L'une des grandes tendances de 2012 est le développement des puces NFC (technologie d'échange de données et de paiement sans contact). Toutefois, la grande majorité de la population n'a pas encore de téléphone équipé. Près d'un tiers des gens ne sait d'ailleurs pas ce qu'est la technologie NFC ou si son téléphone en est équipé. Seules 7% des personnes interrogées déclarent posséder un téléphone équipé.Il ressort de cette étude que les personnes interrogées sont pour la plupart réticentes à payer avec leur mobile (56%), surtout pour les gros montants (seuls 5% y sont favorables). A l'inverse, 21% utiliseraient les technologies NFC pour obtenir des promotions en magasin, 19% pour collecter des points de fidélité, 16% pour s'échanger des documents et 15% pour payer leurs transports.Du côté des applications, 57% des propriétaires de tablettes en ont déjà téléchargées, contre 36% seulement pour ceux qui possèdent un téléphone portable. Ces mêmes personnes téléchargent en moyenne 4,14 applications par mois sur leur tablette, contre 3,36 sur leur téléphone, pour respectivement 3,72€ et 2,15€ en moyenne chaque mois.
Plus de la moitié d'entre eux ne télécharge pas de programmes payants. L'App Store d'Apple est leader du marché, concentrant 37% des téléchargements. Il devance Google Play (30%), Samsung Apps (15%) et BlackBerry App World (8%). Facebook est l'application la plus populaire (56%), devant YouTube (45%), Deezer (23%) et Twitter (13%).
Avec son processeur A6, l'iPhone 5 étonne. Plusieurs experts en la matière n'hésitent d'ailleurs pas à considérer la fameuse puce comme une étape importante pour Apple. La firme entend bien personnaliser ses puces pour ses prochains terminaux.Les experts sont formels. "Il aura fallu quelques années à Apple pour mener à bien la conception d'un processeur personnalisé mais la société souhaitait vraiment contrôler sa destinée". Avec la toute récente sortie de la puce A6, il semblerait que le pari de la firme de Cupertino soit réussi. En plus d'offrir de belles performances à l'iPhone 5, la puce devrait permettre à Apple de contrôler l'ensemble de ses smartphones et tablettes et devrait ainsi assurer le fonctionnement en tandem du CPU et des applications tout en préservant l'autonomie de la batterie. Il faut dire que le processeur A6 offre jusqu'à deux fois plus de performance que la puce A5, basée sur un design ARM Cortex-A9.
"Via ce nouveau processeur, Apple s'engage à augmenter les performances tout en augmentant la durée de vie de la batterie, quitte à réduire la vitesse d'horloge du processeur", a déclaré Linley Gwennap, fondateur et analyste principal de la firme The Linley Group, qui a observé de près le rendement de la puce de référence. "Je ne serais pas surpris si l'on retrouvait la puce A6 dans les iPad", a ajouté Mr Gwennap. "Apple pourrait tout simplement monter la vitesse d'horloge et l'intégrer dans l'iPad pour profiter de la plus grande batterie présente au sein de la tablette" ajoute-t-il. L'analyste assure en outre que l'idée de voir la firme concevoir, dans un futur proche, un processeur ARM personnalisé pour les ordinateurs portables Mac n'est pas exclue. Une annonce pour laquelle il faudra toutefois patienter encore un peu: les processeurs ARM sont actuellement conçus en 32 bits et ne peuvent pas adresser plus de 4 Go de mémoire alors que les ordinateurs portables Mac ont besoin d'une architecture 64 bits et d'une capacité mémoire plus importante. ARM a déjà annoncé l'arrivée de l'architecture 64 bits avec son design ARMv8 attendu en 2014.
L'industrie des puces se transforme à un rythme effréné. C'est donc une lourde responsabilité que prend Apple avec la conception d'un processeur personnalisé. À l'heure actuelle, l'iPhone 5 possède certes un processeur de pointe, mais la société américaine devra bientôt faire face à Qualcomm, qui offre déjà sa puce Snapdragon S4 dual-core à radio intégrée et à Nvidia, qui est sur la voie d'intégrer des logiciels radios définis dans les futures puces Tegra. Linley Gwennap affirme toutefois que la marque à la pomme possède toutes les ressources nécessaires en termes de conception de processeur et ce notamment grâce à Peter Bannon, un directeur d'Apple arrivé dans l'entreprise en 2008 lors de l'acquisition de PA Semi. Gerard Wallace aussi est un grand nom dans le domaine. Ancien d'ARM, il y était l'un des leaders dans l'équipe qui a développé le Cortex-A8 et le Cortex-A15. "Ils ont embauché comme des fous", a déclaré Linley Gwennap. "Ils ont toutes les capacités nécessaires pour apporter au public ce dont il a besoin."
Au cours du premiers trimestre 2012, les ventes réalisées en Europe de l'Ouest par les 10 grands constructeurs de PC ont légèrement progressé au cours du 1er trimestre 2012, selon Context. Mais le marché français a reculé de 4,7%.
Selon Context, les ventes des dix principaux fabricants de PC en Europe de l'Ouest ont enregistré une croissance de 1,3% lors du premier trimestre 2012, comparées à la même période l'an passé. Pour établir ce constat, le cabinet d'études se base sur l'analyse des chiffres de ventes réalisés par un panel de grossistes aux revendeurs de la région. Context souligne, en outre, que cette progression des livraisons était inattendue aux vues des 5 trimestres consécutifs de baisse des ventes enregistrés par les fabricants.Sur le marché français toutefois, il n'y a pas lieu de pousser un soupir de soulagement. Dans l'Hexagone, les ventes des grands fabricants ont reculé de 4,7% lors du premier trimestre. Elles sont également en baisse en Espagne et en Italie, respectivement de 14% et de 21,5%. Les principaux vendeurs de PC en Europe de l'Ouest doivent en fait leurs bons résultats globaux à la hausse de leurs ventes en Allemagne (+18,8%) et en Grande-Bretagne (+7%).
Après avoir dévoilé une partie de son avenir avec ARM, AMD annonce cette semaine la commercialisation de processeurs Opteron Abu Dhabi 16 coeurs Piledriver plus rapides pour renforcer sa gamme x86 et faire oublier les décevantes puces Interlagos basées sur le noyau Bulldozer.
Connues sous le nom de code Abu Dhabi, les cinq puces Opteron 6300 d'AMD pour serveur seraient jusqu'à 40 % plus rapides que la génération précédente (Opteron 6200 Interlagos) pour les charges de travail dans les entreprises, a déclaré John Williams, vice-président en charge du marketing serveur et du développement commercial chez AMD. Et en fonction du type charge de travail, l'amélioration des performances pourrait être aussi au minimum de 7 %.Si les Opteron 6300 affichent des vitesses d'horloge allant de 1,8 à 3,5 GHz, elles seront surtout plus rapides pour déployer des machines virtuelles, a déclaré M. Williams. AMD est « fortement engagée » avec les fournisseurs de plates-formes de virtualisation telles que Red Hat et Microsoft pour améliorer les performances des VM, a indiqué M. Williams. Ces puces sont conçues pour les serveurs exécutant des clouds publics et privés, ainsi que pour les applications d'entreprise telles que les bases de données et programmes d'analyse. Les puces sont proposées pour les serveurs 2 et 4 sockets. Hewlett-Packard, Dell, Cray, Silicon Graphics et d'autres vont annoncer l'utilisation de ces processeurs dans leurs systèmes.
AMD espère que l'arrivée de ces puces apportera un sursaut à son activité serveur en grande difficulté. Si la société a commencé à changer sa stratégie et proposera des puces ARM 64-bit à partir de 2014, elle a réaffirmé que les processeurs x86 resteront bien un des piliers de son activité serveur. Le but d'AMD est de mélanger les charges de travail entre des serveurs x86 et ARM reliés par un bus d'interconnexion maison baptisé Fabric Freedom, qui travaille avec les deux architectures. « Dans un ensemble de racks si vous ajoutez des clusters ARM, vous pourrez travailler avec différentes charges de travail, » a encore déclaré John Williams. Il y a plus de 10 ans, suite au rachat de Sequent Computers System, IBM avait travaillé sur une solution similaire mixant puces PowerPC, IA-64 (Itanium aujourd'hui) et x86 avec le projet de chipset Summit et son bus d'interconnexion fabric. Las, trop complexe, le projet reposant sur l'architecture Numa de Sequent avait été finalement abandonné.
John Williams a concédé que les serveurs équipés de puces Abu Dhabi ne sont pas directement compatibles avec les serveurs ARM dans un datacenter, mais AMD va tenter de rapprocher les deux architectures (x86 et ARM) dans un avenir proche. Les entreprises devront aussi assurer le portage de leurs applications pour travailler sur ARM, ce qui pourrait prendre du temps, a accordé M. Williams.Au-delà d'ARM, le dirigeant a qu'il y a une vraie dynamique derrière les processeurs x86 Opteron. Les précédentes puces - les Opteron 6200 - sont utilisées par le laboratoire d'Oak Ridge du ministère américain de l'Énergie qui vient d'achever le déploiement d'un supercalculateur de 20 pétaflops appelé Titan. Des Opteron 6300 seront par contre utilisés dans un superordinateur qui sera installé l'année prochaine à l'Université de l'Indiana, selon AMD.
Les puces Opteron 6300 reposent sur des noyaux Piledriver, qui ont déjà été utilisés par AMD sur les processeurs Trinity pour PC de bureau et portables. Les noyaux Piledriver sont une évolution de l'ancien coeur Bulldozer, que l'on retrouve dans les puces Interlagos, mais ils délivrent plus de performances selon AMD. Basé sur le concept de modules, le noyau Piledriver mixe dans le CPU des paires d'unités à virgule flottante et/ou entier avec la mise en commun de certaines ressources nombre (cache de second niveau ou unités en charge du décodage des instructions) pour exécuter plus d'opérations par cycle d'horloge tout en utilisant moins d'énergie.
Les puces ont été conçues pour offrir de meilleures performances Java et les piles logicielles ont été mieux préparées pour Piledriver par rapport à son prédécesseur, a déclaré John Williams. Le noyau Bulldozer a été considéré par beaucoup comme une déception, car les tests en laboratoire ont révélé que les puces délivraient des performances plus faibles que celles annoncées par le fabricant.
Les Opteron 6300 sont rétrocompatibles, et la société a décidé de s'en tenir à 16 coeurs afin de préserver l'équilibre « thermique » au niveau du socket, a souligné le dirigeant. «Si nous étions passés à 20 coeurs, vous auriez probablement commencé à regarder les problèmes d'équilibre autour de la mémoire et des capacités de traitement, a poursuivi M. Williams.Ces processeurs supportent également l'ancien bus PCI-Express 2.0, alors que les puces Intel pour serveurs sont déjà passées PCI-Express 3.0. Ce dernier assure un transfert des données à 8 Gbit/s, ce qui est une nette amélioration par rapport PCIe 2.0, qui plafonne à 5 Gbit/s. Mais étrangement, ce traditionnel goulot d'étranglement sur les serveurs n'est pas un problème pour M. Williams qui assurent que les Opteron 6300 16 coeurs se satisfont très bien du bus PCI-Express 2.0.
L'Opteron 6386 SE (140 Watt) qui dispose d'une vitesse de base de 2,8 GHz pouvant évoluer à 3,5 GHz, est proposé au prix de 1 392 dollars HT par 1000 unités. Les Opteron 6380, 6378 et 6376 (115 Watt), qui ont des vitesses d'horloge de 2,3 et 2,5 GHz et pouvant monter à 3,2 et 3,4 GHz, sont vendus entre 703 et 1088 $ HT. L'Opteron 6366 SE (85 Watt), cadencé de 1,8 à 3,1 GHz, est proposé à 575 $ HT. La société a également annoncé deux Opteron 6300 8 coeurs à partir de 293 $ HT, et une puce quad-core à partir de 501 $ HT toujours par 1000 unités.
Une étude de Kaspersky sur le « Bring Your Own Device» montre que beaucoup d'entreprises anticipent mal les dangers découlant de l'utilisation des dispositifs mobiles personnels sur le lieu de travail.Au sein des entreprises se développe actuellement une tendance majeure : le Byod ou « Bring Your Own Device ». Cela consiste, pour les employés, à apporter au bureau leur propre ordinateur portable, smartphone ou tablette. Une récente étude réalisée par B2B International pour le compte de Kapersky Lab met en avant les dangers potentiels de ce phénomène. Il faut dire que de nombreuses entreprises n'y mettent aucun frein et pourtant une entreprise sur cinq a déjà perdu des données commerciales en raison de la perte ou du vol d'un appareil mobile. Environ 3 300 décideurs informatiques appartenant à des entreprises de taille différente et présentes dans le monde entier ont participé à cette étude.
- (cliquez ici pour suivre le lien)
- (cliquez ici pour suivre le lien)
- (cliquez ici pour suivre le lien)
- (cliquez ici pour suivre le lien)