Le projet Battery and Energy Storage Hub va impliquer six laboratoires américains, cinq universités - l'Université Northwestern, l'Université de Chicago, l'Université de l'Illinois-Chicago, l'Université de l'Illinois-Urbana Champaign et l'Université du Michigan - et quatre entreprises privées - Dow Chemical, Applied Materials, Johnson Controls et Clean Energy Trust. Même si la proximité physique est importante dans le projet, le secrétaire d'État a déclaré que les communications électroniques et les vidéoconférences contribueront aussi au rapprochement des équipes. L'objectif est d'organiser la recherche de manière « à accélérer les travaux en cours », a déclaré Stephen Chu. « La clé du projet, c'est de parvenir à transférer aussi rapidement que possible les innovations technologiques des laboratoires vers le secteur privé », a-t-il ajouté.
Les progrès dans la technologie des batteries sont essentiels pour le transport et le stockage de l'énergie, en particulier en ce qui concerne le stockage de l'énergie solaire et éolienne. Selon le secrétaire d'État à l'énergie, si l'on multiplie par 5 les facteurs actuels, on peut faire baisser suffisamment le coût du stockage de l'énergie pour favoriser une adoption généralisée. « Nous avons été très attentifs au niveau des prix », a déclaré Stephen Chu. Il a rappelé l'impact de la baisse des prix des PC sur celui des téléphones portables, et en quoi cette baisse avait favorisé une adoption de masse. Selon lui, il est « essentiel pour la compétitivité de l'industrie américaine que la recherche soit intimement associée à la production. Cela va permettre de propulser les États-Unis vers l'avant. C'est là tout l'objectif du Hub ».
Le but n'est pas de chercher à améliorer progressivement une technologie existante, mais de chercher de nouvelles approches et « d'aboutir rapidement à des systèmes de stockage électrochimiques qui vont bien au-delà des limites actuelles », selon la formulation du DOE. Selon ce dernier, « les recherches menées actuellement sur la batterie mettent en général l'accent sur un problème particulier et n'ont donc pas les ressources et la diversité de talents nécessaires pour envisager des solutions holistiques ». L'objectif du Hub est de créer une « masse critique pour les meilleures idées, les plus innovantes et les plus ambitieuses. Sur la base de nouvelles connaissances, le Centre devrait favoriser l'émergence de nouvelles conceptions pour le stockage de l'énergie ». Le travail démarre avec une « feuille blanche » et un objectif : « surmonter les limites actuelles grâce à l'innovation pour réduire la complexité et le coût », a indiqué le DOE.
Selon Stephen Chu, en améliorant les capacités de stockage des batteries, il serait possible de réduire de moitié le nombre de panneaux solaires sur le toit d'une maison pour satisfaire aux besoins d'une famille. « Celle-ci pourrait subvenir à 80% de ses besoins et être à l'abri des pannes », a-t-il déclaré. « Si un tel système coûtait moins de 10 000 dollars, je l'achèterais », a-t-il conclu.
NEC travaille sur un analyseur ADN de la taille d'une valise. Selon le constructeur, son matériel pourra effectuer l'analyse d'échantillons prélevés sur les lieux d'un crime ou d'une catastrophe en à peine 25 minutes. La valise permettra aussi de comparer ces prélèvements effectués sur le terrain à des bases de données ADN existantes.
NEC a annoncé que sa valise ADN serait disponible partout dans le monde en 2014. Son coût : autour de 10 millions de yens soit 95 000 euros environ. L'analyseur portable permettra de faire du séquençage génétique sur des échantillons et de comparer rapidement les résultats à l'une des nombreuses bases de données ADN existantes à travers le monde. NEC fait remarquer que les bases de données comme le CODIS (Combined DNA Index System) aux États-Unis et une base de données japonaise d'échantillons ADN ne cessent de s'enrichir. « Pour commencer, nous ciblerons les organismes chargés de mener des enquêtes, la police en particulier », a déclaré la porte-parole de Nec, Marita Takahashi. « Nous allons aussi inciter à son utilisation sur les victimes de catastrophes naturelles, pour comparer la carte génétique d'une victime avec celle de ses frères, soeurs et parents ». Selon le géant industriel japonais de l'informatique et des communications, la nécessité de disposer de tests ADN peu coûteux et rapides s'est imposée depuis le tremblement de terre de Tohoku et le tsunami qui a dévasté une grande partie de la côte nord-est du Japon l'an dernier. À l'époque, les autorités ont du effectuer près de 20 000 prélèvements en vue de tests.
NEC compte utiliser les recherches et les logiciels qu'elle a mis au point pour ses technologies de reconnaissance faciale et d'empreinte entrée dans l'usage courant, puisque la firme l'a adaptée aux smartphones et aux distributeurs de billets automatiques. L'objectif de l'entreprise japonaise est de construire un matériel utilisable par des personnes ayant un minimum de formation, et disposant simplement d'un coton-tige ou d'un petit échantillon de sang. La valise de NEC pèsera 35 kg environ, et ses dimensions 850 x 552 x 240 mm, soit la taille d'une grosse valise. L'appareil fonctionne avec une alimentation 12V.Le processus d'analyse sera réalisé en trois étapes. L'ensemble de l'analyse est commandé par un « laboratoire sur puce », un terme pour dire que la technologie recrée les processus de laboratoire sur des composants de la taille d'une puce. L'analyse démarre par l'extraction de l'ADN sur le prélèvement, suivie de l'amplification de l'ADN et de la séparation des brins d'ADN différents. Dans sa version actuelle, il faut environ une heure à l'analyseur pour effectuer ces trois tâches, mais NEC veut réduire ce temps de traitement à 25 minutes.
Le séquenceur ADN de NEC vient concurrencer des produits développés par Oxford Nanopore et IntegenX.Le développement de l'analyseur de NEC se fait en association avec différents partenaires. Parmi eux, on trouve l'entreprise américaine de biotechnologie Promega. Quant aux tests, ils sont menés au Japon avec un laboratoire de recherche scientifique de la police. Aux États-Unis, le FBI teste déjà des séquenceurs ADN rapides, et Oxford Nanopore, une société britannique spécialisée dans les biotechs, a présenté une séquenceur d'ADN révolutionnaire de la taille d'un serveur rack et une grosse clef USB capable de décoder une molécule unique.
En exploitant des données de téléphones portables, trois doctorants de l'EPFL ont gagné le prix Nokia Mobile Data pour leur concept qui anticipe nos déplacements.
Misant sur le caractère routinier des habitudes de la plupart des individus, trois doctorants de l'EPFL viennent de développer un concept qui permet de prédire, sur une base statistique et avec une certaine exactitude, les déplacements des utilisateurs d'appareils mobiles. Ce concept leur a valu le premier prix du Nokia Mobile Data, un concours international réunissant 108 équipes.Pour développer ce concept, les doctorants disposaient d'informations partielles issues des données de téléphones portables de 200 volontaires. Via des indications de dispositifs Bluetooth, d'identifiants wifi récurrents, ou d'autres dispositifs auxquels se connectaient les utilisateurs, des indices sur les lieux fréquentés ont pu être recueillis. Ces derniers ont permis de pister les habitudes des utilisateurs, puis de les prévoir statistiquement. A noter que l'exercice ne prenait pas en compte les données GPS. «Le but était de tirer autant d'informations que possible d'un ensemble de données incomplet. Si nous ajoutons des données comme la géolocalisation GPS, alors nous aurons un système encore plus performant», explique ainsi Juha Laurila du Nokia Research Center de Lausanne.
Le communiqué de l'EPFL note qu'à l'avenir ces travaux pourraient être utiles au développement de nouveaux services et applications mobiles. Ces dernières pourraient par exemple générer des notifications automatiques du trafic routier, ou des messages pour prévenir des retards et d'autres fonctions d'agenda. En outre, les sciences sociales pourraient également bénéficier de ces méthodes d'analyse, pour comprendre notamment les habitudes et les comportements des individus.
L'offre 4G pro d'Orange est commercialisée à 79 € HT par mois pour une couverture de réseau limitée à 4 villes pour l'instant en Province. Les services seront ouverts au grand public en avril 2013.Orange a annoncé la première offre 4G pour ses clients entreprises et lancera en février 2013 la commercialisation de ses forfaits 4G pour le grand public et les terminaux associés. Le réseau 4G ne sera toutefois ouvert au grand public qu'en avril. La première offre 4G d'Orange pour les professionnels et les entreprises propose comme terminal soit la tablette Galaxy Note 10.1 de Samsung soit la clé USB 4G E392 de Huaweï afin de raccorder un PC portable.
Pour un abonnement mensuel de 79 € HT, avec engagement de 12 mois, l'offre inclut un accès données illimité en France métropolitaine avec un usage qualifié de raisonnable, correspondant à 15 Go de données téléchargés par mois. Dans l'offre 4G pour les entreprises, l'accès aux services de voix sur IP, de streaming et l'usage modem sont inclus, sous couverture 4G/3G ainsi que le WiFi illimité dans les hotspots Orange en France métropolitaine et 10h dans les hotspots partenaires. S'y ajoute une assistance dédiée 24H/24, 7J/7 et le service après vente. Quatre villes sont actuellement ouvertes en 4G avec Lyon, Nantes, Lille et Marseille. Paris pose manifestement un problème en termes d'installation d'antennes 4G. L'objectif est de couvrir 10 villes en avril 2013. A l'heure où la qualité de service devient critique, Orange en profite pour marteler qu'il a obtenu a meilleure combinaison de fréquences, dans les bandes de 2,6 GHz et 800 MHz. L'opérateur annonce un débit maximum théorique de 150 Mbit/s. Son concurrent SFR est plus mesuré et n'annonce que 100 Mbit/s théorique. Orange rappelle qu'il délivre un réseau 3G « boosté », baptisé H, grâ ce à l'usage de deux porteuses, ce que fait également SFR, qui délivre trois fois le débit de la 3G+ et couvre 60% de la population.
Côté équipementiers, pour son déploiement de la 4G, Orange travaille avec Alcatel-Lucent, Ericsson et Cisco. Sur Marseille et sa région, Orange a déployé début 2012 les premiers sites LTE avec Alcatel-Lucent, avec une technologie déjà déployée aux Etats Unis. Les déploiements avec Alcatel-Lucent se sont poursuivis à Nantes et Lyon.Orange annonce également la commercialisation de ses offres 4G et les terminaux grand public en février 2013. Orange inclura la 4G dans ses offres premium et introduira un supplément de prix sur ses offres coeur de gamme pour accéder à la 4G. Ces forfaits et ces terminaux permettront d'accéder à la H+, avec des débits jusqu'à 3 fois plus rapides qu'en 3G+. Et en avril 2013 ces forfaits et ces terminaux permettront d'accéder aussi à la 4G dans plus de 10 villes.
Selon plusieurs partenaires de la firme de Redmond, il semblerait qu'à partir du 1er décembre, Microsoft augmentera le tarif de ses licences serveurs pour les utilisateurs. Par ailleurs, certains produits serveurs 2013 devraient subir aussi une hausse.
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