Très mondaine, la soirée organisée par le Women in IT Awards a réuni le petit monde de l'industrie IT européenne. (crédit : D.R.)Figure marquante d’Intel, Bernadette Andrietti, diplômée de l’École Supérieure d’Ingénieurs en Électronique et Électrotechnique, est arrivée en 1989 chez le fondeur avant de prendre les rênes de la filiale française en 2003. En 2013, elle a été nommée vice présidente et directrice des ventes et du marketing sur la région Europe, Moyen-Orient et Afrique. Avant Intel, Bernadette Andrietti a occupé différents postes dans l’industrie chez Thomson et Philips.Les modules mémoire Optane d'Intel, sur base 3D Xpoint, n'arriveront pas avant l'année prochaine sur les postes de travail et les serveurs. Ils viennent juste d'être livrés pour tests aux constructeurs.
Si la technologie Optane d'Intel est déjà disponible sous sa forme stockage, les modules mémoire n’arriveront pas avant l’année prochaine sur les PC et les serveurs. Ces composants mémoire de type non-volatile, basés sur la technologie 3D Xpoint, ont été développés conjointement par Intel et Micron. Les premiers produits Optane d'Intel ont été annoncés ce mois-ci au CES sous la forme de SSD de faible capacité au format M2 –16 et 32 Go - qui s'insèrent dans les emplacements stockage des PC. Il s’agit en fait d’une sorte de super flash qui fait office de cache pour accélérer le traitement des données et non pas de stockage primaire.
Les modules DIMM sur base Optane sont toutefois fort différents puisque Intel compte les positionner en compléments puis en remplaçants des barrettes DDR4. Ils viennent concurrencer des produits comme les mémoires flash développées par les Canadiens de Diablo Technologies pour accompagner le passage des applications et bases de données à l’in-memory ou encore la flash NVDIMM d'HPE avec Micron. Intel a commencé à expédier les premiers modules pour tests et espère diffuser les produits finaux l'année prochaine.Dans les démonstrations d'Intel, les SSD d'Optane ont été 10 fois plus rapides que les SSD flash. Pour les barrettes Optane, Intel indique que sa mémoire peut être 10 fois plus dense que la DRAM. Optane est une « technologie différentielle » qui pourrait changer les architectures PC et serveur, a dit Brian Krzanich, le CEO d’Intel. Le fondeur a également lancé l'idée qu’Optane pourrait unir le stockage et la mémoire. Par exemple, une unité Optane pourrait servir à la fois de stockage et de DRAM. La capacité d'Optane à déplacer de grandes quantités de données plus rapidement à l'intérieur des ordinateurs et des centres de données pourrait aider à accélérer les tâches d'apprentissage machine, a déclaré Brian Krzanich.
Optane s'aligne également avec l'objectif d'Intel de se concentrer davantage sur les technologies pour centre de données, a précisé le dirigeant. En avril dernier, Intel a fait des produits pour datacenters une pièce maîtresse de sa stratégie future, afin de briser une dépendance de longue date sur les PC.Les cartes Joule d'Intel ne peuvent pas être commercialisées dans plusieurs pays faute de certifications d'exportation délivrées par les autorités nationales. Le Japon, Taiwan et Israël sont concernés.
Intel n’a pas pu livrer ses cartes de développement Joule au Japon, à Taiwan, en Inde et en Israël. Le constructeur n’a pas encore obtenu les certifications nécessaires pour ces pays et a dû retarder ses envois. Les cartes Joule 570x et 550x d'Intel sont des cartes informatiques puissantes qui permettent de construire des mini PC, des robots, des drones ou des appareils intelligents pour l’ioT. Intel a besoin d’obtenir une certification pour chaque pays pour pouvoir vendre sa carte. Actuellement, les livraisons de carte Joule sont bloquées dans plusieurs pays - voir capture d'écran ci-dessous - dont les marchés technologiques sont très actifs et comptent pas mal d’amateurs de produits hardware. Les utilisateurs ayant commandé des cartes Joule auprès de revendeurs étrangers ne pourront pas recevoir leurs produits dans les pays où la certification est en cours.
La Chine n’apparaît pas dans la page qui répertorie les pays bloquant la livraison, et Intel peut livrer et vendre ses cartes à Hong Kong. Le constructeur a fait des demandes de certification dans les pays bloqués, mais le processus peut prendre un certain temps. En France, aux États-Unis et au Canada, où le processus de certification a été rapide, les cartes Joule sont déjà en vente.
Les fabricants doivent obtenir la certification de la Federal Communications Commission (FCC) américaine et d'autres organismes de réglementation avant de pouvoir commercialiser leurs produits. Ils vérifient notamment les technologies de communication et les matériaux de fabrication utilisés.Intel n'a pas pu dire à quelle date exactement il pourrait livrer ses cartes Joule dans les autres pays. Mais, les envois de cartes démarreront au fur et à mesure de l’obtention de ces certifications. « Il est possible de voir sur notre site les pays où les cartes sont disponibles », a déclaré un porte-parole d’Intel. La carte Joule vient concurrencer le Raspberry Pi 3 et cible également les amateurs comme les fabricants d’appareils. Mais elle est plus puissante et elle offre des fonctionnalités supplémentaires comme la vidéo 4K et le Wi-Fi 802.11ac. Les cartes Joules sont basées sur des processeurs Atom x86.
La carte Joule 570x est disponible chez le revendeur en ligne américain Mouser depuis le mois d’août au prix de 219 dollars HT. La carte Joule 550x, disponible plus récemment, est vendue 179 dollars HT. Intel propose également des kits de développement avec ses cartes. Mais dans ce cas, le prix est plus élevé.Les appareils portables de faible puissance pourraient bientôt se passer de batteries et fonctionner avec l'énergie produite par la chaleur du corps, le mouvement ou l'énergie ambiante. Lors de la conférence Hot Chips qui se tenait à Cupertino ce week-end, les chercheurs ont rappelé que si la taille des appareils électroniques grand public tendait à diminuer, ce n'était pas le cas des batteries conventionnelles. Ils estiment qu'il est temps d'introduire de nouvelles solutions de récupération de l'énergie pour offrir à ces appareils une plus grande autonomie.Selon Yogesh Ramadass, ingénieur principal chez Texas Instruments, qui s'exprimait lors de la conférence, il est possible d'utiliser l'énergie produite par la chaleur du corps humain, le mouvement et la lumière ambiante pour alimenter des implants médicaux, des capteurs de surveillance et des patchs médicaux jetables. Ces technologies n'en sont encore qu'à leurs débuts, mais la performance des puces et l'efficacité énergétique de certains dispositifs portables fait qu'il est désormais possible d'envisager « de remplacer la batterie de ces appareils par des systèmes de récupération de l'énergie ambiante », a déclaré l'ingénieur. Mais l'énergie générée par le corps humain et l'environnement étant de l'ordre de quelques microwatts, elle est insuffisante pour fournir les milliwatts nécessaires pour alimenter des smartwatches ou des capteurs d'appareils de fitness, a précisé Yogesh Ramadass.
Dans une interview donnée en marge de la conférence, Yogesh Ramadass a précisé que ces technologies ne s'appliqueraient pas « à des appareils portables du genre FitBit, smartwatches et autres ». En effet, les smartwatches sont dotées d'écrans et de logiciels qui consomment trop d'énergie, mais les solutions de récupération d'énergie pourraient convenir pour des appareils portables qui collectent et transmettent des bits de données à intervalles spécifiques. « Ces dispositifs auto-alimentés pourraient jouer un rôle important dans l'Internet des Objets », a déclaré Massimo Alioto, professeur agrégé à la National University de Singapour. Dans l'année à venir, des milliards de dispositifs seront connectés à Internet et fourniront des informations en temps réel. « Les instruments de collecte de données actuels sont conçus en fonction de la taille des batteries, et les périphériques auto-alimentés pourraient résoudre certains problèmes d'autonomie et de taille », a ajouté le professeur.
Ainsi, les chercheurs pensent que les technologies de récupération de l'énergie sont tout à fait pertinentes pour les détecteurs de fumée, les alarmes, les compteurs intelligents et même les télécommandes. Gartner estime que d'ici 2020, 26 milliards d'appareils de ce type seront connectés à Internet. « On trouvera des capteurs aussi bien sur les appareils portables, dans les équipements industriels et les compteurs d'énergie que dans les systèmes de télématique, les appareils ménagers et autres appareils connectés », a indiqué le cabinet d'études. Quant au cabinet PricewaterhouseCoopers, il prédit que l'Internet des Objets générera des milliards de dollars d'ici 2020. « L'efficacité énergétique des circuits a un impact sur la taille, le poids et la durée de fonctionnement des dispositifs portables auto-alimentés », a encore déclaré Yogesh Ramadass. « Généralement, en intérieur ou en mode portable, les niveaux sont de l'ordre de quelques dizaines de microwatts, mais dans un contexte industriel ou en extérieur, à la lumière du soleil, ils peuvent atteindre quelques milliwatts par centimètre carré ou par centimètre cube... en fonction de la solution de récupération », a précisé l'ingénieur de Texas Instruments.
L'énergie solaire, déjà utilisée dans les calculatrices et autres appareils, n'est qu'une des techniques possibles de récupération de l'énergie, mais celle-ci pourrait très bien être utilisée dans les instruments de collecte de données qui transmettent des informations sans fil. La quantité moyenne d'énergie générée par l'éclairage intérieur peut atteindre quelques dizaines de microwatts, mais la lumière du soleil peut permettre de produire plusieurs milliwatts. « Les recherches se poursuivent pour améliorer l'efficacité de ces systèmes de production », a encore déclaré Yogesh Ramadass.
Les appareils portables, comme les capteurs médicaux, pourraient aussi produire de l'énergie à partir de cellules thermoélectriques qui récupèrent l'énergie émise par la chaleur ambiante. Les cellules thermoélectriques peuvent capter la chaleur du corps et la transférer à des électrons, et déclencher un processus de production d'énergie. « Les cellules peuvent générer 30 à 40 microwatts, soit à peu près autant que des cellules solaires. Et lorsqu'elles sont organisées en séries, elles peuvent générer encore plus d'énergie », a précisé l'ingénieur de TI. « Il faut imaginer une sorte de système portable doté d'un dispositif thermoélectrique. Grâce à la différence de température entre le corps humain et la chaleur ambiante, il est possible de produire l'énergie nécessaire pour alimenter le système », a déclaré Yogesh Ramadass.
Après Google avec sa Chromecast ou encore Dell avec la Wyse Cloud Connect ( auparavant connu sous le nom de Cast ou projet Ophelia), Intel prépare un référence design de PC/clef HDMI (un stick computer en anglais) se connectant à l'arrière d'un moniteur ou d'un téléviseur pour transformer ce dernier ce smart TV. Lors d'une conférence d'Intel à Santa Clara, réservée aux investisseurs, le fondeur a montré un PC de la taille d'une clef USB. Kirk Skaugen, vice président senior en charge de l'activité PC Client chez Intel est toutefois resté vague quand aux capacités de ce micro PC. On est en tout cas certain qu'il n'est pas animé par une puce ARM comme chez Google et Dell. M. Skaugen a simplement déclaré que ces appareils seront une extension pour les PC portables et les mini-ordinateurs de bureau (comme les NUC d'Intel).Jungle Peng, directeur général de Mall E-Life, a indiqué lors d'une conférence de presse en octobre dernier que ses magasins allaient commercialisés 5 000 « stick computer » pour tester le marché (crédit D.R.).
Le dirigeant a comparé son « stick computer » aux ordinateur similaires proposés par d'autres fabricants de PC avec un système d'exploitation Android et une puce ARM. Le Wyse Cast de Dell, proposé au prix de 129€, repose sur une puce ARM A9 épaulée par 1 Go de RAM et 8 Go de Flash. On retrouve les interfaces WiFi et Bluetooth (pour se connecter à une souris et un clavier sans fil). Ces « stick compute » peuvent faire office de poste de travail mobile, de clients légers ou de stations multimédia. Le marché de ces dispositifs est estimé à des dizaines de millions d'unités, selon M. Skaugen. Le produit proposé par Intel repose sur une puce Atom Bay Trail et sera capable d'exécuter la suite Office si besoin. La société taiwanaise E-Life Mall, spécialisée dans la distribution de produits électroniques, a montré en octobre dernier une clef de ce type (164$ HT) avec une puce Intel Atom quatre coeurs, 2 Go de RAM, 32 Go de flash et l'inévitable Windows 8.1.
La start-up Crossbar, basée dans la Silicon Valley, sera bientôt en mesure de produire des puces mémoire basées sur sa technologie dite 3D Resistive Random-Access Memory (RRAM). Le concepteur, qui a réussi à résoudre le problème de fuite d'électrons inhérent à cette mémoire non volatile, pense que les premiers produits intégrant ses puces seront commercialisés d'ici un an.