D'ailleurs, des constructeurs comme Lenovo, Hewlett-Packard, Dell, Asus et Acer proposeront dès janvier des PC portables sous Windows, des Chromebooks, des machines de bureau et des miniPC équipés de puces Broadwell. Dans le cas des machines portables, l'amélioration la plus immédiate concerne la batterie, puisque, grâce à Broadwell, leur autonomie va grimper à plus de 10 heures. Et, avec ses deux packs de cellules intégrées, le ThinkPad X250 de Lenovo atteindra même les 20 heures d'autonomie.Selon Intel, « sur l'ensemble des PC actuellement en circulation, environ 600 millions ont quatre ans et plus et ont besoin d'être remplacés ». L'arrivée de machines intégrant des puces « qui permettent de nouveaux modes d'interaction tactile, visuelle et vocale, pourrait inciter les propriétaires à changer de matériel », a estimé Karen Regis, directeur du groupe Client PC d'Intel, lequel a précisé qu'« Intel travaillait avec Microsoft pour améliorer la compatibilité des puces Broadwell avec Windows 10 ». Plus tard cette année, la sortie du nouvel OS devrait aussi stimuler les ventes de PC, surtout après l'épisode Windows 8 qui a eu un impact défavorable sur le marché. Les acheteurs qui comptaient mettre à niveau leurs ordinateurs portables ont dû attendre les machines sous Broadwell plus longtemps que prévu. En effet, des problèmes de fabrication ont retardé la livraison des processeurs et bouleversé le calendrier de sorties des nouvelles machines.
Étrangement, Intel est resté très discret sur ces puces, y compris lors du récent Intel Developer Forum de septembre. Pourtant, par rapport aux processeurs Core précédents, nom de code Haswell, les puces Broadwell U, fabriquées selon le dernier processus de gravure à 14 nanomètres d'Intel, apportent de vraies améliorations en terme d'efficacité énergétique et de capacités graphiques. Comparées à Haswell, elles ont 35 % de transistors en plus, ce qui a permis à Intel d'intégrer plus de fonctions. En terme d'autonomie, la batterie d'un portable gagne environ une heure ou plus pour voir des films en HD ou pour la navigation Internet. Le traitement des graphiques 3D est 22 % plus rapide, et la conversion vidéo, 50 % plus rapide. En terme de performances, les applications de productivité comme Microsoft Word gagnent seulement 4 % environ par rapport à Haswell, c'est donc moins que l'écart observé entre des générations précédentes. Laces puces permettront aussi aux fabricants de proposer des machines plus minces et plus légères. En effet, la Core Broadwell est 37 % plus petite que la puce Haswell précédente.
À part Broadwell, Intel a travaillé sur d'autres types de puces. Ainsi, dès le second semestre de cette année, on pourra trouver des ordinateurs portables intégrant des puces basées sur la nouvelle architecture Skylake, lesquelles ont été dotées de capacités de recharge, de transfert de données et d'affichage sans fil. Skylake pourrait faire disparaître les blocs d'alimentation et les ports qui servent généralement au transfert de données et à l'affichage sur les machines portables. L'annonce de ces puces pourrait cependant faire hésiter les utilisateurs et les inciter à attendre des machines sous Skylake en évitant l'étape Broadwell. Intel commencera par livrer des puces Broadwell dual-core Core i3, i5 et i7 pour ordinateurs portables, PC de bureau et miniPC. Au total, le fondeur sortira 14 puces, dont 10 affichent une consommation de 15 watts et 4 une consommation de 28 watts. Généralement, les puces les plus gourmandes en énergie sont aussi les plus performantes. Les vitesses d'horloge de ces processeurs s'échelonneront entre 1,6 GHz à 3,2 GHz. Ils seront vendus entre 275 et 426 dollars HT.
Les processeurs Core i de cinquième génération diffèrent des puces Core M pour tablettes, également basées sur la microarchitecture Broadwell. Les puces Core M consomment entre 4,5 et 10 watts. Grâce à de nouveaux noyaux graphiques, ces puces pourront décoder les vidéos 4K basées sur les formats VP9 et H.265 HEVC. Intel a équipé quelques-unes de ces puces d'un circuit graphique Iris Pro qui permet de profiter des dernières fonctionnalités 2D/3D mises au point par Intel. D'autres puces ont été équipées du circuit d'entrée de gamme HD5500, moins puissant que l'Iris Pro, mais qui consomme aussi moins d'énergie. Plus tard dans l'année, Intel livrera des processeurs Core Broadwell-H encore plus performants, puisqu'ils seront dotés de CPU quad-core et de GPU Iris Pro. En janvier, Intel a également prévu plusieurs événements autour de vPro, un pack matériel et logiciel qui doit permettre de gérer et de sécuriser à distance des ordinateurs portables et des ordinateurs desktop.
Intel veut gagner la bataille pour votre corps avec l'ordinateur portable le plus petit jamais conçu appelé Curie. Si petit qu'il était à peine visible à l'auditoire lors d'une manifestation sur scène.
En pleine effervescence le marché des objets et vêtements connectés est au coeur du dernier CES de Las Vegas. Intel vient par exemple de présenter son micro-PC baptisé Curie. De la taille d'un bouton de veste, il était presque invisible sur scène lors de la keynote de Brian Krzanich, CEO d'Intel, hier mardi à l'International CES à Las Vegas. Cet ordinateur de poche pourra équiper différents dispositifs nomades, même minuscules, de la taille d'une pièce de monnaie, a indiqué le CEO du fondeur. « Ce produit pourra équiper plusieurs vêtements avec différents facteurs de forme », a précisé le dirigeant. Des bagues, des pendentifs, des sacs et « oui, même des boutons sur nos vestes », a-t-il ajouté. Fraîchement sorti des laboratoires d'Intel, cette puce bourrée de capteurs a suivi le rythme cardiaque du CEO d'Intel lors de la keynote, et affiché les résultats sur un smartphone.
Les wearables font partie des objets stars de ce CES, avec une pléthore de smartwatches, de trackers d'activité physique et de casques de réalité augmentée. Intel veut mettre son circuit dans ces appareils, dont les ventes devraient atteindre plusieurs centaines de millions dans les années à venir. Le fondeur qui domine le marché des PC doit encore percer sur celui des objets et vêtements connectés. « Les wearables sont une extension naturelle de l'informatique », a déclaré M. Krzanich. « Les wearables sont ultra personnelles ». Via une de ses filiales, Intel propose déjà une smartwatch baptisée Basis Peak, mais la firme préfère travailler avec des partenaires comme Oakley qui a présenté au CES des lunettes connectées pour athlètes. Intel a également collaboré avec le lunetier Luxottica pour proposer des objets connectés.
Avec sa solution Curie, Intel a décidé de mieux s'armer pour contrer les produits développés à partir des circuits ARM et MIPS. Sur ce marché, le fondeur de Santa Clara proposait déjà la plate-forme Edison, annoncée l'année dernière, dont la taille était proche d'une carte SD. Mais au lieu des wearables, Edison a trouvé sa place dans des drones, des robots et d'autres solutions électronique.Le micro-PC Curie repose sur la puce Quark très basse consommation qui possède des capacités de communication sans fil Bluetooth Quark. Des capteurs sans fil peuvent être greffés pour surveiller certaines activités.
D'après une source proche du sujet, les premières puces Intel Skylake seront des déclinaisons haut de gamme destinées aux gamers.
Besoin ou envie d'un PC ou d’un Mac avec la dernière génération de puces Intel ? Ce sera bientôt possible puisque le fondeur de Santa Clara prépare activement le lancement de ses processeurs basés sur l’architecture Skylake la première semaine du mois d'Août. Les premières puces Skylake disponibles sur le marché seront les versions haut de gamme, overclockables donc, attendues le 7 aout prochain à la conférence Gamescom à Cologne, en Allemagne, selon une source dans l’industrie. Intel dévoilera plus de détails techniques sur sa plate-forme Skylake à l’occasion de son événement annuel IDF (Intel Developer Forum), qui se tiendra du 18 au 20 août à San Francisco. La firme parlera notamment de la cohabitation avec Windows 10, qui sera disponible le 29 juillet prochain. Comme à son habitude, Intel refuse de commenter le lancement de ses prochains produits, mais on peut s’attendre à des puces de sixième génération gravée en 14 nm pour des ordinateurs de bureau traditionnels et des PC portables. Avec Skylake, l’objectif d’Intel est d’améliorer les performances générales mais également de rendre plus commode l’usage des PC. La firme parle par exemple de recharge sans fil et de transfert de données plus rapides vers des périphériques.
Skylake arrive également avec une évolution de la technologie de virtualisation d’Intel, un démarrage et une gestion du système revue, ainsi qu’une fonction de mise en veille plus efficace, qui seront détaillés dans les sessions techniques du prochain IDF.Si Hewlett-Packard, Lenovo, Dell et Asus ont bien sûr prévu de commercialiser des PC avec Windows 10 PC basés sur Skylake dans la seconde moitié de cette année, on ne sait pas encore quand Apple intégrera cette sixième génération de puces. Un refresh des Macbook Pro n’est pas exclu à la rentrée. Certaines fonctionnalités Skylake sont déjà connues. Le mois dernier, Asus a montré des tout-en-un et des mini-ordinateurs basés sur Skylake avec de la mémoire DDR4 et le protocole USB 3.1 pour le transfert de données. L’interface Thunderbolt 3, capable de fonctionner avec des câbles USB de type C avec un taux de transfert de 40 G/bits est également attendu chez certains constructeurs.
Intel a accéléré la sortie de ses puces Skylake pour rapidement tourner la page de la génération Broadwell qui a connu des petits problèmes de fabrication lors du passage en 14 nm. Le fondeur qui a réglé ses soucis de production est désormais prêt à augmenter les cadences. Sur le marché, les puces Skylake seront confrontées aux processeurs Carrizo d'AMD, qui équipent déjà des PC. Mais pour faire face au rouleau compresseur de Santa Clara, la firme de Sunnyvale AMD se dépêche de livrer ses prochaines puces connues sous le nom de code Zen, qui équiperont les PC en 2016.Sur les ordinateurs portables, les puces d'Intel basées sur l'architecture Skylake devraient nettement faire la différence par rapport à celles basées Broadwell. Elles sont assez puissantes pour gérer trois écrans 4K simultanément. Le point sur les éléments fournis par le fabricant dans 4 domaines.
Après plusieurs semaines d’informations au compte-goutte, Intel donne enfin des détails sur sa 6e génération de puces. À la fois plus rapides et moins énergivores que leurs prédécesseurs, les processeurs basés sur l’architecture Skylake seront capables de piloter plusieurs écrans 4K. Elles offriront de nouvelles instructions pour accélérer les opérations de sécurité et renforceront encore les fonctions de protection de la mémoire. Mais, il faudra encore patienter pour en connaître le prix, savoir combien de cœurs elles comporteront et quand on pourra acheter une machine portable les exploitant. « Aujourd'hui n’est pas le jour du lancement de Skylake », a déclaré d’entrée de jeu Julius Mandelblat, principal ingénieur senior d’Intel aux développeurs, vendeurs et ingénieurs réunis pour l’occasion. Après la présentation, l’audience, qui n’a pas manqué de faire part de sa déception, a voulu en savoir davantage sur les caractéristiques du produit. « Il faudra patienter encore quelques semaines pour cela », a répondu Julius Mandelblat. Néanmoins, les quelques informations divulguées par Intel laissent penser que cette attente sera payante. Voici pourquoi.