VMware complète ses solutions de virtualisation du poste de travail avec l'acquisition de la start-up CloudVolumes dont la technologie permet de distribuer à la volée des applications virtualisées. L'éditeur prévoit de l'intégrer davantage à sa solution Horizon qui gère les environnements VDI (virtual desktop infrastructure). CloudVolumes peut allouer une application, avec ses programmes et bibliothèques associées, à une machine virtuelle ou physique en cours de fonctionnement. Elle utilise pour le faire une technique de layering qui consiste à décomposer une instance Windows en différents éléments tels que l'OS, une ou plusieurs applications et les données utilisateurs, explique dans un billet Kit Colbert, CTO pour l'activité EUC (End-User Computing) de VMware.
Une fois que les différents éléments sont placés dans des couches séparées, ils peuvent être facilement ajoutés et enlevés d'un système. « La grande différence ici, c'est que les applications dans la couche ne sont plus installées », souligne Kit Colbert. Elle est simplement distribuée à l'utilisateur, ce qui permet de les ajouter et de les enlever plus facilement, quasiment en temps réel, compte tenu de la vitesse à laquelle CloudVolumes peut le faire, indique VMware. Cette approche fonctionne avec les ordinateurs de bureau et les portables, les serveurs sous Windows et Unix. Le logiciel acquis peut aussi s'utiliser avec des solutions concurrentes, telles que XenApp et XenDesktop de Citrix.L'approche modulaire de CloudVolumes peut être comparée à la technologie de virtualisation par container que Docker popularise et qui suscite beaucoup d'intérêt en ce moment. Google propose notamment sous la forme d'un service cloud cette technologie Open Source qui accélère la manipulation des applications virtualisées en les associant dans des containers qui peuvent tourner par le système d'exploitation hôte sans passer par l'OS de la machine virtuelle.
VMware n'a pas précisé si CloudVolumes fonctionnerait comme une entité autonome ou s'il intégrerait la start-up. Il en dira certainement davantage lors de sa conférence annuelle VMworld qui se tiendra la semaine prochaine à San Francisco, du 24 au 28 août.
Comme c'était déjà le cas des deux autres outils de productivité bureautique Google Docs et Sheets, l'app de présentation Slides peut être utilisée sans connexion Internet sur les terminaux iOS. Google propose également une alternative aux apps natives Word, Excel, et Powerpoint de Microsoft pour iPhone et iPad : grâce à l'intégration de QuickOffice à la suite de Google annoncée récemment, il est désormais possible d'utiliser les applications de productivité de Google pour ouvrir, créer et modifier des fichiers Microsoft Office natifs sur les terminaux sous iOS. Toutes ces fonctionnalités sont accessibles via la nouvelle app Slides pour iOS livrée par Google et depuis la mise à jour des deux autres applications. Ces modifications concernent aussi bien la version gratuite et autonome de la suite Google Docs, que les Google Apps, proposées en version gratuite ou payante avec les Google Docs.
Pour utiliser les apps Microsoft Office natives sous iOS, il faut s'abonner à Office 365. Le prix de l'abonnement varie en fonction de l'édition choisie. Dans l'annonce faite hier, Google a laissé entendre que sa suite de productivité offrait une alternative parfaite à la suite de Microsoft. « Personne n'a envie de savoir s'il travaille avec le bon format de documents ou s'il a la bonne application sur son téléphone ou sa tablette. Avec les Google Apps, peu importe que vous travailliez sur un fichier créé dans Microsoft Office, ou dans Docs, Sheets ou Slides ; peu importe que vous utilisiez un téléphone ou une tablette Android, un iPhone ou un iPad, un ordinateur portable ou Chromebook ; peu importe encore si vous avez une connexion Internet ou non », a écrit l'ingénieur logiciel de Google Li-Wei Lee dans un blog.
En 2007, Google avait pris Microsoft de court en proposant un service de messagerie et de productivité dans le cloud, avec les Google Docs et plus tard les Google Apps. Mi-2011, Microsoft réussissait un retour en force en lançant Office 365. Les versions les plus sophistiquées d'Office 365 comprennent des produits serveur comme Exchange Online, SharePoint Online et Lync Online, ainsi qu'une version allégée pour le web d'Office Online et de sa suite bureautique Office complète, avec Word, Excel et PowerPoint, mais aussi d'autres outils comme OneNote, Access et Project. Les licences pour les versions payantes d'Office 365 et des Google Apps sont vendues sur une base d'abonnement par utilisateur. Les deux fournisseurs se font également une concurrence féroce dans le stockage cloud et le marché du partage de fichiers, autant vers le grand public que les entreprises, avec d'un côté Microsoft OneDrive et OneDrive for Business et Google Drive de l'autre. Ces solutions sont intégrées aux suites de collaboration et de productivité respectives des deux vendeurs.
Une étude réalisée par Distributique en partenariat avec Dell montre qu'encore très peu de revendeurs du marché professionnel tirent encore une majorité de leur activité de la vente de postes clients et de terminaux mobiles. Les tablettes prennent des parts de marché aux autres postes clients mais sont encore loin de les remplacer.
L'époque où le poste de travail au sens large constituait une part non négligeable des revenus des professionnels de l'IT est révolue depuis longtemps déjà. Devenus des commodités, les PC de bureau, les notebooks, les stations de travail ou encore les nouvelles générations de terminaux mobiles n'en demeurent pas moins une composante à part entière, à des degrés divers certes, de l'activité de bon nombre de revendeurs. C'est ce que révèle la première partie de l'Observatoire des Postes de Travail et des Terminaux Mobiles (hors smartphones) réalisé par Distributique en partenariat avec Dell. Elaborée sur la base des réponses d'une centaine de SSII, d'intégrateurs, de SSDI et autres « simples » revendeurs, l'étude montre que la vente de ces types de matériels aux clients professionnels représente de 21 à 80% des facturations de 37% d'entre eux. A l'opposé, les revendeurs sont 41% à déclarer que moins de 10% de leur chiffre d'affaires en émane.La répartition des bénéfices générés par ce commerce est tout autre. En effet, ce sont cette fois-ci 61% de répondants qui tirent moins de 10% de leurs profits totaux de la vente de postes clients et de terminaux mobiles. Ils sont 17% à en tirer entre 21 et 80%.
La différence entre la part des postes de travail en termes de chiffre d'affaire et de bénéfice n'est pas vraiment une surprise pour qui connaît le faible niveau de marge tiré de la vente d'une machine. A titre d'exemple, un professionnel de l'IT perçoit 9,19% du prix d'un PC portable et 8,86% de celui d'une station de travail. Il faut compter bien moins pour une tablette ou encore un hybride tablette/PC portable. Sachant que les répondants à l'observatoire proposent des PC portables à un prix médian de 815 €, leur gain sur la revente de ce type de produits se situe donc à 75 € environ. La somme atteint près de 104 € pour les stations de travail que les revendeurs proposent à 1173 € en moyenne. Bonne nouvelle, c'est dans ces deux catégories de produits les plus rémunérateurs que les professionnels de l'informatique sont les plus nombreux à avoir enregistré des progressions de leurs ventes lors des six derniers mois. Ils sont ainsi 28% à avoir commercialisé d'avantage de stations de travail et 24% à avoir vendu plus de PC portables durant cette période. Les tablettes sont signalées par seulement 17% des revendeurs comme la catégorie de produits dont les ventes ont le plus augmenté lors de six derniers mois.
Bien que les tablettes prennent des parts de marché aux autres types de postes clients, elles sont loin de s'imposer comme le produit de choix pour les entreprises désireuses de remplacer leurs postes de travail existants. En effet, 42% des revendeurs constatent que leurs clients optent en premier lieu pour un PC portable à l'heure d'opérer un renouvellement de matériel. Ils sont 27% à indiquer que leurs clients substituent un PC de bureau à leur poste de travail en place. Seuls 15% des revendeurs observent une majorité de leurs clients privilégiant les tablettes.
Sans surprise, la majorité des postes clients et terminaux mobiles commercialisés par les revendeurs sont sous Windows. Près des trois quarts des professionnels de l'informatique interrogés indiquent que de 71 à 100% des produits qu'ils revendent embarquent l'une des versions de l'OS de Microsoft. A l'inverse, entre 70 et 80% des répondants signalent que Linux, iOS et Android équipent moins de 5% des équipements qu'ils commercialisent.
S'agissant de marques de postes clients et de terminaux mobiles, la majorité (31%) des professionnels de l'IT sondés a cité HP comme la marque qu'elle distribue en priorité. Dell arrive en seconde position avec 27%. Une belle performance pour le constructeur texan qui ne s'est lancé dans la vente indirecte que depuis quelques années. A noter que Lenovo a été cité le plus souvent par les revendeurs (22% d'entre eux) parmi les nouvelles marques ayant été ajoutées à leurs catalogue durant ces six derniers mois. Cela confirme la très importante progression des ventes du fabricant chinois signalées par les dernières études de Gartner et d'IDC concernant le marché des ordinateurs.
L'éditeur de code RAD Studio XE7 d'Embarcadero permet aux développeurs de concevoir des applications natives pour un grand nombre de plateformes (Windows, Android, iOS et Mac OS X) à partir d'une base code unique.
Avec RAD Studio XE7 d'Embarcadero Technologies, les développeurs de programmes en C++ et Delphi vont pouvoir travailler à partir d'une base de code unique pour créer des applications 32et 64 bits capables de tourner sur différents terminaux et facteurs de forme. La dernière version de RAD Studio va aussi permettre aux développeurs d'ajouter des capacités Bluetooth à leurs applications desktop. Elle met également à leur disposition une bibliothèque qui facilite le traitement des opérations de calcul parallèle et leur prise en charge sur plusieurs processeurs.
À l'origine, l'IDE RAD Studio d'Embarcadero, était destiné à faciliter le développement d'applications pour les ordinateurs portables et ordinateurs de bureau sous Windows ou Mac OS. Déjà, les dernières éditions avaient élargi ces capacités pour inclure les appareils mobiles. Mais, avec cette version, Embarcadero va encore un peu plus loin, puisque la solution permet désormais de créer des applications capables de tourner sur des interfaces diverses, et pour tout type d'appareils, mobiles ou desktop. Depuis l'avènement de Facebook et autres réseaux sociaux, les utilisateurs ont pris l'habitude d'accéder aux applications depuis leurs smartphones ou leurs ordinateurs et de retrouver les mêmes fonctionnalités quelle que soit la plateforme sur laquelle ils travaillent. Développer des applications capables de tourner sur chaque type de plates-formes peut demander beaucoup de temps aux équipes de développement, surtout si elles doivent en plus concevoir à chaque fois des interfaces légèrement différentes et s'adapter au look-and-feel unique de chaque terminal.