés à 2,1 GHz et 4 coeurs Cortex-A7 qui peuvent atteindre une fréquence maximale de 1,7 GHz.
Ce Chromebook 2 est certain de susciter beaucoup d'intérêt, mais attention il faudra être attentif à la qualité et aux angles de vision de l'écran : 1920 x 1080 pixels pour le 13,3 pouces et 1366 x 768 pixels pour le 11,6. En dépit de son prix plus élevé et de ses spécifications particulières, les écrans des Chromebooks sont souvent l'un des composants où les constructeurs cherchent à faire des économies. Ce modèle devra également faire ses preuves face aux excellents processeurs Intel Haswell utilisés dans les Chromebooks rivaux. Si cette nouvelle famille chez Samsung tient la corde, le segment des PC bon marché pourrait entrer dans une période très intéressante. Le Chromebook 2 sera disponible le mois prochain en noir et blanc avec une finition en simili cuir derrière l'écran.
Les premiers modèles de tablettes et hybrides basés sur les puces Core M seront proposés autour de 1 000 $ HT et plus, même si Intel assure que les prix pourront descendre à 700 $ HT.
Les puces Core M, annoncées en fin de semaine à l'IFA de Berlin, vont d'abord équiper des tablettes sous Windows 8.1. Il n'y a pas encore de terminal Android à l'horizon. D'ici la fin de l'année, on les trouvera dans sept tablettes détachables et hybrides et il devrait y en avoir une vingtaine l'an prochain, selon Andy Cummins, responsable marketing pour la plateforme mobile chez Intel. Basées sur l'architecture Broadwell, les puces seront utilisées dans de nouvelles gammes de tablettes fines, dotées d'un grand écran et bénéficiant d'une autonomie étendue (la consommation réduite des Core M procure deux heures de plus sur la batterie). Elles apporteront aussi les performances requises par des applications que l'on utilisaient plutôt jusque-là sur des PC.
Si le prix de ces tablettes pourrait descendre à 700 dollars HT, les premiers modèles présentés sur l'IFA sont bien plus chers. De 1000 $ HT pour le ThinkPad Helix 2 (11,6 pouces) de Lenovo jusqu'à 1 200 $ HT pour la Latitude 13 7000 de Dell (13,3 pouces), en passant par 1 050 $ HT pour l'Envy X2 (13,3 pouces) de HP. Ces modèles doivent sortir en septembre ou octobre. En juin dernier, sur le salon Computex, la puce Core M a aussi été montrée dans des prototypes de tablettes extrêmement fines, sous Windows et Android. Selon Andy Cummins, les fabricants de PC n'ont pas indiqué qu'ils souhaitaient construire des tablettes Android basées sur Core M, mais l'OS peut être adapté aux puces.
Les puces 2 coeurs ne consomment que 4,5 watts. Ce sont les moins gourmandes de la gamme Core à ce jour. La vitesse d'horloge démarre à 800 MHz en mode tablette et monte à 2,6 GHz lorsqu'il s'agit de faire tourner des applications PC. Cela dit, les caractéristiques de ces puces les destinent d'abord aux tablettes, les Core M n'étant pas destinées aux PC en tant que tels, rappelle Andy Cummins. Ces processeurs ne s'adressent pas aux utilisateurs qui recherchent de la performance, mais à ceux qui sont intéressés par un terminal au format tablette avec clavier détachable. Pour des machines plus puissantes, il faut attendre la cinquième génération de processeurs Core, également basée sur Broadwell, conseille le responsable marketing. Ces puces plus rapides consommant 15 watts (ou plus) seront dans les portables et desktops au début de l'année prochaine.
Sur les benchmarks internes, la puce Core M 5Y70 deux coeurs fournit de meilleures performances graphiques ainsi que sur les applications comparée à la Core i5-4302Y sur architecture Haswell à 4,5 watts. Les gains constatés en rapidité sont de 19% sur la productivité bureautique, 12% sur les applications web, 47% sur le graphisme 3D et 82% sur la conversion vidéo.Le procédé de gravure à 14 nm a contribué à réduire la taille du Core M et la consommation d'électricité. Les puces Intel actuelles sont gravées en 22 nm. D'autres innovations sont en préparation pour les terminaux basés sur les processeurs Core M. Début 2015, il y aura un socle WiGig, cette technologie sans fil plus rapdie que le Wi-Fi. Intel développe en ce moment une station d'accueil à travers laquelle les portables pourront se connecter sans fil aux écrans et périphériques de saisie externes (claviers et souris).
Apple a convié la presse à assister à un événement mardi 9 septembre à 10 heures à Cupertino. Selon les dernières spéculations, le constructeur devrait montrer son prochain smartphone ainsi que sa montre connectée.
Hier, Apple a envoyé des invitations à la presse, conviant les journalistes à assister à un événement le 9 septembre. Le carton confirme les nombreuses rumeurs selon lesquelles la firme de Cupertino ne dérogerait pas à son rendez-vous annuel de fin d'été qui semble désormais traditionnel.L'invitation elle-même ne donne aucun indice sur les nouveaux produits qu'Apple compte annoncer, le constructeur restant fidèle à son habitude de garder le secret de ses annonces jusqu'à l'événement. Celui-ci est fixé à 10 heures, heure locale au Flint Center for Performing Arts, un département du De Anza College de Cupertino, Californie. « Nous aurions voulu en dire plus », dit l'invitation.Depuis un certain temps, les rumeurs vont bon train autour d'un iPhone équipé d'un écran plus grand de 5,5 pouces. L'an dernier, lors de l'événement annuel, Apple avait lancé un iPhone 5S, premier iPhone avec un processeur 64 bits. Cette année, le nouvel iPhone devrait être équipé d'un processeur plus rapide, et pourrait avoir un écran plus grand en « Sapphire », un matériau plus résistant.Selon certaines rumeurs Apple pourrait aussi annoncer un dispositif portable, peut-être une iWatch. Il n'est pas non plus impossible que la firme de Cupertino lance de nouveaux iPad.