Ces résultats ne reflètent pas encore l'impact de LinkedIn sur les revenus de Microsoft, puisque que l'acquisition de 27 milliards de dollars a été conclue trois semaines avant la clôture du trimestre. Microsoft a toutefois indiqué que LinkedIn avaient engrangé 228 millions de dollars de revenus au cours de cette période et perdu 100 millions de dollars. Le CEO de Microsoft Satya Nadella a déclaré qu’à l’avenir le plus grand tâche pour LinkedIn sera d'accroitre ses utilisateurs et d’améliorer leur engagement. À cette fin, Microsoft se concentrera sur l'intégration rapide entre LinkedIn et des produits comme Office 365 et Dynamics.Quelques jours après avoir été nommé vice-président senior Infrastructure de Linkedin, Kevin Scott accède maintenant au poste de CTO de Microsoft, directement rattaché au CEO Satya Nadella. Il sera chargé de veiller à la bonne collaboration des équipes d'Office 365 et Dynamics 365 avec celles du réseau social professionnel racheté en 2016.
Microsoft crée un poste de CTO, chief technology officer, qu'il confie à Kevin Scott. Celui-ci venait tout juste d'être nommé vice-président senior, responsable de l'infrastructure de Linkedin, après avoir piloté l'ingénierie et les opérations du réseau social professionnel depuis novembre 2013. En tant que CTO, il sera placé directement sous la responsabilité de Satya Nadella, le CEO de Microsoft, et conduira des initiatives transversales pour réunir les capacités du réseau social et des applications cloud d'entreprise afin d'obtenir le maximum d'impact, explique la firme de Redmond. Dans un email à ses équipes, Satya Nadella a précisé que le premier rôle de Kevin Scott serait ainsi de faire collaborer les équipes d'Office 365 et Dynamics 365 - la toute nouvelle solution cloud associant fonctions ERP et CRM - pour que les utilisateurs de ces outils professionnels dans le cloud et ceux de Linkedin tirent le meilleur bénéfice de la combinaison des technologies, signale le site Fortune.
Les concurrents de l'éditeur, et en particulier Salesforce.com, voient d'un mauvais oeil ce rapprochement des applications de Microsoft qui devrait par exemple permettre aux équipes commerciales d'une entreprise d'accéder rapidement à des contacts sur Linkedin pour leur prospection commerciale, à travers leur outil de CRM. En septembre dernier, Salesforce avait essayé d'empêcher le rachat de Linkedin en estimant que les conditions anticoncurrentielles n'étaient pas réunies. Microsoft a annoncé en juin 2016 l'acquisition de Linkedin pour 26,2 milliards de dollars. En décembre, la commission européenne a accepté le rachat sous condition.Dans un communiqué, le nouveau CTO de Microsoft se dit très optimiste sur les objectifs de l'éditeur de Redmond. A ce poste, il continuera à jouer un rôle actif au sein de l'équipe exécutive de Linkedin. Avant de rejoindre le réseau social en 2011, Kevin Scott a été directeur senior sur la partie ingénierie chez Google où il s'est notamment occupé de l'intégration de la technologie d'Admob, acteur de la publicité sur mobile racheté en 2009.
Par ailleurs, ainsi que le laisse apparaître son profil Linkedin, Kevin Scott est engagé à titre personnel sur plusieurs terrains, notamment auprès des start-ups, en tant que conseiller, notamment du réseau social Pinterest, et d'investisseur, à la fois comme business angel et à travers Sequoia Capital Scout. Il intervient aussi dans le domaine de l'aide à l'enfance (il a créé avec sa femme The Scott Foundation en 2014) et il est aussi, entre autres, membre du conseil d'administration de l'association Anita Borg Institute for Women in Technology qui oeuvre à renforcer le rôle des femmes dans l'innovation technologique.Le réseau spécialisé dans la réparation de mobiles a multiplié son chiffre d'affaires par deux en 2013. La baisse du nombre de téléphones portables subventionnés induite par l'arrivée de Free sur le marché du GSM a fortement incité les consommateurs à remettre leur « vieux » terminaux en état.
Les franchisés du réseau Point Service Mobiles, une enseigne spécialisée dans le SAV de terminaux mobiles, ont réalisé 400 000 réparations l'an dernier. Ils ont ainsi dégagé un chiffre d'affaires cumulé de 25 M€, deux fois supérieur à celui généré l'année précédente. Cette progression tient à plusieurs facteurs, de la hausse du coût des réparations des appareils à la croissance du nombre de franchises qui composent le réseau, en passant par les bouleversements concurrentiels qu'ont connu les opérateurs mobiles.
« En deux ans, le panier moyen de nos clients est passé de 40 € à 63 €, indique Martine Bocquillon, la président et fondatrice de PSM. Plus les produits sont chers, plus les pièces nécessaires à leur réparation sont onéreuses ». Une réalité directement liée à la montée en gamme du parc de mobiles en France et qui s'explique elle-même par l'explosion du nombre de smartphones commercialisés.L'entreprise a également profité de l'arrivée fracassante de Free sur le marché de la téléphonie mobile. Orange, SFR et Bouygues Telecom ont été obligés de le suivre en lançant eux aussi des forfaits à bas coût sans portables subventionnés. L'effet a été de pousser nombre de consommateurs à faire remettre leur mobile en état par des prestataires tels que PSM pour profiter de ces offres.
Le troisième pilier de la croissance du réseau de franchisés tient à l'augmentation du nombre de ses points de présence. En 2013, PSM en a ouvert 40 de plus. Cela porte à 140 le nombre de ses boutiques sur le territoire français et ses effectifs à 350 personnes. La dernière ouverture en date a eu lieu à Fontainebleau (77). Le cap du centième magasin PSM avait été franchi en février avec une ouverture à Nîmes (34). « Nous allons poursuivre l'expansion du réseau, notamment en nous implantant dans des villes où nous ne sommes pas telles qu'Orléans, Troyes ou Chartes, indique la présidente de PSM. Nous pouvons également ouvrir des boutiques dans des villes où nous sommes déjà installés en complétant, par exemple, des implantations de centre de ville par des boutiques de périphérie en centres commerciaux. »
L'expansion du réseau PSM passe aussi désormais par l'international. En 2013, l'enseigne a ouvert deux magasins pilotes en Belgique et en Allemagne. D'autres ouvertures sont prévues ailleurs en Europe dans le courant de cette année.
Quelques jours avant la conférence Google I/O qui doit se tenir les 25 et 26 juin prochains à San Francisco, nous avons fait l'inventaire des annonces possibles. Car si Google I/O est, avant tout, une conférence développeurs, la firme de Mountain View profite aussi de l'évènement pour annoncer et lancer des produits. Donc, mis à part de nouvelles API et le dernier SDK, voici ce que l'on peut attendre de nouveau au sujet d'Android, des smartphones et des tablettes Nexus, d'Android Silver, des Google Glass et plus encore.L'une des premières annonces de Google I/O pourrait être réservée à cette évolution d'Android pour smartphones et tablettes. La version 4.4 KitKat actuelle a été lancée il y a maintenant quelque temps, et il est possible que Google fasse au moins des révélations sur une prochaine évolution majeure, même si celle-ci doit arriver après l'évènement. On connaît déjà le nom de code - « Moonshine » - de cette future version, mais on ne sait pas si Android passera en 4.5 ou en 5.0.
D'après nos informations, Google a surtout cherché à optimiser le nouvel OS sur tablette, mais le futur Android comportera aussi de nouvelles fonctionnalités. Sundar Pichai, responsable d'Android chez Google, a déclaré récemment que Google I/O « n'était pas vraiment le moment pour lancer de nouveaux produits ou un nouveau système d'exploitation ». Autrement dit, il y aura probablement des annonces, mais peu de détails sur les nouveautés.Grâce à divers partenaires, comme LG et Asus, les produits Nexus de Google sont très populaires et Google I/O pourraient être l'occasion de dévoiler de nouveaux smartphones et tablettes Nexus.Il y a eu beaucoup de rumeurs et de fuites récentes autour d'une tablette Nexus 8. On a même pu voir l'image d'une tablette inconnue sur le site de Google I/O. Donc, si Google devait annoncer une tablette pendant l'événement, il y a de fortes chances que ce soit celle-là. Comme son nom l'indique, la Nexus 8 est dotée d'un écran de 8 pouces (comme la Nexus 7 a un écran de 7 pouces). Elle sera probablement lancée en même temps qu'Android Lollipop.
Voilà longtemps que certains attendent une mise à jour du Nexus 10 lancé en novembre 2012, c'est à dire une éternité à l'échelle du secteur IT. Aucune annonce n'a été faite l'an dernier et Google est encore resté très discret cette année. Il n'est pas impossible que Google annonce un Nexus 10.2 lors du Google I/O. Le fait que le modèle actuel n'est plus vendu sur le Play Store plaide aussi en faveur de l'arrivée d'un nouveau modèle.Google a déjà annoncé un OS Android Wear, mais nous sommes à peu près sûrs qu'il sera beaucoup question de ce système lors du Google I/O. Cette déclinaison de l'OS mobile est spécialement conçue pour les appareils portables, et les smartwatchs notamment. L'entreprise californienne pourrait montrer sa plate-forme aux développeurs, livrer des détails sur ses caractéristiques et ses avantages. Il faut espérer que Google fera des démonstrations en direct et donnera plus de détails sur les terminaux sur lesquels tournera Android Wear. On sait déjà que la G Watch de LG, qui sera la première smartwatch à tourner avec Android Wear, sera lancée en juillet. Il n'est pas impossible aussi que Google montre une smartwatch Nexus.
Après le lancement de la Chromecast, Google pourrait très bien annoncer un Android TV. Des captures d'écrans ont filtré sur Internet où Google TV apparaît comme une interface et non comme une plate-forme informatique. Si c'est le cas, elle serait en concurrence avec l'Apple TV, Roku et Amazon Fire TV. Selon The Verge, le lancement de Google TV est « imminent » et l'entreprise serait en pourparlers avec des partenaires pour développer des applications de lancement. Gigaom affirme aussi, sur la foi de plusieurs sources proches de Google, que la Google TV sera annoncée pendant Google I/O.La technologie sert souvent à se maintenir au niveau des concurrents et dans le cas présent, de répondre au lancement de CarPlay par Apple. Google I/O est tout à fait le lieu où la firme peut discuter de projets de développement d'un OS Android équivalent pour les voitures. Google a déjà noué des partenariats avec des constructeurs automobiles comme Audi, Honda et Hyundai. On peut raisonnablement guetter des annonces de ce genre lors de Google I/O.