Le Wyss Institute n'est pas le seul laboratoire à travailler sur le développent de bioimpression 3D pour du test de médicaments. C'est également le cas d'Organovo (partenaire de L'Oréal) qui a travaillé en 2014 sur l'impression 3D d'un foie humain ou encore de MaRS Innovations qui a collaboré avec l'université de Toronto pour créer une bio-imprimante PrintAlive, commercialisée pour l'impression 3D de tissu humain.Le cabinet Gartner vient de publier une étude mondiale sur le marché des téléphones mobiles au deuxième trimestre 2013. Samsung et les smartphones sont les grands gagnants.
Le téléphone mobile fait pour (seulement) téléphoner est désormais minoritaire sur le marché : le smartphone, grâce à une croissance sur un an de 46,5% de ses ventes, le dépasse avec, au deuxième trimestre 2013, 51,8% des ventes des téléphones mobiles. C'est là le premier enseignement de l'étude que le cabinet Gartner vient de publier sur le sujet. Au total, ce sont 225 millions de smartphones qui ont été vendus au deuxième trimestre 2013 contre seulement 210 millions de téléphones mobiles « simples » (-21% sur un an). Si la croissance des ventes de smartphones est générale dans le monde, les pays du Sud se distinguent avec des croissances particulièrement fortes : 74,1% en zone Asie-Pacifique et 55,7% en Amérique Latine. L'Europe de l'Est, avec 31,6%, est en dessous de la moyenne mondiale mais au dessus du reste de l'Europe et de l'Amérique du Nord.
Il en résulte une grosse évolution des parts de marché de systèmes d'exploitation : Symbian passe ainsi en un an de 5,9% du marché à 0,3%, Blackberry OS de 5,2% à 2,7% et Bada de 2,7% à 0,4%. Android, quant à lui, confirme sa domination avec 79% de parts de marché contre 64,2% l'an passé. IOS est deuxième mais baisse en proportion, passant de 18,8% à 14,2%. Microsoft Windows accroît, lui, sa part et acquiert ainsi la troisième position avec 3,3% contre 2,6% il y a un an, délogeant ainsi Blackberry OS.Côté constructeurs, Samsung renforce son leadership, passant en un an de 21,5% à 24,7% du marché des téléphones mobiles et de 29,7% à 31,7% des smartphones. Apple profite de la croissance des smartphones pour voir sa part de marché globale augmenter, passant de 6,9% à 7,3% et obtenant ainsi une troisième place, mais sa part de marché au sein du créneau des smartphones est, elle, en chute, passant de 18,8% à 14,2%. Gartner est pessimiste sur l'avenir de la firme à la pomme.
Nokia, à l'inverse, est un acteur mineur du marché des smartphones et voit donc sa part de marché s'effondrer sur un an, passant de 19,9% à 14%, même s'il reste le deuxième acteur derrière Samsung en nombre d'unités vendues. LG Electronics, Lenovo et ZTE connaissent également une croissance certaine mais restent sous la barre des 5% de parts de marché, à l'exception de LG Electronics qui la dépasse à peine sur le seul créneau des smartphones (5,1%).
Attendue à l'automne, les iPhone 8 et 7 Plus devraient apporter quelques nouveautés selon les analystes spécialisés, à savoir la recharge sans fil comme sur la Watch, l'affichage Oled et la fonctionnalité 3D Touch.
Les trois prochains modèles d'iPhone - l'iPhone 8 et les deux versions mises à jour de l'iPhone 7 - présenteront une caractéristique très attendue : la recharge sans fil à induction déjà utilisée sur la smartwatch de la marque selon Ming-Chi Kuo, analyste financier chez KGI Securities. Ce dernier s’est en effet penché sur les projets de l’entreprise pour pondre une note à destination des investisseurs.
Les iPhone - aux formats 4,7 pouces, 5,5 pouces et 5,8 pouces - attendus à la fin de l’année intégreront également la fonctionnalité 3D Touch et un écran Oled selon l’analyste. Comme sur le pavé tactile des Macbook, la 3D Touch permettra aux utilisateurs d'appuyer plus fort sur l'écran pour lancer des actions, comme répondre à des messages ou animer des photos en direct, au lieu de sélectionner uniquement des applications.Ming-Chi Kuo s'attend aussi à ce que l'iPhone 8 - si c'est le nom qu’Apple décide de choisir – réutilise un boitier en verre plus mince. Mais l’utilisation de la recharge sans fil augmente considérablement la température du boitier de la Watch et ce devrait être la même chose avec l’iPhone 2017, ce qui nécessitera d’utiliser des composants résistants à cette surchauffe. Les coûts additionnels engendrés par ces modifications – comme l’utilisation d'une feuille de graphite supplémentaire pour un meilleur contrôle thermique derrière l’écran– devraient encore augmenter le prix de vente final du smartphone. Selon le site MacRumors – généralement bien informé - les fonctionnalités additionnelles de l'iPhone 8 pourraient faire grimper de 30% à 50% le coût de fabrication du smartphone, poussant son prix de vente final à plus de 1 000 dollars HT.
D'autres fabricants de smartphones proposent ou ont déjà proposé la recharge sans fil sur leurs produits. On peut citer Samsung, Google, LG, Nokia ou encore Sony. Des constructeurs de voitures comme Lexus ou Renault offrent également une plaque de recharge par induction pour certains smartphones. Les trois principaux groupes de l'industrie engagés dans la recharge sans fil (Qi, Power et Rezence) ont adopté une norme commune de charge sans fil : l’induction par résonance qui offre une plus grande souplesse dans le positionnement du terminal et permet de charger plusieurs appareils en même temps sur une plaque de chargement.Apple peut toutefois choisir d'utiliser sa propre solution reposant sur le standard ouvert Qi, comme il l'a fait sur sa Watch introduite en 2015, quand Samsung mise à la fois sur Qi mais aussi Power. Contrairement à la charge sans fil à résonance magnétique ou à la charge sans fil couplée de façon lâche, l’induction par couplage électromagnétique nécessite un contact direct avec le dispositif ainsi qu'un positionnement plus précis sur le bloc de chargement.
Mercredi dernier, un incendie s'est déclaré dans l'une des deux usines de Samsung qui fabriquaient les batteries de son explosif Galaxy Note 7. Plus de 100 pompiers ont dû intervenir pour maîtriser le sinistre impliquant une fois de plus ses maudites batteries.
La série noire se poursuit pour Samsung qui doit faire face à un nouveau cas de combustion, toujours lié au maudit Galaxy Note 7. Mercredi dernier, un feu s’est ainsi déclaré dans l’une des usines appartenant à SDI, l’un des principaux sous-traitant du conglomérat sud-coréen, chargé de la fabrication de ces explosifs smartphones. L’incendie a eu lieu à Tianjin, dans le nord de la Chine. SDI a indiqué au South China Morning Post que le sinistre était mineur que le feu avait été maîtrisé et qu’il n’avait fait aucune victime. Shin Yong-doo, porte-parole de SDI a précisé que l’incendie avait éclaté non pas sur la ligne de production elle-même, mais sur une partie du site utilisée pour les déchets, ou se trouvaient également des batteries défectueuses du Note 7. Il a également ajouté que le fonctionnement de l’usine avait été en partie rétabli.
Les son de cloche est radicalement différent du côté des soldats du feu qui mettent l’incendie sur le seul compte des batteries. Sur son site de microblogging le service local des incendies Sina Weibo, de Tianjin a indiqué que le matériel qui avait provoqué l’incendie était des batteries au lithium à l'intérieur des ateliers de production et certains produits à moitié finis. On y apprend aussi que 110 pompiers et 19 camions ont été envoyés pour éteindre cet incendie soi disant mineur. Samsung a déclaré le mois dernier que SDI et la Chine Amperex Technology Ltd, les deux fournisseurs des batteries du Galaxy Note 7, étaient à blâmer pour l'échec du smartphone qui lui a coûté 5,3 milliards de dollars.Après avoir dû stopper en urgence la livraison de ses premiers smartphones Galaxy Note 7 à cause du risque majeur d’explosion de batteries, le constructeur coréen avait lancé une campagne de rappel sans précédent sur l'ensemble des terminaux mis en circulation jusqu'alors, soit 2,5 millions de terminaux.Depuis quelques jours les fuites concernant le prochain modèle de smartphone haut de gamme de Samsung se multiplient. Après quelques spécifications techniques, c'est le visage du Galaxy S8 que l'on découvre.
Le prochain navire amiral de Samsung dans les smartphones haut de gamme se profile à l'horizon. Officiellement dévoilé fin mars pour un lancement calé au 21 avril, le Galaxy S8 devrait arriver en deux tailles, à savoir une version dotée d'un écran incurvé de 5,8 pouces, et une autre avec un écran (toujours incurvé) de 6,2 pouces. Des mensurations bibendum sachant que les capacités des batteries resteraient assez classiques, soit de 3 000 à 3 500 mAh. Pour tenter de faire oublier le fiasco du Galaxy Note 7 qui le poursuit tel un cauchemar dans ses comptes financiers, le constructeur sud-coréen semble en tout cas avoir hissé la barre des caractéristiques techniques bien haut.
D'après le Guardian, le Galaxy S8 embarquera 4 Go de RAM et un processeur Snapdragon 835 dont la finesse de technologie de gravure atteint 10mm, soit une première dans cette catégorie de terminal. La promesse d'une telle finesse pourrait se traduire par un échauffement et une consommation énergétique contenus. Ce smartphone serait doté de 64 Go de stockage flash, extensible via une carte microSD jusqu'à 256 Go. Un connecteur USB type C serait également inclus, sachant que la présence d'un port Jack 3,5mm serait bien de la partie d'après Venture Beat qui a publié le leak d'une photo du prochain smartphone star (ou pas ?) de la firme sud-coréenne. Un atout par rapport au dernier iPhone 7 qui en est dépourvu et qui avait provoqué la colère de nombreux utilisateurs.
Comme c'est à la mode, le Galaxy S8 devrait venir au monde avec un assistant vocal maison ressemblant à Siri (iOS), Voice (Android) ou encore Cortana (Windows 10). Son petit nom pourrait bien être Bixby et basé sur la technologie issue du rachat de la start-up Viv Labs en octobre dernier croit savoir le Guardian. La reconnaissance biométrique par l'iris serait aussi de la partie. Le prix des deux prochains Galaxy S8 de Samsung sont apparemment fixés à 799 et et 899 euros.Aujourd'hui, à la veille de l'annonce de ses résultats du quatrième trimestre, Samsung a longuement expliqué que les batteries fournies par deux fabricants non désignés étaient à l'origine des problèmes de surchauffe et même des explosions de certains téléphones Galaxy Note 7. L'an dernier, ces incidents avaient obligé le constructeur à rappeler trois millions de Note7 peu après le lancement du smartphone.
Pour étayer sa déclaration concernant l’explosion de plusieurs Galaxy Note 7 en 2016, Samsung a réuni plusieurs experts de TUV Rheinland, Exponent et UL. Ces derniers ont affirmé que la fabrication et les défauts de conception des batteries, y compris, parfois, l’absence de bande isolante, étaient à l’origine des problèmes de batterie rencontrés sur les Galaxy Note7 défectueux et non la conception elle-même des téléphones. Dans certains cas, l'électrode négative située à l’intérieur de la batterie du « fabricant A » non identifié qui a fourni les batteries des smartphones Note7 était endommagée et pliée, le volume de l’étui de la batterie était insuffisant pour contenir tous les éléments de la batterie », a ainsi déclaré lors d'une conférence de presse diffusée sur le Web, Kevin White, expert scientifique de Exponent.