David Tuhy, directeur général Storage Group d'Intel, a indiqué que cette ligne de NAS est déjà vendue par trois équipementiers, à savoir Asustor, QNAP, Synology et Thecus, et d'autres, comme Mpstor et Dane-Elec, prévoient de vendre des NAS D2550 et D2500 aux petites entreprises. Selon le dirigeant d'Intel, le prix des NAS à deux baies commence à 299 dollars et celui des NAS à quatre baies, à 500 dollars. En fonction de la configuration, les données peuvent être protégées en RAID 0, 1 et 5 avec le logiciel fourni par McAfee, qu'Intel a acquis l'an dernier. Les dispositifs NAS peuvent prendre en charge jusqu'à 14 ports externes USB 3.0.Ces serveurs NAS sont également destinés à un usage domestique. Les utilisateurs peuvent y stocker des films, de la musique, des jeux vidéo et d'autres contenus, accessibles ensuite depuis différents terminaux connectés. Par exemple, les serveurs offrent l'accélération matérielle pour la lecture vidéo, ce qui permet aux utilisateurs de connecter des écrans HDMI et de voir leurs vidéos en HD 1080p. Il est aussi possible d'attribuer une adresse IP au boîtier, de sorte qu'un utilisateur peut accéder au NAS depuis Internet via une interface graphique, ou encore voir le NAS comme un disque dur externe sur son terminal mobile. L'accès au NAS nécessite un mot de passe. Cet accès web transforme ces boîtiers NAS en sorte de cloud personnel, les utilisateurs pouvant accéder à leurs fichiers à distance depuis différents types de périphériques connectés, Ultrabooks, smartphones, tablettes ou ordinateurs portables.
Les petites entreprises peuvent utiliser le NAS pour stocker des fichiers et les rendre accessibles à leurs salariés en toute sécurité, à partir d'interfaces graphiques sur leurs périphériques mobiles. « Il est possible de partager les fichiers sur les périphériques connectés de sorte qu'une personne peut voir les données des autres personnes via les interfaces HTML », a encore précisé David Tuhy.
Devenu incontournable sur le marché électronique grand public, Samsung affiche désormais ses ambitions sur le BtoB avec la création d'une division dédiée en France. S'il n'est pas question de fournir des solutions infrastructures IT, le constructeur coréen se met en ordre de marche pour mieux vendre ses terminaux mobiles (classiques et semi-durcis), ses micro-ordinateurs et ses écrans professionnels, selon Philippe Barthelet, vice-président exécutif de Samsung Electronics France. « L'avenir de notre groupe passe par le BtoB [...] Il s'agit d'inverser le poids du BtoB qui doit devenir majoritaire ». Les secteurs prioritaires pour la société coréenne sont les marchés de l'éducation, de la santé et de la finance/assurance. Philippe Barthelet a par exemple mis en avant les marchés publics remportés à l'université d'Assas pour l'équipement de l'établissement en affichage dynamique et en tablettes, et au Conseil Général du Val d'Oise pour la fourniture de tablettes aux écoles.
A la SNCF, le coréen a placé ses smartphones Galaxy S auprès des contrôleurs et des conducteurs. Dans la santé, Samsung compte sur son savoir-faire acquis en Corée pour développer son activité médicale en fournissant du matériel échographique et rayons X. Enfin dans la finance, la firme mise sur son expérience dans le NFC pour accompagner le développement des terminaux d'informations et de paiements. Avec Allianz, le coréen a signé un accord-cadre au niveau monde pour fournir des moniteurs et des PC portables. « On a remplacé, un acteur majeur du marché des PC a précisé le dirigeant.
« Aujourd'hui, nous n'avons pas de business clients en direct avec les grands comptes, mais via des partenaires ». La création d'une division française dédiée au BtoB qui inclut les télécoms et la IT avec un marketing dédié est devenue nécessaire pour Samsung. La firme compte également capitaliser sur ses marques professionnelles pour développer ses activités en France : Dr Smart pour les hôpitaux, SmartSchool pour l'éducation et Otter pour les terminaux semi-durci.
La première vague de puces Intel Ivy Bridge comprendrait 13 processeurs quad-core conçus pour les ordinateurs de bureau et les PC portables.
Les processeurs Ivy Bridge d'Intel sont attendus cette semaine et promettent d'apporter des améliorations significatives au niveau des performances et de la consommation d'énergie, de prendre en charge l'interface USB 3.0, le tout dans une enveloppe plus compacte que celle des actuelles puces Sandy Bridge. La première vague de puces Ivy Bridge rassemblera 13 processeurs quad-core conçus principalement pour les ordinateurs de bureau et les PC portables. Les processeurs dual-core, destinés aux ultrabooks, aux tablettes hybrides comme le concept Intel Cove Point, et à d'autres types de terminaux mobiles sortiront un "plus tard ce printemps," selon un article de la BBC.Les prévisions la BBC sont en phase avec les annonces d'Intel de mercredi dernier qui indiquaient que les premières puces Ivy Bridge ne seraient pas destinées aux ultrabooks. Ces processeurs seront les premiers gravés en 22 nanomètres, contre 32 nm pour les plus volumineux Sandy Bridge. Pour vous donner une idée du travail accompli avec le passage au 22nm, Intel précise qu'il serait possible de déposer 100 millions de transistors en 22 nanomètres sur la tête d'une épingle (environ 0,05 pouces de diamètre, soit 1,27 mm).
Les transistors utilisés dans les processeurs Ivy Bridge diffèrent également de ceux utilisés dans les précédentes puces d'Intel puisqu'elles reposent sur la technologie Tri-gate. En effet, le transistor sMOS (Metal Oxyde Semiconductor) planar classique à deux dimensions est remplacé par un mince aileron en trois dimensions qui sort verticalement du substrat de silicium. Le fondeur a précédemment indiqué que ces nouveaux transistors permettront à ses puces d'être jusqu'à 37% plus rapide que les processeurs précédents. Toutefois, la BBC cite un vice-président d'Intel, Kirk Saugen, qui prétend que les premières puces Ivy Bridge vont améliorer les performances et l'efficacité énergétique de 20% par rapport à Sandy Bridge.
Les partenaires d'Intel travailleraient sur plus de 300 produits mobiles, selon M. Saugen, et plus de 270 appareils de bureau différents (y compris de nombreux PC tout-en-un) exploitant la micro-architecture Ivy Bridge. C'est une bonne nouvelle pour les fans de Mac, qui espèrent retrouver rapidement cette génération de puces dans les tout-en-un iMac pour commencer, puis les prochains MacBook Pro. Les serveurs de la firme à la pomme équipés de processeurs Xeon Ivy Bridge sont également attendus avant l'été. Les premières annonces sur les postes de travail Windows reposants sur des processeurs Ivy Bridge, sont donc attendues cette semaine, mais les livraisons en volume de puces aux constructeurs d'ordinateurs portables ne commenceraient qu'en juin. Soit largement avant la rentrée scolaire de septembre, une période propice aux ventes de PC portables.
Le renouvellement tous les ans de sa gamme de smartphones par Apple, Samsung ou encore Nokia pose la question de l'obsolescence de ses produits et de leur impact sur les ressources naturelles.
Pendant que les constructeurs high-tech renouvellent leurs gammes, les ressources naturelles s'épuisent, les téléphones contenant de nombreux métaux rares, comme de l'or ou de l'argent. Avec trois générations d'iPad en deux ans et six d'iPhone en cinq ans, les produits Apple deviennent rapidement obsolètes. Or l'obsolescence programmée de ce type de produits a un impact écologique et social immédiat. Benoît Hamon, ministre délégué chargé de l'économie sociale et solidaire, s'est exprimé sur le sujet dans une interview parue sur le site de 60 millions de consommateurs mercredi 12 septembre, le jour même de la présentation de l'iPhone 5 : "Acheter un appareil qui est destiné à être totalement démodé un an plus tard pose d'autant plus question lorsque le constructeur a lui-même organisé cette obsolescence [...] Je mettrai en garde et essaierai de lutter contre cette obsolescence programmée dans le domaine du numérique. C'est un sujet sur lequel j'interrogerai le Conseil national de la consommation [...] Je travaille avec ma collègue Fleur Pellerin [ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique - ndlr], car un renouvellement excessif des terminaux mobiles pose des questions environnementales et pèse sur notre balance commerciale."
Depuis 2010, l'association Les amis de la Terre alerte les pouvoirs publics sur l'exploitation massive des ressources et l'extraction de terres rares et minerais dans les pays du Sud avec tous les impacts sanitaires pour les populations locales, la surproduction de déchets et les pollutions lourdes que cela engendre.Camille Lecomte, chargée de campagne Modes de production et de consommation responsables, a expliqué qu'elle espère qu'une loi sera votée, afin d'allonger la durée de garantie de 2 à 10 ans sur les biens de consommation. Elle espère également que les constructeurs suivront un jour les recommandations de la Commission européenne, partisane d'un chargeur universel.Témoignage de cette obsolescence, 130 millions de téléphones portables dormiraient dans les tiroirs des Français, selon L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe)Hewlett-Packard a annoncé lundi une tablette à destination des entreprises baptisée ElitePad 900. Celle-ci sera équipée de Windows 8 et a été conçue dans le but de pouvoir être facilement démontée. Le but, selon HP, étant de permettre le remplacement des composants sans forcement passer par le service après-vente.
Avec sa tablette ElitePad 900, HP innove avec un concept encore rare sur le marché : proposer un produit dont les composants peuvent être facilement remplacés afin de réduire les coûts de maintenance. Pour cela, la firme s'appuie sur une stratégie baptisée "Smart Jacket". Proposée "de base" avec peu de fonctionnalités, la tablette pourra en effet être améliorée selon les besoins de l'entreprise qui l'utilise. Au programme par exemple, un dos de protection comprenant un lecteur de carte magnétique ou encore une coque antichoc pour l'utilisation du terminal sur des chantiers. Dans sa version originale, la tablette dispose d'un écran Gorilla de 10,1 pouces avec une résolution de 1280 x 800 pixels. Le dispositif utilise aussi un stylet électronique et se base sur un processeur dual-core Intel Atom Z2760 (Cover Trail) cadencé à 1,8 GHz. Côté poids, le produit pèse environ 680 grammes pour une épaisseur de 9,2-millimètres. L'autonomie n'est pas en reste puisque HP annonce 10 heures après une charge complète. Enfin, un emplacement pour carte SIM complète le tout. La tablette dispose également d'une caméra haute définition à l'avant et d'un capteur photo de 8 mégapixels sur la face arrière. L'ElitePad 900 devrait être lancée au prix de 699$ dans sa version 32 Go mais HP serait actuellement en train d'ajuster le prix. La tablette sera également disponible avec une capacité de stockage de 64 Go. Une fente pour carte SD permettra par ailleurs une extension de la capacité de stockage.
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