A l'issue du hackathon organisé par le ministère des Affaires étrangères et du Développement international les 25 et 26 janvier 2017, Laurent Garnier, secrétaire général adjoint du Quai d'Orsay, a été chargé de coordonner l'initiative Open data afin que les données gérées par l'administration puissent être utilisées dans des applications externes.
Sous le nom de #DiploNum, le Quai d’Orsay a organisé il y a quelques jours son premier hackathon pour imaginer différents usages autour de données mises à disposition par le ministère. Celles-ci regroupent les statistiques issues de l’application de délivrance des visas ou des applications consulaires d'assistance aux Français à l’étranger, les données anonymisées des candidatures d’étudiants étrangers auprès d’établissements français de l’enseignement supérieur, ou encore les fonds photographiques et les déclarations de politique étrangères. A l’issue de cette compétition, Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères et du Développement international, a annoncé la nomination d’un administrateur général chargé de coordonner l’ouverture de ces données afin qu’elles puissent être exploitées plus largement pour le développement d’applications. Cette fonction a été confiée à Laurent Garnier, secrétaire général adjoint du Quai d’Orsay.
Jean-Marc Ayrault a également annoncé la création d’un incubateur qui accueillera des start-ups dans les locaux du ministère, à Paris, La Courneuve et Nantes. L'objectif est de pouvoir réfléchir et développer des solutions répondant aux besoins opérationnels du Quai d'Orsay. A cet effet, un appel à candidatures sera lancé dans la foulée du hackathon. Lors de cette compétition, qui s'est tenue les 25 et 26 janvier derniers, trois lauréats ont été distingués. La start-up Livekeep (1er prix) a proposé une technologie de géolocalisation volontaire pour améliorer la sécurité des Français à l’étranger. Le projet Hornet Makers (2ème prix), porté par des ingénieurs de la DSI du ministère, vise à standardiser la création d’applications web. La start-up Speakshake (3ème prix) a imaginé une plateforme ludique d’échanges linguistiques. Un prix étudiant a également été attribué à une équipe de Sciences-Po, CampFrance, pour un projet revisitant le site « Etudes en France ».
Le lundi 9 janvier 2017, le président de la Région Grand Est, l'ancien ministre Philippe Richert, a signé un « partenariat » avec l'éditeur Microsoft pour doter 28 000 enseignants et 217 000 lycéens (soit un total de 245 000 licences) de la région de la suite SaaS Microsoft Office 365 en déclinaison « Pro Plus » (avec les outils collaboratifs et le stockage OneDrive Entreprise). Les lycéens pourront disposer de Microsoft Office autant dans les lycées qu'à leur domicile grâce au mode SaaS. L'objectif est de développer l'usage du numérique et notamment de la bureautique collaborative dans les classes des lycées. Dans la continuité, un appel à projets pour des manuels scolaires numériques a été annoncé.Philippe Richert a insisté sur les économies liées à ce contrat. La bureautique collaborative en ligne permet de fait de faciliter la maintenance. Nos confrères de l'Est Républicain évoquent une économie en maintenance de 700 000 euros et un coût de 500 000 euros par an, soit au dessus du seuil de déclenchement obligatoire d'un appel d'offres (209 000 euros).
La Région Grand Est a précisé que le contrat avait été passé sous forme d'un bon de commande auprès de l'UGAP (Union des groupements d'achats publics). L'UGAP gère en effet pour les collectivités des appels d'offres génériques pour des produits ou des prestations standardisés, ayant les mêmes caractéristiques ensuite pour tous les commanditaires publics y ayant recours.A l'occasion des trophées 2016 du club des responsables d'infrastructure et de production informatique (CRIP), Air France KLM, Invivo, La Française des Jeux ainsi que la CNAM-TS ont été récompensés.
Le 22 novembre 2016, le club des responsables d'infrastructure et de production IT (CRIP) a récompensé les meilleures initiatives en matière d'infrastructures informatiques en remettant pour la troisième fois ses Trophées du CTO. Quatre entreprises et autant de managers IT ont été distingués. L'association vient d'en communiquer publiquement la liste.
Olivier Du Merle, responsable du Centre Informatique de Valbonne d'Air France KLM, a reçu le Trophée Grande Entreprise. Le groupe aérien a transformé son architecture vieille de quarante ans en un datacenter de 1000 m², presque au niveau TIER 4 (99,995 % de disponibilité), et 2000 serveurs avec une baisse considérable de l'empreinte énergétique (-10 % sur l'électricité et -20 % sur le gaz). La moindre indisponibilité informatique se traduit aussitôt par des coûts importants liés à des retards d'avions ou à des pertes de ventes en ligne.Le Trophée Révélation a été remis à Sébastien Ponnelle, CTO du Groupe Invivo. Il a en effet reconstruit toute la production IT du groupe coopératif agricole français, qui rassemble 216 coopératives adhérentes autour de 4 pôles d'activités : Agriculture, Nutrition et Santé Animales, Distribution Grand Public et Vin. Le projet a été mené sur trois ans au lieu des cinq prévus initialement tout en s'alignant sur les meilleures pratiques et les technologies les plus innovantes.Gui Faïa, Directeur Technique de La Francaise Des Jeux, a été récompensé par le Trophée Entreprise de Taille Intermédiaire. « La Stratégie Télécom au coeur de la stratégie numérique de l'entreprise » a en effet séduit le jury par sa capacité à accompagner les évolutions dans les pratiques digitales des joueurs tout en garantissant un haut niveau de performance tant pour les joueurs que pour les 31900 points de vente qui collectent 96 % des ventes au travers de 4,4 milliards de transactions par an.
Jean-Philippe Grau, Directeur de la Production de la CNAM-TS, a obtenu le Trophée Secteur Public pour la transformation en profondeur de la Production IT de l'assurance maladie des travailleurs salariés. Il a ainsi mené une refonte des outils et des processus pour les dix centres d'exploitation de l'organisme afin de répondre aux nouvelles exigences en matière d'efficience et d'évolutivité exigées par l'Etat.Aucun délai supplémentaire ne sera accordé pour les grandes entreprises et les acteurs publics qui doivent généraliser la facturation électronique dans leurs échanges à partir du 1er janvier 2017, a indiqué ce matin Christian Eckert, secrétaire d'Etat au Budget, en visite à l'UGAP. Dans un an, l'obligation de dématérialisation s'étendra aux entreprises de taille moyenne, entre 250 et 5 000 salariés, puis aux PME et, à partir de 2020, aux micro-entreprises.
A partir du 1er janvier 2017, l’obligation de facturation électronique va s’appliquer par étapes aux fournisseurs de la sphère publique, en commençant par les grandes entreprises. C’est dans cette perspective que Christian Eckert, secrétaire d’Etat chargé du Budget et des Comptes publics, a indiqué ce matin que le calendrier prévu pour généraliser cette dématérialisation était tenu et qu'aucun délai supplémentaire ne serait accordé. Il est intervenu dans le cadre d’une visite à l’UGAP, effectuée ce mardi 20 décembre, en présence d’Edward Jossa, président de la centrale d’achat public, et de Régine Diyani, directrice de l’AIFE, l’Agence pour l’informatique financière de l’Etat.
Etablissement commercial de l’Etat, l’UGAP est en effet le premier émetteur de factures dématérialisées dans l’écosystème du secteur public. Son catalogue permet à ses clients d’accéder à plus de 300 000 références de produits (consommables, informatique, médical, mobilier, équipement, véhicules, services). La centrale d’achat est également l’un des 18 pilotes, parmi les collectivités locales et établissements publics, qui teste depuis le 20 septembre dernier le portail de facturation électronique « Chorus Pro » développé par l’AIFE en remplacement de Chorus Factures. Appliquée aux grandes entreprises et aux personnes publiques à partir du mois prochain, l'obligation de dématérialiser les factures s’étendra, à partir du 1er janvier 2018, aux entreprises comptant entre 250 et 5000 salariés, puis un an plus tard, début 2019, aux PME de moins de 250 personnes avant de concerner également les micro-entreprises, à partir du 1er janvier 2020.
Mise en place par l’ordonnance du 26 juin 2014, cette obligation concerne au total 78 000 entités publiques. La première année, elle se limite à environ 200 grandes entreprises pour un volume de factures estimé à 30 millions, a récemment expliqué Régine Diyani, directrice de l’AIFE, à nos confrères de CIO-online. Cela représente un peu moins tiers du total de factures qui devraient être dématérialisées en 2020, la cible étant estimée à près de 100 millions de factures par an, émises par un million de fournisseurs, précise un communiqué du cabinet de Christian Eckert. Selon une fiche d’impact de l’ordonnance sur la facturation électronique qui évalue les différentes hypothèses de réduction de coûts, « l'économie induite par la dématérialisation de la facturation pourrait atteindre près de 710 millions d'euros à partir de 2021 », avait pointé Régine Diyani.La phase pilote engagée depuis septembre a permis d’affiner le fonctionnement de la solution Chorus Pro. En presque trois mois, 250 000 factures ont été traitées à travers le portail et près de 92% des collectivités territoriales s’y sont déjà connectées, indique le ministère des finances. Pour l’AIFE, la mise en place de cette dématérialisation va permettre aux services concernés de revoir le processus de commande, de l’optimiser et de le simplifier.
Pour la 5e édition de l'IT Tour, le tour de France de la rédaction du Monde Informatique, près de 650 professionnels informatiques sont venus assister aux matinées-débats organisées par la rédaction à Lyon, Nantes, Strasbourg, Reims, Lille, Aix-en-Provence, Toulouse et pour la première fois Orléans. Retour en images sur les temps forts de cette édition 2016.
Du 22 septembre au 8 décembre 2016, pour la 5e année consécutive, la rédaction du Monde Informatique a été très heureuse de venir à votre rencontre en régions pour vous proposer une immersion dans les projets IT du moment menés aussi bien par les entreprises que les organisations publiques dans les domaines du digital workplace, de l'ECM et de l'impression, du stockage, de l'hyperconvergence mais également de la gouvernance de la sécurité des SI et de l'Internet des objets. Cette année, ce sont près de 650 professionnels informatiques de tous horizons (chef de projets, DSI, RSSI, responsable informatique, architecte, consultant...) et de tous secteurs (administrations, ministères, grandes et moyennes entreprises, TPE/start-up...) qui sont venus assister et participer aux matinées-débats de la rédaction du Monde Informatique. Un chiffre qui tient compte des intervenants mobilisés par les partenaires de l'IT Tour 2016 : Blackberry, Fortinet, HPE-Intel, Lexmark, Netapp et Simplivity. A noter également la présence, pour la première année de Bpifrance, venu présenter ses dispositifs d'accompagnement business ainsi que les résultats de son enquête annuelle sur les TIC, ainsi que des pitchs des meilleurs projets de la deuxième édition de France Entreprise Digital, le Grand Prix de l'Entreprise Numérique.
Le tour de France de la rédaction du Monde Informatique a été réalisé avec l'appui des clubs de professionnels informatiques locaux et leurs représentants : à Lyon Yves Bismuth, président de l'Adira, Yannick Bouchet, président du Clusir Rhône-Alpes, et Didier Savalle représentant du Club ISO 27001, à Strasbourg Johan Moreau, vice-président du Clusir Est, à Nantes Christophe Chapet, président d'ADN Ouest, à Reims Erwan Thépaut, président de Numica, à Lille Fabien Lebargy, président du DSI-Gun et Joseph Graceffa, membre du bureau Clusir Infonord, à Aix-Marseille, Stéphan Guidarini, président du CIP PACA et Frédéric Vilanova vice-président du Clusir Paca, à Toulouse, Edouard Forzy, président de La Mêlée et Orléans, Jean-Marc Trouillard, président de l'Adirc. Pour cet IT Tour 2016 à Aix-en-Provence, le plateau d'intervenants était constitué (de gauche à droite) de Frédéric Henry (DSI Aéroport Marseille Provence), Joffrey Boloni (RSSI Spir Communication) ainsi qu'Emmanuel Desanois (DSI Groupe Ortec) et Ange Carlhian (DSI Maranatha). crédit : LMI
Outre la possibilité de venir s'enrichir des bonnes pratiques IT mises en place par les entreprises et les organisations publiques de sa région et détecter les tendances en matière de projets informatiques, les 8 étapes de l'IT Tour ont également permis à près de 650 professionnels du secteur d'échanger entre eux à l'occasion de séances de networking et de partager de bons moments lors des cocktails déjeunatoires au cours desquels des tirages au sort ont permis à 7 chanceux de remporter un magnum de Bordeaux cuvée 81 (un clin d'oeil aux 35 ans du Monde Informatique fêté sur les différentes étapes cette année) ou bien une Nintendo NES Classic Mini.Les participants à l'IT Tour 2016 ont été invités à s'exprimer et poser leurs questions à chaud directement aux grands témoins. Exit donc les interventions tunnels, tout a été fait pour favoriser les échanges et les interactions entre les intervenants et les personnes présentes avec la solution Evals.fr qui a permis de compléter les traditionnelles questions à main levée en permettant à la fois de répondre en temps réel - via smartphone, tablette ou PC portable - à une question collégiale posée en chaque début d'atelier puis débriefée au cours de ce dernier. Mais également de poser des questions aux grands témoins durant toutes les tables rondes.