D'après IDC, le marché des serveurs a enregistré un déclin à deux chiffres au troisième trimestre 2016 sur la région EMEA. Seul les systèmes denses personnalisés tirent leur épingle du jeu avec des expéditions en hausse de 52,2%.
Le marché des serveurs ne se porte pas mieux au troisième trimestre en EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique). D'après IDC, les ventes ont décliné de 14,3% en valeur à 2,6 Md€ et de 7,2% en volume (avec un peu plus de 500 000 unités expédiées). Au sein même du marché, il faut toutefois noter quelques disparités. Et ce sont les serveurs à densité optimisée personnalisés (conçus pour optimiser l'espace dans les datacenters) qui sont les seuls à tirer leur épingle du jeu. Les ventes de ce genre de systèmes ont progressé 15,3% en valeur et de 52,2% en volume. A contrario, les modèles de serveurs denses standards voient leurs expéditions décliner de 32% et les facturations de 45,8%. Les dispositifs non x86 ne sont pas non plus épargnés. Leurs ventes déclinent de 23,4% en valeur.Pour les constructeurs, ce n'est pas non plus la fête. Si HPE reste leader avec 36,5% de part de marché, ses revenus ont chuté de 17% (1,1 Md€). Derrière, Dell (16,4% de pdm) enregistre une baisse plus mesurée de ses facturations (-11,3%) qui s'établissent 504,3 M€. Lenovo complète le podium avec 256,7 M€, en recul de 16,3% sur son chiffre d'affaires dans la zone EMEA. Sa part de marché est de 8,4%.
Avec le parrainage de Sigfox, opérateur de réseau basse consommation pour l'Internet des objets, IBM France va plonger 11 start-ups de l'IoT dans son écosystème pour accélérer l'industrialisation et le déploiement international de leurs solutions. Son siège social de Bois-Colombes accueille cette 1ère promotion de jeunes pousses dans un espace baptisé Scale Zone installé entre son centre de solutions métiers et le Studios consacré au Design Thinking.
Les initiatives qui mettent les start-ups en contact avec de grandes entreprises se pratiquent déjà couramment dans l’Hexagone et l’engouement créé autour des projets innovants a suscité nombre de pépinières et d’accélérateurs. Pourtant, il est parfois difficile de dépasser le stade du Proof of concept, a rappelé Nicolas Sekkaki, président d’IBM France, lors de l’inauguration - au siège social de la filiale à Bois-Colombes - d’un espace consacré cette fois à l’industrialisation de projets menés entre des start-ups et des grands comptes. En accueillant dans ses locaux 11 jeunes pousses investies dans l’Internet des objets, avec le parrainage de Sigfox, IBM France veut les aider à changer d’échelle sur le déploiement des solutions, en France, en Europe ou à l’international. D’où le nom choisi pour le lieu créé : Scale Zone, hardiment surnommé Scalerateur par IBM France (l’enjeu vaut bien un petit barbarisme).
La filiale de big blue va aider les start-ups « à penser business », a expliqué son président, en faisant intervenir deux coaches, respectivement chargés des aspects techniques et commerciaux du projet, et en appliquant une méthodologie. Les premières à en bénéficier seront donc Step AT (capteurs de contrôle industriels), M2M solution (intégrateur de solutions machine-to-machine), Green CityZEN (surveillance des zones vertes), Chain Orchestra (opérateur de blockchains privées), Hxperience (gestion des bâtiments connectés), SaveCode (apps mobiles pour collecter les données de conduite automobile), Synox (développement de projets IoT), Skiply (gestion d’alertes en temps réel), Hostabee (service connecté pour les apiculteurs), My blue Ship (échange de contenus à travers des capteurs NFC) et Intesens (optimisation des opérations de maintenance). Cet encadrement s’ajoute aux ressources technologiques qu’IBM propose déjà à travers son PaaS Bluemix, celui-ci donnant accès dans le cloud à ses nombreux outils de développement et aux API d’apprentissage machine de Watson.
Chaque « saison » de jeunes pousses retenue pour la Scale Zone sera accueillie 6 mois environ pour se préparer à des déploiements dans les entreprises. Pour suivre la promotion IoT, IBM voulait un parrain « qui ait une vision », a pointé Nicolas Sekkaki. Sur ce terrain, Sigfox a sans conteste fait ses preuves dans le passage à l’échelle de sa technologie. La société fondée en 2010 a déjà déployé dans 26 pays son réseau basse consommation pour relier les objets connectés. Ce dernier doit s’étendre à 60 pays d’ici 2018 pour s’adresser à 397 millions de personnes. « Il faut penser big, scale et sans arrogance », a exposé Ludovic Le Moan, co-fondateur et CEO de Sigfox lors de l’inauguration du « Scalerateur » d’IBM France. « Il faut pousser les start-ups à vouloir devenir des leaders mondiaux ».
Ce mardi 3 janvier 2017, le Tribunal de Grande Instance de Nanterre - saisi par le CCE d'IBM France, l'IC-CHSCT et toutes les organisations syndicales de l'entreprise - a condamné celle-ci à verser 5 000 euros de dommages et intérêts à chaque fédération pour non-respect de l'accord GPEC. Cette décision fait suite à l'annonce du projet de transfert d'une centaine de secrétaires vers Manpower Group Solutions.
Suite à une procédure en référé lancée à l'initiative du comité central d'entreprise, du CHSCT, et des organisations syndicales d'IBM France, le Tribunal de Grande Instance de Nanterre avait décidé de suspendre le projet de transfert (appelé Gallium) d'une centaine de secrétaires de big blue vers Manpower Group Solutions. L’affaire devait être statuée sur le fond. Dans une décision rendue ce mardi 3 janvier 2017, le juge du TGI reconnait aux organisations syndicales la recevabilité de leur action et estime que l’accord GPEC (Gestion prévisionnel de l'emploi et des compétences) n’a pas été respecté par IBM. Il estime que la filiale française de big blue « méconnaissait l'engagement spécifiquement pris dans le cadre de cet accord en ce qu’il prive les salariés d'une chance de conserver un emploi au sein de la société. »
Le Tribunal juge sur ce point la compagnie en faute, et la condamne à verser à la fédération générale des mines et de la métallurgie CFDT, à la fédération de la métallurgie CFE-CGC, au syndicat CFTC Métallurgie des Hauts de Seine, au syndicat UFICT-CGT Paris Banlieue ainsi qu’à l’Unsa, la somme de 5 000 euros chacun à titre de dommages-intérêts. Une somme à laquelle s'ajoute 2 000 euros sur le fondement de l’article 700 du code de procédure civile.Virginia Rometty, CEO d'IBM, a répondu à la demande du président Donald Trump sur l'emploi en s'engageant à recruter 25 000 personnes aux Etats-Unis au cours des quatre prochaines années, dont environ 6 000 à partir de 2017.
IBM s’est engagé ce mardi à recruter 25 000 personnes dans les quatre prochaines années aux Etats-Unis, à la veille d’une rencontre entre le président élu Donald Trump et les dirigeants d’entreprises technologiques. Le géant américain a fait cette promesse un mois après les critiques émises par le président élu sur les délocalisations d’emplois hors du sol américain. Dans une tribune publiée par le journal USA Today, Virginia Rometty, CEO de l’entreprise, et également membre de l’équipe des conseillers économiques du président américain, a précisé que 6 000 recrutements seraient effectués dès 2017. Elle a assuré que des milliers de postes étaient à pourvoir à tout moment au sein de l’entreprise. Big blue va également investir 1 milliard de dollars dans la formation de ses employés américains au cours des quatre prochaines années.
Dans l’article publié par USA Today, Virginia Rometty a déclaré que ces nouveaux postes pourraient être occupés par des employés du monde des services sans haut niveau de diplômes. « Des nouveaux emplois de techniciens en cloud computing et de spécialistes de la prestation de services ont été créés car la plupart des industries sont en train d’être transformées par le traitement des données scientifiques et le cloud computing, et ils sont difficiles à combler », a-t-elle assuré.IBM prône le recours à de nouvelles approches en matière de formation pour pallier la future pénurie sur ce type de profils La firme a conçu un nouveau modèle éducatif en créant une école secondaire sur six ans qui combine l’enseignement de matières traditionnelles avec les méthodes de collèges communautaires (équivalent de nos IUT), celles du mentorat ainsi qu’une expérience du travail en temps réel.Rappelons qu’IBM a économisé 6,78 milliards de dollars au cours des 10 derniers années grâce au « rééquilibrage de l’effectif », ce qui s’est traduit par le départ de 96 986 employés dans le monde. Par ailleurs, en France, l'homologation du PSE d'IBM portant sur la suppression de 360 postes vient d’être rejetée par la justice.
Le tribunal administratif de Cergy-pontoise vient d'annuler la décision du 23 août 2016 concernant l'homologation du plan de sauvegarde de l'emploi d'IBM France. 360 postes dans les services IT sont dans le collimateur de la société qui devrait faire appel de ce jugement.
Les salariés de l'entité Global Technical Services d'IBM France peuvent - pour l'instant -souffler. Alors que les syndicats s'inquiètent des coupes sombres en cours, avec 360 postes touchés dont 60 départs contraints au sein de l'activité liée aux services d'infrastructures, le tribunal administratif de Cergy-pontoise vient de rendre un jugement en leur faveur. Saisi le 19 septembre dernier par l'intersyndicale pour remettre en cause la décision d'homologation du 23 août 2016 du projet de licenciement collectif pour motif économique de la société IBM France, ce tribunal a en effet décidé d'annuler la décision d'homologation du « document unilatéral de la société IBM France fixant le contenu du plan de sauvegarde de l'emploi ».
« L’ensemble des organisations syndicales IBM unies considèrent que les catégories professionnelles telles que décrites par IBM et restreintes au seul service ciblé par le PSE sont illicites, qu’IBM ne montre pas une réelle volonté de reclassement et que les mesures du plan (pour la plupart inférieures au plan de départs volontaires de 2015) ne sont pas à la hauteur des moyens de l’entreprise IBM France (91,5 millions d’euros de résultats en 2015) et du groupe IBM », regrettaient l'intersyndicale dans un communiqué commun en août dernier. « La catégorie professionnelle ne saurait ainsi être circonscrite à un emploi déterminé et doit s'appréhender de manière plus large recouvrant l’exercice de fonctions similaires et ne nécessitant pas de formation de base spécifique ou de formation complémentaire excédant l'obligation d'adaptation de l’employeur [...] La société n’apporte aucune précision quant à la formation complémentaire requise pour compenser l’expérience acquise par les salariés de ses différentes entités fonctionnelles, notamment entre les salariés de GTS-IS et de GBS, qui justifierait la définition de catégories professionnelles propres à l’entité GTS-IS », peut-on notamment lire dans le jugement du tribunal administratif.
Face à ce revers, IBM devrait se réserver le droit de faire appel afin de faire valider son PSE en prenant sans doute soin d'en retoucher certains aspects liés à la catégorie professionnelle pour éviter d'être définitivement retoqué.Le cabinet d'études Gartner estime que le marché PC dans son ensemble devrait se contracter de 2,9% en 2014 contre un recul de 9,5% en 2013. Les ventes de tablettes et smartphones sont sans surprise attendues en hausse.
Le Gartner a livré ses derniers chiffres concernant l'évolution mondiale du marché des PC, tablettes et mobiles. Dans son ensemble, il est en progression et devrait atteindre pour 2014 les 2,43 milliards d'unités livrées contre 2,33 en 2013. En 2015, le nombre global de PC, ordinateurs portables, tablettes et autres terminaux est attendu autour des 2,59 milliards. Mais des divergences sont à signaler par segments de marché.Ainsi, celui des PC traditionnels (fixes et mobiles) est attendu en baisse de 2,9% en 2014 avec 276,2 millions d'unités livrées contre 296,13 millions en 2013. C'est tout de même bien mieux que sur cette dernière année, où le marché avait reculé de 9,5%. Concernant le segment de marché des ultraportables, il est attendu en hausse cette année mais dans des volumes qui restent cependant encore très faibles (32,25 millions versus 21,52).