À l'heure actuelle, les acheteurs de serveurs ne peuvent pas vraiment négocier les tarifs avec Intel, qui détient plus de 90% des parts de marché sur ce secteur. Les puces E7 v4 ne sont pas fabriquées en très grands volumes comme les Core i mais ce sont des composants très rentables et des revenus indispensables pour Intel, qui s'appuie désormais davantage sur les matériels pour les centres de données que sur les PC pour sa croissance future.« Les puces serveur ont déjà un marge bénéficiaire élevée, mais les prix moyens ont augmenté ces dernières années et vont continuer à augmenter », a déclaré Diane Bryant, vice-président exécutif et directeur général du groupe Data Center chez Intel, lors d'une allocution devant des investisseurs. « Les prix ont augmenté en raison de nouvelles applications telles que l'apprentissage machine et l'analytique, et la croissance des services cloud », a déclaré Mme Bryant. « Parce qu'ils comprennent la valeur de nos produits haut de gamme, ils achètent la plate-forme », a déclaré Bryant.
Mais, après des années de croissance, les ventes de serveurs stagnent et la dirigeante anticipe une baisse des expéditions de 5% jusqu’en 2021. La société ne s'attend pas à une croissance des expéditions sur le marché des serveurs mais à un relais sur celui des contrôleurs x86 pour les équipementiers télécoms. Intel compte proposer des composants plus puissants et plus coûteux cette année, avec notamment un processeur baptisé Knights Mill destinée à l’apprentissage machine et un autre appelé Lake Crest qui intégrera un Xeon avec une puce d'apprentissage machine basée sur la technologie acquise auprès de Nervana Systems.Une malfaçon découverte dans une ancienne puce d'Intel pourrait faire planter des serveurs et des équipements réseau. Le fondeur « prépare et valide un patch de silicium mineur » pour résoudre le problème. Le défaut, signalé pour la première fois par The Register, a été localisé dans des puces Atom C2000 livrées à partir de 2013. Un erratum ajouté en janvier par Intel à la documentation de la puce Atom C2000 prévient que les systèmes équipés de la puce « peuvent se trouver dans l’impossibilité de démarrer ou cesser de fonctionner ». Cette puce, la dernière de la série de processeurs Intel Atom basse consommation pour serveurs, équipe des microserveurs, mais aussi des équipements réseaux de fabricants comme Cisco. Ce dernier a d’ailleurs publié un avis pour signaler le défaut d’un composant dans un de ses produits ayant un impact sur les signaux d'horloge. La dégradation de ce signal d'horloge au fil du temps altère la capacité de la puce à exécuter les tâches.
Intel essaye de résoudre le problème, mais n’a pas voulu dire à quel moment une mise à jour sera disponible. « Nous avons d’ores et déjà fourni à nos clients une solution de contournement au niveau de la carte », a déclaré un porte-parole d'Intel par courriel. « Par ailleurs, nous sommes en train de préparer et de valider un correctif de silicium mineur dans un nouveau produit [mise à jour] ». Le cycle de régénération moyen d’un serveur est de trois à cinq ans, mais la durée de vie du matériel réseau et de stockage dans lequel on trouve la puce C2000 est plutôt de cinq à 10 ans. Les entreprises utilisant la puce doivent contacter leur représentant ou leur fournisseur de système pour effectuer les mises à jour.Intel trouve en permanence des défauts dans ses puces et il les corrige au fur et à mesure. Mais un défaut qui pourrait faire planter un système est plus sérieux, car il peut conduire à la perte des données. Intel a également connu un problème avec sa puce Skylake. Cette fois, le défaut pouvait dans certaines conditions bloquer les PC au moment de l'exécution de charges de travail complexes. Le fabricant de puces a renoncé à fabriquer des chips Atom pour serveurs, remplacés par des puces Xeon-D et Xeon-E3. Intel réserve désormais les puces Atom aux drones, aux robots, aux passerelles, aux appareils connectés et aux produits IoT.
Arrow s'apprête à sortir la DragonBoard 820c, une minicarte architecturée autour de la puissante puce mobile Snapdragon de Qualcomm qui équipe le Galaxy S7 de Samsung.
Actuellement en préparation chez Arrow, la minicarte DragonBoard 820c dispose d’une puissance de traitement qui lui permet de largement distancer le Raspberry Pi 3. Sous Android, elle utilise les composants que l’on trouve dans des smartphones haut de gamme tels que le Galaxy S7 de Samsung et est pourvue du puissant processeur Snapdragon 820 signé Qualcomm qui a déjà trouvé sa place dans certains terminaux mobiles haut de gamme. La DragonBoard 820c est dotée d’une RAM DDR4 de 3 Go et d’une importante capacité de stockage flash à 32 Go. En comparaison, le Raspberry Pi 3 ne propose pas de stockage interne et la Joule 570x d’Intel ne dispose que de 16 Go de capacité. La prise en charge du WiFi, du Bluetooth 4.1 ainsi que la présence d’un connecteur Ethernet et de deux ports USB sont aussi de la partie. La puce graphique Adreno 530 qui équipe la DragonBoard 820c assure la capture de vidéos en 4K et la prise en charge de la lecture en 4K à raison de 30 images par seconde. A noter que le support du LTE assuré par le processeur Snapdragon 820 ne figure pas au menu. Cette minicarte peut être utilisée pour développer des robots, des drones ou des objets connectés. Son prix et sa date de disponibilité n’ont pas encore été communiqués.
Le dernier modèle de micro carte Sopine A64-bit chasse sur les terres du tout récent Raspberry Pi Compute Module 3. Proposé à 29 dollars, il pourrait bien créer la surprise face à son éminent concurrent.
La guerre des micro cartes destinées au secteur industriel est déclarée. Une poignée de jour après l'annonce du lancement du Raspberry Pi Compute Module 3, voici venir l'équivalent en provenance de Pine64. Le nouveau Sopine A64-bit se présente comme une version plus petite que le modèle Pine64 grand public vendu 15 dollars. Pour près du double du prix - 29 dollars - le Sopine A64 ne joue cependant pas dans la même cour puisqu'il est en concurrence frontale avec le Compute Module 3 de Raspberry pour répondre aux besoins des entreprises, en particulier dans le secteur industriel. Prévu pour février, le Sopine A64 ne peut pas fonctionner seul comme son prédécesseur Pine64. Il a en effet besoin d'être inséré dans un slot mémoire SO-DIMM d'ordinateur. Pour répondre à ce besoin, la société propose justement pour 15 dollars Sopine Baseboard Model-A qui complète le Compute Module pour devenir un véritable mini ordinateur, d'après Pine64. Sopine est le second produit lancé par la société. Il pourrait intéresser les entreprises qui veulent mettre des ordinateurs dans des équipements électroniques ou industriels. Par exemple, Sopine A-64 pourrait être utilisé dans des écrans publicitaires, des kiosques de paiement et des terminaux industriels.
Comparé au Compute Model 3 de Raspberry, la carte micro PC de Pine64 compte certains atouts, en particulier deux fois plus de mémoire vive soit 2 Go de RAM, de type DDR3 et non du DDR2 comme pour le modèle de Raspberry. Elle dispose également d'un slot micro-SD que n'a pas son concurrent, même s'il faudra ajouter 15 dollars de baseboard pour accéder à des ports HDMI et USB. Pour le moment, on ne connait pas la compatibilité logicielle du module de Pine64, mais il pourrait bien être identique à celui de Pine64 qui peut tourner sur Android, Windows 10 IoT Core et sur des versions embarquées de Linux. Les cartes Joule d'Intel ne peuvent pas être commercialisées dans plusieurs pays faute de certifications d'exportation délivrées par les autorités nationales. Le Japon, Taiwan et Israël sont concernés.
Intel n’a pas pu livrer ses cartes de développement Joule au Japon, à Taiwan, en Inde et en Israël. Le constructeur n’a pas encore obtenu les certifications nécessaires pour ces pays et a dû retarder ses envois. Les cartes Joule 570x et 550x d'Intel sont des cartes informatiques puissantes qui permettent de construire des mini PC, des robots, des drones ou des appareils intelligents pour l’ioT. Intel a besoin d’obtenir une certification pour chaque pays pour pouvoir vendre sa carte.
Actuellement, les livraisons de carte Joule sont bloquées dans plusieurs pays - voir capture d'écran ci-dessous - dont les marchés technologiques sont très actifs et comptent pas mal d’amateurs de produits hardware. Les utilisateurs ayant commandé des cartes Joule auprès de revendeurs étrangers ne pourront pas recevoir leurs produits dans les pays où la certification est en cours.La Chine n’apparaît pas dans la page qui répertorie les pays bloquant la livraison, et Intel peut livrer et vendre ses cartes à Hong Kong. Le constructeur a fait des demandes de certification dans les pays bloqués, mais le processus peut prendre un certain temps. En France, aux États-Unis et au Canada, où le processus de certification a été rapide, les cartes Joule sont déjà en vente.
Les fabricants doivent obtenir la certification de la Federal Communications Commission (FCC) américaine et d'autres organismes de réglementation avant de pouvoir commercialiser leurs produits. Ils vérifient notamment les technologies de communication et les matériaux de fabrication utilisés.Intel n'a pas pu dire à quelle date exactement il pourrait livrer ses cartes Joule dans les autres pays. Mais, les envois de cartes démarreront au fur et à mesure de l’obtention de ces certifications. « Il est possible de voir sur notre site les pays où les cartes sont disponibles », a déclaré un porte-parole d’Intel. La carte Joule vient concurrencer le Raspberry Pi 3 et cible également les amateurs comme les fabricants d’appareils. Mais elle est plus puissante et elle offre des fonctionnalités supplémentaires comme la vidéo 4K et le Wi-Fi 802.11ac. Les cartes Joules sont basées sur des processeurs Atom x86.
La carte Joule 570x est disponible chez le revendeur en ligne américain Mouser depuis le mois d’août au prix de 219 dollars HT. La carte Joule 550x, disponible plus récemment, est vendue 179 dollars HT. Intel propose également des kits de développement avec ses cartes. Mais dans ce cas, le prix est plus élevé.La septième génération de puces Intel devrait permettre aux constructeurs d'apporter un certain nombre d'innovations à leurs machines. En voici une dizaine qui devraient se retrouver dans les allées du CES 2017.
Des tablettes et des PC Windows 10 étonnamment fins devraient bientôt arriver avec la puce Intel Kaby Lake. Si Lenovo a ouvert le bal la semaine passée avec toute une série de ThinkPad équipée de la dernière génération de puces du fondeur, les autres constructeurs lui emboîteront sans aucun doute le pas lors du CES 2017, qui se tiendra du 5 au 8 janvier prochain à Las Vegas. Et avec les processeurs Kaby Lake, il va falloir s'attendre à des performances largement rehaussées avec des capacités de vidéo 4K. Les utilisateurs pourront également profiter de la VR par le simple ajout d'un casque dédié. Et il y a encore beaucoup de chose que la septième génération de processeur Intel devrait apporter. Voici à quoi nous pouvons nous attendre.
Les PC et les tablettes équipés de processeurs Kaby Lake devraient être si fins et légers que leur poids sera moins décelable dans un sac à dos, sauf, bien sûr s'il s'agit d'un PC de gaming bodybuildé. Par exemple, le dernier Samsung Notebook 9 de 13,3 pouces affiche seulement 816 grammes sur la balance mais se limite à une autonomie de 7 heures. Les puces Kaby Lake équiperont également les PC convertibles de Lenovo, Dell, HP et Acer ramenant ainsi leur poids aux alentour de 1 kg.
Si, avec sa dernière génération de puces, Intel annonce que les utilisateurs peuvent s'attendre à une dizaine d'heures d'autonomie sur les PC et les tablettes, les constructeur se montrent encore plus optimistes. Lenovo assure ainsi que son ThinkPad X1 Carbon tiendra la charge pendant 15 heures et promet une heure de plus pour le ThinkPad X1 Yoga (2-en-1). Dell avance une autonomie similaire pour son XPS 13 (2-en-1) et même une dizaine d'heures de visionnage en streaming sur Netflix. Ces chiffres sont basés sur des résultats obtenus via MobileMark benchmarks et, bien évidemment, peuvent varier suivant les conditions réelles d'usage.