Toutes les communications dans cette plateforme seront hautement sécurisées et chiffrées avec des clés conservées par les développeurs dans le gestionnaire de leur application, et pas chez Blackberry, a fait savoir Frank Cotter, vice-président des produits d'entreprise dans une conférence. Ces communications seront seront transmises via le protocole Internet et non par le canal SMS habituellement utilisé par les concurrents.Parmi les cas d'usage évoqués, celui d'un médecin urgentiste qui pourrait utiliser la plate-forme de communications pour joindre un autre docteur par texto, avant escalade rapide par voix, appel vidéo et transmission d'une photo des blessures d'un patient tout en continuant la conversation. « Nous avons mis notre logiciel dans des processus et apps existants, a expliqué M. Cotter. » Dans un autre exemple, un tableau de bord utilisé sur une tablette par un officier de police durant une course poursuite pourrait rapidement se connecter à un canal sécurisé montrant une vidéo de la scène et la localisation des forces de police.
Blackberry travaille déjà avec des développeurs dans un programme partenaires qui a créé plus de 4 000 apps tierces d'entreprise, a indiqué Marty Beard, directeur des opérations de Blackberry. Le nouvel SDK promet d'être construit sur ces apps a-t-il indiqué. « Le timing est bon. Les fournisseurs actuels ne répondent pas aux besoins de l'entreprise et nous savons que Blackberry peut le faire », a taclé M. Beard en évoquant l'un de ses concurrents, Twilio.En 2016, Evernote, spécialisé dans les solutions de synchronisation cloud et mobile de prise de notes, a choisi de migrer l'ensemble de ses données vers les datacenters de Google. Soit 5 milliards de notes et 12 milliards de fichiers pour un résultat à la hauteur des attentes de la start-up.
La décision d'une entreprise de basculer l'ensemble de ses données jusqu'alors gérées en interne vers le cloud public est loin d'être anodine. Surtout lorsque l'on s'appelle Evernote et que l'on gère pas moins de 5 milliards de notes, 12 milliards de fichiers pesant sur la balance 3 petaoctets de données. Et pourtant, c'est bien ce qu'a décidé de faire la start-up spécialisée dans la prise de notes cloud et mobile en 2016. Mercredi, la société a d'ailleurs annoncé que le gros de la migration avait été effectué.
Evernote a souhaité tirer parti du cloud pour plusieurs raisons. D'abord pour l'aider à exploiter les fonctions d'apprentissage machine qu'il a développées, et dont se souviennent encore de très nombreux utilisateurs. Mais également pour gagner une agilité venant du fait de ne pas avoir faire tourner un datacenter. C'est d'ailleurs l'une des tendances fortes observées ces dernières années dans de nombreuses sociétés prenant la décision de migrer leurs workloads en dehors de leurs infrastructures vers le cloud public de fournisseurs. Alors que cette transition nécessite pas mal de travail et d'adaptation, Evernote a salué les efforts de Google pour l'aider dans son gigantesque projet.Le travail à mener était réellement énorme, d'autant qu'à la base, le backend d'Evernote a été conçu pour tourner sur les deux datacenters jumeaux de la société, pas sur un cloud public. Beaucoup de temps a ainsi dû être passé pour maintenir l'activité comprenant le remplacement des disques durs, le déplacement des câbles et évaluer les nouvelles options d'infrastructure. Mais si ces fonctions étaient clés pour maintenir la bonne santé globale et la performance du service Evernote, elles n'apportaient pas de valeur ajoutée pour les clients, d'après Ben McCormack, vice-président des opérations de la société.
En termes de fournisseurs dans le cloud, Evernote n'avait que l'embarras du choix entre Amazon Web Services, Microsoft Azure, Google Cloud... Ce qui a emporté le choix d'Evernote est lié aux similarités entre son focus actuel et les domaines d'expertise de Google, la start-up hébergeant un grand volume de données avec pour objectif de les exploiter via du machine learning. « Nous avons fait un choix stratégique et ces domaines qui sont importants aujourd'hui le seront aussi demain et ce sont les mêmes dans lesquels Google excelle », a expliqué Ben McCormack. Alors que le coût est souvent cité comme principal bénéfice des migrations vers le cloud, M. McCormack a indiqué que cela n'a pas constitué un critère principal aux yeux d'Evernote, ni un frein à sa migration. Un autre élément a fait pencher la décision de la société vers Google. Son CEO, Chris O'Neill, a été un ancien de la firme de Mountain View pendant 10 ans ce qui a permis, aux dires du directeur de la communication de la start-up, Greg Chiemingo, d'apporter une aide précieuse dans la négociation.
Signé en octobre, l'accord de migration a suivi rapidement son cours avec, dès la fin d'année, la nécessité de migrer 5 milliards de notes et autant de pièces jointes. A cause des metadata, telles que les images thumbnails, incluant celles des fichiers joints, le volume total des fichiers à migrer s'est élevé à 12 milliards. Sachant que le principal objectif a été de procéder à la migration sans perdre un octet des 3 Po de données stockées dans les datacenters d'Evernote. Une partie de la transformation a consisté à repenser le service réseau. Evernote utilisait auparavant UDP Multicast pour gérer une partie de son workflow de reconnaissance d'image, qui fonctionnait bien dans le centre de données de l'entreprise, où il pouvait contrôler les routeurs de réseau. Mais cette même technologie n'était pas disponible dans le cloud de Google, ce qui a nécessité une adaptation de son application pour utiliser un modèle basé sur la file d'attente en s'appuyant sur le service Cloud Pub/Sub.
Les équipes de Google ont accompagné Evernote dans sa migration de très près sur une plage horaire 24/7 afin que tout se passe de la meilleure façon possible et pallier à tout incident. En tout, la migration s'est déroulée sur 70 jours, avec la plus grosse partie sur 10 jours en décembre. Pour Evernote, une chose est claire : même avec les projets les plus exigeants, une équipe doit pouvoir être prête à s'adapter à la volée à un nouvel environnement. Et cela n'a pas toujours été simple. Par exemple, Google a dû utiliser des techniques de migration en direct pour déplacer des machines virtuelles d'un hôte vers un autre afin d'appliquer des correctifs et contourner les problèmes matériels. Quoi qu'il en soit, de l'avis d'Evernote, son projet de migration a montré que le cloud est prêt pour supporter n'importe quel sorte de workload.
Mais quid des bénéfices ? L'un des principaux pour Evernote, c'est que le cloud de Google a permis de réduire la latence et d'améliorer la consistance de la connexion à l'international. Le temps de chargement des pages a également été réduit. Actuellement, il reste une dernière salve de pièces jointes à migrer avant la fin définitive du projet de migration. Pour la suite, la start-up prévoit de tirer parti de quelques autres fonctionnalités du cloud de Google mais aussi d'autres services à venir. Elle compte notamment utiliser Google Cloud Functions, permettant aux développeurs d'écrire des snippets de code exécutables. Des tests alpha portant sur la Cloud Platform mais encore jamais publiquement révélés au public sont dans les tuyaux et serviront au déploiement de nouvelles fonctionnalités inclues prochainement dans Evernote.Après Microsoft, c'est à Google qu'un tribunal américain demande de remettre des emails se trouvant sur des serveurs situés à l'étranger sur requête du FBI. Microsoft avait refusé et la justice lui avait donné gain de cause. Google indique de son côté qu'il va faire appel de la décision.
En avril 2016, Microsoft avait remporté un bras de fer face au ministére américain de la Justice qui lui demandait de produire les e-mails d’utilisateurs stockés sur des serveurs situés en Irlande, dans le cadre d’une enquête liée à un trafic de drogue. A l’époque, l’éditeur de Redmond avait avancé qu’il s’agissait d’une saisie à l’étranger et obtenu gain de cause en faisant valoir les lois européennes sur la protection des données. L’histoire se renouvelle avec Google. Un juge américain vient de demander à la firme de Mountain View de lui remettre des emails stockés sur des serveurs à l’étranger, à la suite d’un mandat de perquisition du FBI, dans le cadre de deux enquêtes criminelles.Le juge Thomas J. Rueter, du tribunal du District est de l'Etat de Pennsylvanie, avance d'autres arguments, ainsi que le rapporte l'agence de presse Reuters. Selon lui, transférer les données électroniquement d’un serveur situé dans un autre pays vers le datacenter californien de Google ne s’apparente pas à une saisie à l’étranger, l’atteinte à la vie privée intervenant au moment de la divulgation des données aux Etats-Unis et pas lorsque celles-ci sont transférées. Il ajoute que Google transfère régulièrement des données d’un datacenter à l’autre sans que ses clients le sachent. Dans un communiqué, la firme californienne a indiqué qu’elle compte faire appel de la décision.
À partir de la prochaine mise à jour, Gmail ne supportera plus Chrome 53 et donc les systèmes d'exploitation Windows XP et Vista.
Mardi, Google a discrètement annoncé que Gmail ne supporterait plus les anciennes versions de son navigateur Chrome. Cette décision est un clou de plus planté dans les cercueils de Windows XP et Windows Vista. « À compter du mois de décembre 2017, les utilisateurs de la version 53 et des versions plus anciennes de Chrome seront progressivement redirigés vers la version HTML de base de Gmail », a déclaré Google dans un blog. Dès la semaine prochaine, les utilisateurs concernés par ce changement verront apparaître en haut de Gmail une bannière les invitant à mettre à jour le navigateur de Google. Ce sera notamment le cas des utilisateurs de Chrome v49, la dernière version supportée par Windows XP et Windows Vista.
Il y a plus de deux ans et demi, Microsoft a mis officiellement fin au support de Windows XP, mais Gmail avait jusqu’ici maintenu la compatibilité. Quant à Vista Service Pack 2, sa période de support étendue s’achèvera le 11 avril prochain. Google fait remarquer également que les utilisateurs de versions obsolètes de Chrome sont plus vulnérables aux exploits de sécurité, un handicap particulièrement important pour XP, étant donné que Microsoft ne livre plus de correctifs de sécurité pour son ancien système d'exploitation.Google a invité les administrateurs qui gèrent Chrome pour le compte de leurs utilisateurs effectuent dès maintenant la mise à niveau. Et s’ils ne peuvent le faire parce que l’OS est incompatible, Google leur recommande aussi de trouver une solution. Selon les données de StatCounter établies en décembre 2016, Windows XP représente encore 5 % de la part de marché des navigateurs desktop dans le monde. Ce pourcentage ne représente qu’une fraction de la part toujours croissante de Windows 10, évaluée à 27,2 %, mais il montre qu’il y a encore des résistances.Après des années de développement, Google vient enfin de rendre open source le code de son navigateur Chrome pour iOS qui jusqu'à présent était en code source fermé.
Google vient d’annoncer que les développeurs pouvaient désormais modifier et compiler la version de Chrome pour iOS. Auparavant, ils pouvaient compiler des versions open-source de Chrome pour le web et Android. Avec cette nouvelle mise à jour, Chrome pour iOS rejoint désormais le référentiel de Chromium, le projet de navigateur web open source basé sur le code et le moteur de Google Chrome. En outre, la vitesse de développement est également plus rapide depuis que l'ensemble de la communauté Chromium peut accéder aux tests de Chrome pour iOS et lancer l'exécution automatiquement dès que le code est vérifié, a précisé l'éditeur dans un billet de blog.Historiquement, le code de Chrome pour iOS était séparé du reste du projet Chromium en raison de la complexité supplémentaire requise pour la plate-forme. La firme de Mountain View Google a travaillé pendant plusieurs années pour faire en sorte que Chrome pour iOS puisse supporter WebKit, le moteur de rendu d’Apple en plus de Blink, son propre moteur de rendu. Pour les développeurs qui veulent en savoir plus, des informations sont disponibles sur ce lien.
À partir du 13 février, Google n'autorisera plus les pièces jointes JavaScript sur son service Gmail. Le service de messagerie compte ainsi fermer l’un des principaux canaux utilisés au cours de ces deux dernières années pour distribuer des logiciels malveillants. Les utilisateurs ne pourront plus joindre de fichiers .JS aux courriels Gmail, directement ou sous forme d’archives du type .gz, .bz2, .zip ou .tgz. Néanmoins, s’ils doivent impérativement partager ces fichiers par courrier électronique, ils pourront les télécharger sur un service de stockage, Google Drive éventuellement, puis partager le lien.L'extension de fichier .JS sera ajoutée à la liste des fichiers déjà interdits par le service de messagerie. À savoir : .ADE, .ADP, .BAT, .CHM, .CMD, .COM, .CPL, .EXE, .HTA, .INS,. ISP, .JAR, .JSE, .LIB, .LNK, .MDE, .MSC, .MSP, .MST, .PIF, .SCR, .SCT, .SHB, .SYS, .VB, .VBE, .VBS, .VXD, .WSC, .WSF et .WSH. Pendant longtemps, la plupart de ces formats de fichiers ont été utilisés par les cybercriminels pour envoyer des logiciels malveillants par courrier électronique. Et il s’est produit la même chose avec les fichiers .JS ces deux dernières années. C’est d'autant plus préjudiciable que les fichiers JavaScript peuvent être exécutés directement sur Windows grâce à un composant système appelé Windows Script Host (WSH).