Enfin, les pays émergents, où les taux d'équipement en matériel informatique croissent encore sans renouvellement de l'existant, constituent un paradis pour les tablettes. Deux fois plus de « professionnels de l'information » y achètent de tels terminaux que dans les pays développés selon Forrester.
Firefox a lancé la première version bêta de son système d'authentification de site web autonome, Persona. Le système doit permettre aux utilisateurs de se connecter à des sites sans avoir à s'authentifier. L'éditeur espère convaincre la communauté des développeurs.Né en juillet 2011, le projet expérimental Open Source BrowserID avait pour but de rendre inutile la création et la gestion de noms d'utilisateur et de mots de passe individuels pour différents sites web. Persona est le résultat de ce projet. Le système permet d'authentifier les utilisateurs sur les sites web affiliés uniquement à partir de leurs adresses e-mail existantes. Les utilisateurs doivent d'abord créer un compte sur le site persona.org de Mozilla, définir un mot de passe et ajouter une ou plusieurs adresses e-mail à leurs comptes. La propriété de chaque adresse e-mail est vérifiée en cliquant sur un lien reçu sur chaque adresse enregistrée. Après quoi, lorsque l'utilisateur se connecte à un site web qui prend en charge le système d'authentification Persona, il peut y accéder rapidement. Si l'utilisateur ne s'est pas préalablement connecté à persona.org, il devra saisir son e-mail et son mot de passe Persona pour ouvrir une session, mais s'il s'est déjà authentifié, il aura juste à choisir quelle adresse mail vérifiée il veut utiliser.
En terme de conception, Persona ressemble à d'autres systèmes d'authentification comme OpenID qui permet également aux utilisateurs de s'authentifier sur des sites différents en utilisant des identités vérifiées. Mais Persona se fie à des opérations de cryptographie à clé publique effectuées au niveau du navigateur sans avoir besoin du fournisseur d'identité - dans le cas présent, le fournisseur de messagerie - par contre nécessaire dans le processus d'authentification mis en oeuvre par OpenID. Cela signifie que Persona fournit un plus grand niveau de confidentialité, puisque le système ne trace pas l'activité de ses utilisateurs à travers le web. « Cela crée un mur entre l'utilisateur connecté et ce qu'il fait une fois qu'il est authentifié. L'historique des sites qu'il visite est stocké uniquement sur son ordinateur », comme l'explique Mozilla sur le site persona.org.
Il y a tout de même quelques inconvénients. Si Persona élimine le besoin de renseigner un identifiant et un mot de passe pour chaque site web, il repose entièrement sur la fiabilité d'une clef unique, le mot de passe enregistré sur persona.org. Comme l'a confirmé Ben Adida, chef du projet Persona chez Mozilla, « dans le cas où le mot de passe Persona d'un utilisateur est volé, il peut être utilisé pour usurper son identité. Et il n'y a aucun moyen de contourner ce problème ». À cet égard, Persona n'est pas très différent des applications de gestion de mots de passe qui comptent sur un mot de passe principal pour tenir à l'abri toutes les identités d'un utilisateur. Cependant, Mozilla prévoit de mettre en oeuvre des mécanismes de protection supplémentaires pour résoudre ce problème. « Pour augmenter la protection, nous travaillons sur une authentification à deux facteurs dans les versions bêta à venir », a déclaré Ben Adida. L'authentification à deux facteurs repose à la fois sur le mot de passe utilisateur, et peut en plus vérifier le matériel depuis lequel il se conecte, un ordinateur ou un smartphone. Sans ces deux éléments, un attaquant ne peut pas accéder à son compte.
Mozilla a également mis en place un mécanisme de protection par session afin de limiter les risques qui peuvent survenir si l'ordinateur portable d'un utilisateur est volé alors qu'il est toujours connecté à persona.org ou si un utilisateur oublie de se déconnecter de persona.org après avoir utilisé un ordinateur public. « Les utilisateurs peuvent changer leur mot de passe depuis n'importe quel autre ordinateur, et toutes les sessions Persona existantes sont verrouillées et ne peuvent plus être utilisées pour authentifier l'utilisateur », a déclaré le chef du projet Persona. « Quand un utilisateur entre son mot de passe Persona sur un ordinateur qu'il n'a jamais utilisé auparavant, la séance initiale est limitée à 5 minutes. Pour prolonger la session, il devra retaper son mot de passe, et l'utilisateur est invité à dire si l'ordinateur depuis lequel il se connecte est public ou s'il s'agit de son propre matériel ».
Persona a encore un long chemin à faire avant de devenir une alternative d'authentification pratique. Tout d'abord, Mozilla a besoin de convaincre les développeurs de sites web et les fournisseurs de services web importants d'adopter son système et de le proposer en option dans leurs sites. Afin de faciliter ce processus, Mozilla a lancé en août dernier une nouvelle API Persona plus facile à utiliser. « Si vous êtes développeur, il est temps de participer au projet Open Source Persona. Nous accueillons avec plaisir les contributions et les collaborations de l'ensemble de la communauté via notre liste de diffusion ou notre canal IRC », a déclaré l'équipe Identity de Mozilla dans un blog.
Intel mise sur la charge sans fil et envisage d'utiliser sa propre technologie dans ses produits d'ici la fin de l'année prochaine. Les ordinateurs portables et les ultrabooks pourraient être équipés d'émetteurs compatibles, et des récepteurs pourraient être intégrés dans de nombreux produits fonctionnant avec les puces du fondeur. Les informations sur cette technologie sont rares, mais des responsables du fabricant de microprocesseurs ont déclaré au site The Register que les temps de charge seraient similaires à ce que l'on peut obtenir avec la connectique USB. Il est probable qu'Intel profite de l'Intel Developer Forum, qui aura lieu du 11 au 13 septembre à San Francisco, pour donner davantage de détails sur sa technologie de charge sans fil.
Le fondeur ferait ainsi son entrée sur un marché déjà engagé vers la norme Qi. Celle-ci bénéficie de nombreux soutiens de la part de plusieurs entreprises comme Energizer, Texas Instruments, Verizon et de fabricants de téléphones comme Nokia, Research In Motion, LG et HTC. A ce jour, le Wireless Power Consortium a répertorié 88 produits compatibles avec la norme Qi, au nombre desquels on trouve des téléphones de NTT DoCoMo et de HTC.Intel ne fait pas partie de ce groupe, et ses travaux en matière de charge sans fil reposent sur une plate-forme mise au point par IDT qui n'est, semble-t-il, pas compatible avec la norme Qi définie par le Wireless Power Consortium. Intel a du chemin à faire pour réussir dans ce domaine : d'une part, la norme Qi bénéficie déjà du soutien de nombreux acteurs de l'industrie, et d'autre part, à ce jour, la percée des puces d'Intel dans les appareils mobiles reste modeste. Par exemple, jusqu'à présent, aux États-Unis, on ne trouve aucun smartphone avec processeur Intel sur le marché, et ses partenaires - Lava, Orange, Lenovo et ZTE - sont plus connus à l'étranger que dans le pays d'origine d'Intel. Quant à Motorola, également partenaire du fondeur, il a prévu de lancer, aux États-Unis et à l'étranger, son propre mobile le 18 septembre.
Mais, tout cela ne semble pas impressionner Intel. « Nous sommes ravis de travailler avec IDT et de soutenir leur recherche. Leur savoir-faire est unique et éprouvé et devrait permettre d'aboutir à l'intégration des fonctionnalités requises dans une solution monolithique », a déclaré Gary Huang, responsable Croissance et Innovation PC chez Intel. « Les clients et les utilisateurs attendent qu'on leur propose une solution de recharge sans fil entièrement mobile, et nous travaillons à cette possibilité ».
Apple doit présenter son iPhone 5 ce mercredi 12 septembre. Celui-ci devra faire preuve d'originalité pour espérer rivaliser avec le Samsung Galaxy S3 ou le Nokia Lumia 920.Le Samsung Galaxy S3 (à droite) s'est imposé comme un sérieux concurrent à l'iPhone, aussi bien technologiquement qu'en termes de ventes. ©AFP photo / Jung Yeon-Je
Le Samsung Galaxy S3 (à droite) s'est imposé comme un sérieux concurrent à l'iPhone, aussi bien technologiquement qu'en termes de ventes. ©AFP photo / Jung Yeon-Je
Avant l'arrivée de l'iPhone 5, la majorité des sites et blogs spécialisés dans l'actualité high-tech évoquent, pêle-mêle, un écran plus grand (4 pouces), des écouteurs revus, une plus grande autonomie et une connecteur plus compact. L'iPhone 5 devrait également être équipé d'un processeur plus puissant et utiliser des nanoSIM. Les questions de compatibilité 4G et de la présence d'une puce NFC restent quant à elle en suspens. Toutefois l'arrivée de Passbook dans iOS 6 semble nécessiter l'utilisation de la technologie sans contact NFC qui permet notamment le paiement ou l'échange de données sans contact.
Ces dernières rumeurs ne font donc pas état d'innovation majeure, dans un contexte où les concurrents d'Apple n'hésitent plus à proposer, de leur côté, des smartphones de plus en plus évolués.Le Samsung Galaxy S3, en vente depuis le printemps, apparaît aujourd'hui comme le principal rival de l'iPhone. Il tente de se distinguer avec son assistant numérique, qui réagit à la fois au doigt, à la voix mais aussi au regard que l'utilisateur pose sur lui. L'assistant vocal, baptisé S Voice, tente lui de comprendre le langage naturel.Le S3 affiche un écran Amoled HD de 4,8 pouces et est équipé d'un processeur ARM quatre coeurs cadencé à 1,4 GHz, mais il souffre d'une interface peu réactive. Un point sur lequel Google travaille activement avec les évolutions d'Android. Notamment avec la version 4.1. Le S3 travail est capable de prendre simultanément une photo et une vidéo, grâce à ses deux capteurs, placés en façade et au dos. Il intègre enfin la technologie sans contact NFC.
Samsung est, depuis le début de l'année 2012, devenu le plus principal vendeurs de téléphones portables au monde, devant Nokia. Le constructeur finlandais n'est pas en reste avec son Lumia 920, présenté il y a seulement quelques jours et attendu sur le marché cet automne. Ce smartphone sera le premier de la marque fonctionnant sous Windows Phone 8 et disposant d'une solution de recharge par induction. En outre, le Lumia 920 dispose d'un écran de 4,5 pouces, est équipé d'un processeur ARM double coeur cadencé à 1,5 GHz, d'un capteur photo PureView de 8,7 mégapixels et de 32 Go d'espace de stockage. Il intègre lui aussi une puce NFC et est compatible 4G.Face à cette concurrence de plus en plus féroce, Apple se doit de présenter un iPhone original et innovant. En sus de ce smartphone, Apple pourrait dévoiler sa nouvelle gamme d'iPod en attendant, un peu plus tard cette année, de présenter son projet d'iPad mini. Une surprise de dernière minute n'est évidemment pas à exclure.
Dans un marché du PC en berne, le fondeur compte sur la mobilité pour se relancer. Ultrabooks avec le processeur Haswell, tablettes avec la puce Clover Trail seront notamment au menu de l'Intel Developer Forum (IDF) qui démarre demain à San Francisco.
Lors de l'Intel Developer Forum (11-13 septembre), la société va dévoiler ses avancées dans le secteur mobile où l'entreprise tente de marquer des points, alors que tablettes et smartphones se présentent de plus en plus comme une alternative aux PC dans l'informatique quotidienne. Le moment est critique pour Intel : le fondeur conserve une position dominante sur le marché du PC, mais sa présence sur le marché de la tablette et du smartphone reste très limitée. Le fabricant de puces va présenter des ultrabooks et des systèmes interactifs - le toucher, la voix et le geste - que l'entreprise prévoit d'intégrer dans de futurs design. Intel va aussi parler de sa stratégie dans le secteur des tablettes, et expliquer comment elle compte rivaliser avec son concurrent ARM, qui domine ce marché et a des vues sur celui du PC.
La chute récente des ventes de PC, dûe en partie à l'augmentation des ventes de tablettes et de smartphones, a quelque peu mis à mal les affaires d'Intel. Avant le week-end, l'entreprise a revu à la baisse ses prévisions de recettes pour le troisième trimestre, expliquant que ses ventes avaient été entamées par un ralentissement de l'économie mondiale. « Les faibles ventes d'ultrabooks et de PC, combinées à une certaine prudence des constructeurs quant aux perspectives de commercialisation de PC équipés de puces Intel, ont nui au fabricant de processeurs», a expliqué dans une note Vijay Rakesh, analyste chez Sterne Agee. Mais, en dépit de ces ventes modestes, Intel a renforcé son engagement et ses ressources financières en faveur des ultrabooks, ces ordinateurs portables fins et légers au design modulable, y compris certaines versions avec écrans tactiles amovibles permettant de transformer l'ultrabook en tablette. Intel veut trouver un compromis entre la tablette et l'ordinateur portable, pour contrer la menace d'ARM et revigorer le marché du PC.
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