Cette famille de SSD Professional vient occuper une place entre les SSD pour datacenters et les modèles pour machines grand public. Le SSD Pro 1500 Series, premier produit de la famille livré par Intel, existe en facteur de forme de type M.2 pour les ultrabooks minces et légers et en facteur de forme 2,5 pouces pour les machines hybrides mi-ordinateur portable mi-tablette et PC traditionnels. Leur capacité peut aller jusqu'à 480 Go. La gamme de SSD Professional est destinée à faciliter le déploiement et la gestion, réduire les temps d'immobilisation des matériels et la facture d'achat des entreprises. Ses fonctions de sécurité doivent permettre aux entreprises de se protéger contre le vol de données sur des machines qui seraient perdues ou volées.
Exploitant des composants NAND flash MLC fabriqués en 20 nanomètres, la série 1500 utilise un contrôleur LSI SandForce avec des débits announces de l'ordre de 540 Mo/s en lecture séquentielle et 490 Mo/s en écriture séquentielle. Le SSD 1500 Series inclut le cryptage AES 256 bits et supporte le protocole de gestion des clés de cryptage Opal du Trusted Computing Group. Ces SSD peuvent tirer parti de la technologie vPro des processeurs Intel Core et des spécifications de la suite Opal pour la sécurité et la gestion.La série 1500 comprend également trois modes de mise en veille, dont le mode DEVSLP, plus profond, qui met totalement hors tension certains secteurs du SSD. C'est ainsi que, selon Intel, la version M.2 des SSD Pro 1500 Series consomme 55 milliwatts en mode veille, et seulement 200 microwatts en mode DEVSLP.
Après les disques durs avec un peu de flash (8 Go chez Seagate par exemple avec le Momentus XT) pour stocker les fichiers les plus utilisés par le système d'exploitation, Western Digital arrive avec une solution beaucoup plus musclée : le Black2 combinant 128 Go de flash à un disque dur de 1 To.
Quand il s'agit de stockage primaire, pour une question de prix, beaucoup hésitent entre vitesse d'accès et capacité. Si les SSD sont aujourd'hui la panacée dans une baie de stockage, une station de travail ou un PC portable ou domestique, leurs prix restent toujours plus élevés que les disques durs traditionnels. Comptez par exemple 590 € environ pour un SSD d'un To contre 69 € pour un disque dur de même capacité au format 2,5 pouces à 5400 t/m. Mais à l'usage, on fait vraiment la différence lors du démarrage de son Mac ou de son PC ou lors du chargement de grosse cartes dans un jeu comme Battlefield 4 ou Compagny of Heroes 2. On peut également décider d'utiliser un SSD pour le boot et accélérer certaines applications et conserver un disque dur de grosse capacité pour les autres fichiers. C'est un peu l'idée avancée par Western Digital avec son Black2 Dual Drive : un disque dur 2,5 pouces d'une capacité de 1 To épaulé par un SSD de 128 Go. D'une épaisseur de 9,5 mm, ce périphérique de stockage interne s'installe dans la plupart des ordinateurs portables, à l'exception toutefois des plus minces, les ultrabooks, qui n'acceptent que les modèles 7 mm.
Mais à la différence du produit de Seagate, le Momentus XT avec ses 8 Go de flash greffées à un disque dur de 1 To, sur le Black2 la gestion et le déplacement des données les plus fréquemment utilisées n'est pas assurés par le microcode du périphérique ou par le système d'exploitation comem sur une baie de stockage mais par l'utilisateur. Le SSD et le disque dur du Black2 sont traités comme des unités séparées. Il faut donc installer l'OS, les applications et les données fréquemment utilisées sur le SSD et tout le reste (en gros les films, la musique, les photos etc) sur le disque dur. En théorie ce système devrait mieux fonctionner que les précédents systèmes hybrides (une unité de disque dur avec un grand cache NAND), qui n'ont jamais été très performants.
Pour bien fonctionner, le Black2 impose certaines conditions à l'installation. WD recommande fortement une nouvelle installation de l'OS, le périphérique ne supporte pas les contrôleurs de stockage de Nvidia ou Asmedia, et, enfin, impossible de l'utiliser dans une configuration RAID. Autre bémol, le Black2 est difficilement reconnu par MacOS X faute de pilote adéquate. Pour le prix, comme Western Digital positionne son produit en haut de gamme, on atteint 299 € ce qui n'est franchement pas raisonnable. Un SSD de 500 Go chez Samsung, l'840 EVO par exemple, est proposé à 329 €...
C'est la troisième génération de V-NAND dont le constructeur coréen va pouvoir approvisionner le marché. Basée sur une architecture à 48 couches, elle offre une densité deux fois supérieure à la seconde génération de mémoire de ce type que Samsung avait lancée il y a un an.
La production à grande échelle de la troisième génération de mémoire flash V-NAND (NAND 3D à 256Gb) griffée Samsung a débuté. Une avancée qui ouvre la voie à la commercialisation de modules de capacité supérieure mais de taille égale à celle de leurs prédécesseurs. Les nouveaux composants fournis par les usines du fabricant Coréen embarquent 48 couches de cellules multiniveau (MLC) de 3 bits, et offrent ainsi 32 Go de capacité de stockage sur une seule puce. Cela revient à un doublement de la densité de stockage de la conventionnelle puce NAND (128 Gb), tout en réalisant une économie d'énergie de 30%, assure Samsung.Samsung a déclaré vouloir destiner ces puces aux entreprises et aux utilisateurs de systèmes de stockage de données. Il veut également les utiliser pour promouvoir l'adoption des SSD capables de stocker plusieurs To. En Juin, Samsung avait déjà annoncé un SSD de 2 To dans d'un format de 2,5'', à même d'équiper les ordinateurs portables et les PC de bureau.
Depuis quelques jours les fuites concernant le prochain modèle de smartphone haut de gamme de Samsung se multiplient. Après quelques spécifications techniques, c'est le visage du Galaxy S8 que l'on découvre.
Le prochain navire amiral de Samsung dans les smartphones haut de gamme se profile à l'horizon. Officiellement dévoilé fin mars pour un lancement calé au 21 avril, le Galaxy S8 devrait arriver en deux tailles, à savoir une version dotée d'un écran incurvé de 5,8 pouces, et une autre avec un écran (toujours incurvé) de 6,2 pouces. Des mensurations bibendum sachant que les capacités des batteries resteraient assez classiques, soit de 3 000 à 3 500 mAh. Pour tenter de faire oublier le fiasco du Galaxy Note 7 qui le poursuit tel un cauchemar dans ses comptes financiers, le constructeur sud-coréen semble en tout cas avoir hissé la barre des caractéristiques techniques bien haut.
D'après le Guardian, le Galaxy S8 embarquera 4 Go de RAM et un processeur Snapdragon 835 dont la finesse de technologie de gravure atteint 10mm, soit une première dans cette catégorie de terminal. La promesse d'une telle finesse pourrait se traduire par un échauffement et une consommation énergétique contenus. Ce smartphone serait doté de 64 Go de stockage flash, extensible via une carte microSD jusqu'à 256 Go. Un connecteur USB type C serait également inclus, sachant que la présence d'un port Jack 3,5mm serait bien de la partie d'après Venture Beat qui a publié le leak d'une photo du prochain smartphone star (ou pas ?) de la firme sud-coréenne. Un atout par rapport au dernier iPhone 7 qui en est dépourvu et qui avait provoqué la colère de nombreux utilisateurs.
Comme c'est à la mode, le Galaxy S8 devrait venir au monde avec un assistant vocal maison ressemblant à Siri (iOS), Voice (Android) ou encore Cortana (Windows 10). Son petit nom pourrait bien être Bixby et basé sur la technologie issue du rachat de la start-up Viv Labs en octobre dernier croit savoir le Guardian. La reconnaissance biométrique par l'iris serait aussi de la partie. Le prix des deux prochains Galaxy S8 de Samsung sont apparemment fixés à 799 et et 899 euros.Quatre-vingt-sept personnes ont été arrêtées dans une quinzaine de pays à travers le monde. Elles sont accusées d'avoir vendu, acheté ou utilisé le cheval de Troie BlackShades.
La semaine dernière, les forces de police de 16 pays - dont la France - répartis sur trois continents ont procédé à l'arrestation de 97 personnes soupçonnées d'avoir créé, acheté ou utilisé le fameux cheval de Troie BlackShades. Pendant deux jours, la police a effectué 359 perquisitions et saisi plus de 1 100 ordinateurs de bureau, PC portables, téléphones mobiles, routeurs, disques durs externes et clés USB. L'information a été publiée lundi sur le site internet d'Eurojust, l'agence chargée de renforcer la coopération judiciaire entre les États membres de l'Union européenne. Selon le ministère public néerlandais (OM), l'opération a été coordonnée depuis le siège d'Eurojust à La Haye.
Des rumeurs sur l'enquête menée par la police autour de BlackShades sont apparues sur les forums illégaux début mai et elles se sont intensifiées la semaine dernière », a déclaré Rickey Gevers, un enquêteur spécialisé dans le cyber crime qui a suivi l'opération. « Les institutions judiciaires de différents pays dont les Pays-Bas, la Belgique, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Finlande, le Danemark, l'Autriche, l'Estonie, les États-Unis, le Canada, le Chili, la Suisse, la Croatie, la Moldavie et l'Italie, ont participé à cette vaste opération », ont précisé les procureurs néerlandais. BlackShades est un outil d'accès à distance, ou RAT. Ses créateurs ont essayé de le commercialiser comme un programme de surveillance ordinaire, mais il a également été vendu à de nombreux pirates et cybercriminels. Une fois installé sur un ordinateur, BlackShades permet à l'opérateur d'effectuer un grand nombre d'actions très intrusives, potentiellement malveillantes, qui empiètent sur la vie privée, comme voir ce qui se passe sur l'écran de l'ordinateur distant, télécharger et ouvrir des fichiers, enregistrer les frappes au clavier, crypter des fichiers et contrôler la webcam. Tous les ordinateurs infectés peuvent être gérés à partir d'une interface d'administration à distance, comme dans un réseau de zombies. « Une affaire pénale portée devant le tribunal de Rotterdam implique un jeune homme de 19 ans qui aurait utilisé BlackShades pour se connecter à 2 000 webcams et pour prendre des photos d'utilisateurs de sexe féminin », ont déclaré les procureurs néerlandais.
En novembre dernier, les chercheurs de Symantec avaient signalé que BlackShades était encore vendu et largement utilisé dans des activités cybercriminelles. Pourtant, le code source a été divulgué en 2010 et les principaux acteurs du projet ont été arrêtés par le FBI en 2012. L'opération judiciaire menée par Eurojust semble s'appuyer en partie sur des informations obtenues par le FBI de l'un des créateurs du malware. Lundi, le ministère de la Justice américain a rendu publiques des plaintes pénales déposées contre trois personnes ayant utilisé BlackShades pour infecter des ordinateurs et contre deux autres qui ont vendu le cheval de Troie. Un certain Michael Hogue, qui utilise le pseudo en ligne xVisceral, fait parti des personnes accusées d'avoir distribué le logiciel malveillant. Il a été arrêté le 26 juin 2012 dans le cadre d'une autre opération internationale appelée « Operation Card Shop ».