Pour sûr, Apple devra résoudre certains problèmes avant d’aboutir à ces « Mac Fusion », mais aucun n’est probablement insurmontable. Par le passé, Apple a déjà mené à bien plusieurs transitions processeurs : au milieu des années 90, le constructeur est passé de l'architecture 68k à l’architecture PowerPC de Motorola, avant d’adopter les processeurs Intel au milieu des années 2000. À chaque fois, Apple a pu en atténuer l'impact sur les développeurs et sur les utilisateurs finaux en proposant des solutions, par exemple, des logiciels binaires contenant le code permettant d’exécuter les applications sur les deux plates-formes. Souvent, le portage des applications Mac vers la nouvelle architecture consistait simplement à cocher une case au moment de la compilation. Le basculement à la volée entre deux architectures processeurs semble certainement plus radical, mais l’usage de technologies hybrides fait partie de l'histoire d'Apple. Si, très souvent, les objectifs de l’entreprise californienne ont été ambitieux, celle-ci n'a jamais eu du mal à trouver les moyens de les mettre en pratique. Et si le monde n'est pas encore prêt à accueillir un Mac basé sur ARM, un « Mac Fusion » pourrait servir de passerelle pour que cela arrive un jour.La Commission Européenne avait laissé 4 mois à Apple afin de permettre au gouvernement irlandais de récupérer auprès de lui 13 milliards d'euros de recettes fiscales jamais versées. Le délai est arrivé à expiration mais la tâche pour récupérer les fonds pourrait s'avérer plus ardue que prévu.
Apple ne semble pas vraiment pressé de reverser à l'Irlande les 13 milliards d'euros de taxes qu'il avait « oublié » de payer entre 2003 et 2014. La Commission Européenne l'est un peu plus en revanche. En août dernier, l'institution avait ainsi bouclé une enquête fiscale de trois ans à l'encontre de la firme à la pomme, débouchant sur l'obligation pour la société américaine de reverser au gouvernement irlandais 13 milliards d'euros. Le délai de 4 mois désormais expiré, la commissaire européenne à la concurrence Margrethe Vestager est montée au créneau afin que la sanction soit bel et bien exécutée. « Le recouvrement n'est pas encore fait, mais nous avons travaillé avec les autorités irlandaises et nous voyons qu'ils avancent pour récupérer les taxes non payées », a indiqué la commissaire dans une conférence de presse donnée mardi à Dublin. « C'est une chose difficile à faire parce que cela concerne une grosse somme et nous devons rester vigilants sur la manière de la récupérer. Il n'est pas question ici de bloquer un compte et de récupérer 20 ou 30 millions d'euros. Je comprends que c'est une question compliquée qui peut prendre un peu plus de temps que le délai imparti. »
La firme de Mountain View fournit de nombreux détails sur les failles détectées, ainsi que des directives sur la façon de les corriger. Les développeurs qui n’arrivent pas à résoudre les problèmes dans les temps impartis peuvent se voir empêcher de publier leurs mises à jour sur Play. En 2015, Google a contrôlé six vulnérabilités de plus, toutes assorties d’une date limite de correction. En 2016, il en a ajouté 17 dont 12 comportaient une date butoir pour les correctifs. Cela concerne des failles de sécurité trouvées dans des bibliothèques tierces, mais aussi dans des frameworks de développement et des SDK utilisés pour connecter les applications aux réseaux de publicité en ligne (advertising SDK), ainsi que des mises en œuvre dangereuses de classes Java et d’interfaces Android.
Par exemple, les développeurs qui ont utilisé le SDK Supersonic dans leurs applications ont jusqu’au 26 janvier 2017 pour le mettre à jour vers la version 6.3.5 ou ultérieure. Les versions plus anciennes exposent à travers JavaScript des fonctions sensibles qui peuvent être vulnérables à des attaques de type man-in-the-middle. Jusqu’en avril 2016, le programme ASI de Google Play a aidé les développeurs à corriger 100 000 applications. Depuis, ce nombre a presque triplé, près de 90 000 développeurs ayant corrigé des problèmes de sécurité dans plus de 275 000 apps, a indiqué la semaine dernière dans un billet Rahul Mishra, responsable du programme de sécurité Android.Sur son site web, Lenovo, le premier constructeur mondial de PC, annonce l'arrivée du ThinkVision Pro2840, un moniteur 28 pouces 4K. Compagnon des stations de travail de la marque, cet écran pivotable se destine au marché de la CAO et de la vidéo. Rappelons qu'un écran 4K affiche deux fois plus de lignes verticales qu'un modèle FullHD 1080p, soit 3840 x 2160 pixels (8 294 400 pixels pour 157 ppi).Le prix annoncé par le chinois est toutefois relativement élevé pour ce type de produit : 799 $ HT. Les téléviseurs et les caméras 4K ultra HD sont d'ores et déjà disponibles et certains constructeurs ont dû revoir leurs prix à la baisse pour convaincre les utilisateurs professionnels. Samsung, Sharp et Dell ont par exemple revu leurs premières prétentions.
Le ThinkVision Pro2840m était censé être expédié en avril, mais Lenovo a connu quelques problèmes de production. La société a également dû retarder l'intégration d'écrans 4K sur ses ordinateurs portables IdeaPad Y50 Y40.Au niveau du taux de rafraichissement, Lenovo ne partage pas guère d'informations et se borne à indiquer sur sa fiche technique un temps de réponse de 5 ms. Un point important pourtant, quand on sait que certains moniteurs ultra HD bon marché ont été livrés avec un taux de rafraîchissement de 30Hz sur les ports HDMI. C'est très insuffisant pour bien profiter de son écran.L'écran de moniteur Lenovo est équipé d'une dalle TN (Twisted Nematic), tandis que de nombreux utilisateurs exigeants préfèrent opter pour la technologie IPS (In-Plane Switching) offrant des couleurs plus et un meilleur angle de vision.
Le clavier type cover de Microsoft pour sa tablette tactile hybride Surface est loin d'être vraiment pratique pour un usage bureautique intensif. Grâce à Brydge, un clavier bluetooth plus robuste se greffant aux modèles Pro 3 et 4 de Microsoft via un système de charnière plutôt malin, l'utilisateur permet de gagner en efficacité de frappe.
Après s'être fait un nom dans les claviers pour iPad, Brydge s'attaque maintenant à la Surface Pro de Microsoft. Le Brydge 12.3 se présente comme un clavier Bluetooth qui se clipse sur la partie inférieure de la Surface Pro 3 ou 4 grâce à une robuste paire de charnières en silicone. Pesant près de 600 grammes, son poids est suffisamment important pour supporter le poids de la tablette et surtout éviter de se servir de la béquille de la tablette. Cette dernière, bien qu'améliorée au fil des itérations (heureusement), ne permet pas toujours une utilisation optimale de la Surface notamment lorsque l'on n'a pas d'autre choix que de poser la tablette sur ses cuisses et que l'on prend des notes avec. Avec son clavier, Brydge amène donc un élément complémentaire aux ardoises de Microsoft, leur apportant une caractéristique « d'ordi-portabilité » bienvenue. En option, les acheteurs peuvent également choisir le modèle avec un SSD de 128 Go de SSD (connexion par câble), permettant de servir de stockage secondaire plutôt pratique, surtout si l'on utilise une version de Surface qui n'en n'a pas beaucoup. A noter que le trackpad du clavier Brydge n'est pas encore définitif, celui présenté à l'occasion du CES 2017 (5-8 janvier) pouvant encore évoluer.
Le clavier Brydge 12.3 et ses deux charnières en silicone sont bien pratiques pour simuler la présence d'un vrai clavier pour la Surface Pro 3 et 4. (crédit : Jared Newman)Il faut toutefois ne pas perdre de vue que le clavier de Brydge ne se connecte pas physiquement à la Surface. Donc contrairement aux claviers de Microsoft (Type mais également Touch cover), il a besoin d'être rechargé. Pas tout le temps bien sûr, mais il vaut mieux en prévoir un autre de secours (Type ou Touch cover ?) si on tombe en panne de batterie de clavier en plein travail... Le coût du clavier Brydge 12.3 devrait être d'environ 150 euros nu et de près de 250 euros avec le SSD 128 Go intégré. Sa disponibilité est prévue pour le printemps.Présenté en avant-première au CES 2017 de Las Vegas, l'Ultrathin de Dell est un écran 27 pouces qui se démarque par un design ultra-fin, mais qui pêche par l'absence de la 4K et par une puissance électrique insuffisante qui ne permet pas aux derniers MacBook Pro de tirer parti de son port USB-C.
Présenté en avant-première au CES de Las Vegas, l’Ultrathin de Dell ou S2718D est un écran 27 pouces qui se distingue par une conception ultra-fine et par la présence d’un port USB-C. Sa technologie « Infinity Display » permet en effet de réduire les rebords de la dalle qui sont quasiment inexistants. Cependant, son support est un peu plus volumineux que celui de la plupart des autres écrans et c’est à cet endroit que l’alimentation électrique transite. Car s’il est séduisant en termes de conception, son point faible réside dans son manque de puissance électrique.
Bien qu’il soit pourvu d’un port USB-C, l’Ultrathin 27 pouces de Dell dispose d’une puissance électrique limitée à 45 watts. Il n’est pas donc pourvu d’une charge suffisante qui lui permettrait d'alimenter les MacBook Pro 13 pouces et 15 pouces. En comparaison, l’UltraFine 5K du constructeur LG permet d’obtenir une puissance allant jusqu’à 85 watts. L’autre déception de ce modèle est qu’il ne supporte pas la 4K en encore moins la 5k. Il se contente de la QuadHD avec une définition de 2560 x 1440 points par pouce, et une couverture des couleurs de plus de 99% en sRGB. Ce moniteur sera commercialisé aux Etats-Unis à partir du 23 mars 2017 pour 700 dollars HT. Selon Dell, il devrait ensuite rapidement être proposé à l’international.Dans la lignée du Yoga Book, le Yoga A12 de Lenovo est un PC portable hybride sous Android de 12 pouces sans clavier physique proposé au prix attractif de 300 dollars.
Lenovo vient d’annoncer le Yoga A12, une version 12 pouces de son Yoga Book, entièrement tactile et uniquement sous Android. La marque chinoise a décidé de remplacer le traditionnel clavier physique de sa machine par une surface 100% tactile. Le Yoga A12 est doté d’une charnière renforcée qui pivote à 360 degrés et lui permet ainsi d’être utilisé comme un ultrabook ou comme une tablette tactile. Bien qu’il soit doté du même clavier Halo que son homologue Book, qui s’adapte aux habitudes de frappe en fournissant une rétroaction haptique à la place des touches tactiles, le Yoga A12 ne permet pas d’écrire sur l’écran