Les puces Kaby Lake apportent, comme à chaque nouvelle génération, des CPU et des GPU plus rapides, entraînant évidemment des gains de performances pour les applications. C'est d'autant plus vrai que Windows 10 a été largement optimisé pour ces puces. Les fabricants ont ainsi noté des performances du CPU en hausse de 15% comparé à la précédente génération, Skylake.Les joueurs avides de performances vont largement pouvoir s'adonner à la pratique de l'overclocking. La puce Core i7-7820HK qui affiche nativement une fréquence de base de 2,9 GHz peut ainsi être poussé jusqu'à 4,4 GHz. Il faudra aussi garder un oeil sur les puces qui équiperons la prochaine génération de PC Alienware (Dell), présentée au CES.Du chargement sans fil aux connexions réseau (WiFi) en passant par celle des périphériques (Bluetooth), il y a aujourd'hui un effort renouvelé de la part des constructeurs pour limiter le nombre de câbles. Intel vient apporter sa pierre à l'édifice avec la technologie WiGig. Elle permet de connecter sans fil le terminal à un support de stockage externe ou encore un moniteur.
Que ce soit avec un stylet, la voix, ou le tactil, les PC équipés des puces Kaby Lake devraient apporter une façon plus naturel d'interagir. Intel et Microsoft développent des technologies permettant aux utilisateurs de dicter à distance des commandes à travers l'outil Cortana. En parallèle, la firme de Redmon travaille également assidûment sur l'amélioration de la prise de note grâce à un stylet. Pour entrer sur le marché des systèmes d'auto-conduite, Intel dégaine sa plate-forme Go avec un Xeon 28 coeurs, secondé par deux circuits FPGA. En ligne de mire, on retrouve Nvidia et son Drive PX-2 annoncé il y a un an déjà.
Il y a quelques semaines, Intel avait annoncé ses ambitions dans le domaine des voitures connectés en annonçant un investissement de 250 M$ sur deux ans et en rejoignant le groupe de travail formé par Mobileye (qui fournissait jusqu’à peu un système de vision à Tesla) et l’équipementier Delphi. Si le fondeur mettait alors en avant son Core i7, il avait toutefois annoncé qu’une plateforme dédiée serait prochainement dévoilée. C’est donc chose faite à l’occasion du dernier CES de Las Vegas, du 5 au 8 janvier. Spécialement pensée pour les systèmes d’auto-conduite, la plate-forme Intel Go repose une puce Xeon avec 28 cœurs associée à une puce modem 5G également fournie par le fondeur de Santa Clara.Après les serveurs, les PC et les smartphones, on assiste aujourd’hui à une nouvelle guerre du silicium, mais cette fois autour des systèmes d’auto-conduite. La confrontation met toutefois en scène Intel, face à AMD ou encore Qualcomm. Les voitures autonomes nécessitent énormément de puissance de calcul pour éviter les accidents et prendre des décisions très rapidement. Sur ce marché, Nvidia a déjà dévoilé sa plate-forme de développement Drive PX 2, un puissant ordinateur sur base ARM refroidi à l'eau pour les voitures autonomes annoncé au CES 2016. Volvo teste d’ailleurs cette solution pour ses voitures autonomes sur base XC-90. Le matériel de Nvidia est également utilisé dans les véhicules Tesla. Le Drive PX 2 dispose de deux puces ARM secondées par deux GPU (à base de Pascal), mais avec une connectivité 4 G et non pas 5G.
Intel estime qu'il a donc un net avantage sur ses concurrents avec sa connectivité 5G, qui permettra aux voitures de communiquer entre elles sur le modèle C-V2X (Cellular Vehicle-to-Everything) pour analyser les objets mobiles et les obstacles fixes. Les ordinateurs Go font en fait partie d’un kit de développement qui vient - comme chez Nvidia - avec un ensemble d’outils logiciels. La plate-forme matérielle Go est complétée par deux FPGA ((Field-Programmable Gate Array) qui peuvent être reprogrammés pour effectuer des tâches multiples. Les FPGA sont à l’Intel Go ce que les GPU sont au Drive PX 2 de Nvidia. Une version de Go reposant sur des puces Atom est livrée avec un seul FPGA. Les plates-formes de développement Intel Go et Nvidia Drive PX 2 ont pour l’instant le même objectif : améliorer les systèmes informatiques pour traiter plus rapidement les données et détecter les piétons et les voitures, mais aussi reconnaître les voies, et respecter les signaux. Les ordinateurs devront prendre des décisions basées sur des algorithmes et des données collectées à partir de caméras et de capteurs comme les Lidar et radar.Le coeur des futurs smartphones haut de gamme commence à se dévoiler avec comme premier bénéfice une consommation d'énergie mesurée qui devrait améliorer l'autonomie des terminaux en 2017.
Les premières caractéristiques commencent à sortir au sujet de la prochaine puce ARM haut de gamme de Qualcomm, à savoir le Snapdragon 835. Il devrait équiper bon nombre de smartphones et de tablettes haut de gamme en 2017. Bien que les gains de performance soient toujours appréciés, la principale innovation du Snapdragon 835 est à chercher du coté de la consommation d’énergie et de la gestion de la puissance CPU qui sont des éléments pouvant préserver la charge de la batterie. Sur un marché saturé mais qui continue de croitre avec 1,8 milliard de mobiles vendus en 2016 et 1,9 attendus en 2016, Qualcomm entend inciter les utilisateurs à changer de smartphone pour passer aux Snapdragon 820 et 835. Actuellement, les puces Snapdragon 820 de Qualcomm rivalisent avec les processeurs série A qu’Apple utilise dans ses iPhone, ainsi que les CPU Exynos de Samsung greffés dans certains Galaxy S. Mais de nouveaux acteurs comme Mediatek et Huawei se distinguent également sur le secteur des mobiles bon marché.Les dirigeants de Qualcomm sont donc à la recherche d’autres débouchés pour leurs puces. Ils ont par exemple annoncé que leur 835 équipera aussi les casques de réalité augmentée et virtuelle d’ODG, ainsi le boitier Aristote de Mattel décrit comme une sorte d'Amazon Echo pour les enfants.
Les derniers détails du Snapdragon 835 dévoilent une puce reposant sur l’architecture CPU Cryo 280 pour les traitements de base, épaulée par un circuit graphique Adreno 540 pour gérer les graphiques et l'affichage. On trouve également une puce DSP Qualcomm Hexagon 682 pour accélérer l'apprentissage machine et d'autres tâches répétitives.Le 835 sera le premier Snapdragon fabriqué à 10 nm, soit une surface de silicium 35% inférieur au 820, et consommant 25% de moins pour la partie énergie. Cette amélioration devrait permettre de gagner environ deux heures d’autonomie supplémentaires avec une même batterie sur un smartphone animé par une puce 820. Cette puce sera livrée avec une technologie appelée Quick Charge 4.0, pour recharger plus rapidement les terminaux. Selon Qualcomm, en 5 minutes seulement de charge, Quick Charge 4.0 pourra apporter cinq heures de temps de conversation. Toutes ces améliorations au niveau de la consommation électrique ne signifient pas que la partie performance a été mise de coté, bien au contraire. Les capacités graphiques augmenteraient d'environ 20% par rapport à une puce 820. Un ajout notable est l'inclusion du support audio 3D natif : les joueurs seront donc en mesure d'entendre des bruits d'explosions et autres effets positionnés autour de leur tête.
Le Snapdragon 835 arrive avec un circuit WiFi 802.11ac Mimo intégré, alors que sur la précédente génération, une puce distincte et volumineuse était nécessaire. Un modem complémentaire gigabit X16 est également inclus. Il s’agit en fait du même modem que Qualcomm propose aux équipementiers automobiles pour fournit des services connectés 4G. Depuis plusieurs mois, Qualcomm a dévoilé ses ambitions sur le marché en plein essor des voitures connectées. Et l’arrivée du SnapDragon 835 vient conforter les solutions développées avec les équipementiers et les constructeurs automobiles. Qualcomm a déjà annoncé un partenariat fort avec Volkswagen pour développer les modèles 2018 et 2019 de l'entreprise, en fournissant la connectivité et des capacités de calcul. La prochaine étape est la conduite autonome, que Qualcomm et d’autres compagnies attaquent dans différentes directions. Qualcomm a lui choisi de mettre l'accent sur la connectivité avec des développements conjoints avec Ericsson en 5G pour tester dès cette année des systèmes V2X sur le terrain. Les communications C-V2X (Cellular Vehicle-to-Everything) permettront en effet à une automobile de mieux dialoguer avec les objets connectées autour d’elles pour connaître leur vitesse et leur position afin de parer aux menaces que le conducteur ne peut pas voir.
Intel a commencé à livrer sa mini carte de développement Joule 550x, annoncée en août dernier. Si la Joule 550x doit concurrencer directement le Raspberry Pi 3 (32 € HT) ou la Pine 64 (25 € HT), elle est disponible au prix de 349 € HT chez Mouser et 291 € HT chez Newegg, lesquels ont décidé, semble-t-il, de s'accorder des marges généreuses.
La Joule 550x est un ordinateur complet qui tient sur une petite carte de circuit imprimé. Elle est plus puissante et offre de meilleures capacités graphiques que le Raspberry Pi 3. Mais à un prix qui atteint 349 euros HT, la carte d’Intel coûte environ 10 fois plus que le Raspberry Pi 3. La Joule 550x est disponible dès maintenant chez le revendeur en ligne Mouser. On la trouve aussi chez Newegg au prix de 291 euros HT. Or le prix de vente recommandé par Intel se situe entre 149 et 159 euros HT. La marge attendue pour la carte est donc très élevée.
La Joule 550x offre une plus grande puissance de calcul aux personnes qui construisent des robots, des drones ou des systèmes électroniques complexes. Avant sa commercialisation grand public, la carte d’Intel a déjà servi à développer des robots, comme le robot de reconnaissance vocale Bamboo de Microsoft, ou des robots « barman », en cours de production. La carte Joule dispose de suffisamment de puissance de calcul pour servir de PC sous Linux, et elle offre du traitement graphique intégré, de la mémoire, du stockage plus le WiFi. Il est également possible de construire un casque de réalité virtuelle avec la carte d’Intel. A noter que la Joule 550x est une déclinaison de la carte Joule 570x d'Intel, dotée d’un processeur plus rapide et de plus de mémoire.
La performance de la carte d’Intel dépasse celle du Raspberry Pi 3 sur plusieurs points. Le Joule 550x est dotée d'un processeur quadri cœur Atom T5500 basé sur l'architecture de la puce Broxton. Elle est équipée de 8 Go de mémoire, de 3 Go de mémoire LPDDR4, de deux ports USB 3.0, d’une antenne dual WiFi 802.11ac et du Bluetooth. Elle offre également les interfaces courantes comme l’I2S, le GPIO, et l’UART que l’on trouve sur la plupart des cartes de développement. La carte peut servir à fabriquer des périphériques IoT. Elle prend en charge les principaux systèmes d'exploitation comme Linux Embedded et Windows 10 IoT Core. Le Raspberry Pi 3 et la puce Snapdragon 410c de Qualcomm prennent également en charge les principaux systèmes d'exploitation.Certes, le développement de robots grand public est un secteur sympathique, mais Intel espère que l’usage de la carte Joule va se propager dans l'entreprise où l'inspection des produits par exemple demande de puissantes capacités graphiques. Les capacités de traitement de la carte pourraient également permettre d'automatiser des tâches d'ingénierie. Au final, Intel espère accroître ses livraisons de puces IoT depuis que le fondeur a abandonné les puces Atom pour le marché mobile et les tablettes.